“Quelques Mots” vers la Vérité par les Mères de la Grâce

-Message fulgurant des Mères de la Grâce et des Œuvres…-

Recevez très Aimés votre véritable Émoi de Grâces et de Paix fécondes, en ces Époques ou s’agitent les Vents déstabilisateurs et les Contraires qui s’opposent avec élans.

La Vérité qui vous est ainsi magnifiquement donnée dépasse tous niveaux de compréhensions en vos habituels modes de pensée, mais Elle inonde –en secret souvent– votre intelligence cachée qui ainsi exulte peu à peu de sa Lumière infaillible…
C’est un Chemin escarpé pour certains, sinueux mais calme pour d’autres, large et fluide enfin pour qui arrive à son propre état de Grâce en Cela.

Recevez en ce Message quelques codifications utiles à la distance en ce Chemin si étonnant et certainement gratifiant de ses Détours, Surprises et Aires de limpidité parfaite. Vous aurez ainsi meilleure Entrée en votre Pas, quels que soient son rythme et ses avancées ou fulgurants États non nommables par vos mots.

Commencez votre Route alors, si ce n’est déjà fait, et sachez entendre en vous-même les innombrables mots et formes réelles de ces Lumières accumulées, qui forment simplement Ce que vous cherchez et avez cherché depuis votre Aube et vos premiers sons et regards adressés alentour de Vous – nés en ce Monde de chair et de Soleil non permanent…

Sachez très Aimés reconnaître Ce qui Vous est nécessaire en ces Avancées. Sachez ne pas voir ce qui vous obstrue encore la Foi en votre Capacité immense de Lumière active.

Voici quelques Mots en ce sens :

Ruam Sohor Dé-am Lio Edj Ecamté Hez
 Dayal Eganim Sūd’r Jéèn Rô ´D
 Semeg Edjaha Utd – Nagam Esmari Hudja.
 Ayl O. Déa.

Marchez, Aimés. Et soyez joyeux de découvrir Ce qui ainsi se montre, se dénoue, se clarifie et s’achève.
Alléluia

– propulsé par le Vent des Oeuvres pour les Mères Ultimes et les Mères Eclatantes de la Grâce Manifestée –

Oyal S’gar i-m, le 1er février 2019
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Grand Merci de vos Dons

 


Les Neuf Amis Réunis Hoj ! – Récit

(NB fichier son de mauvaise qualité malheureusement, surtout les premières 15mn environ)

écouter >

Musique douce au rythme régulier…

Ainsi marchaient et parfois couraient les Neuf Amis.
Ils aimaient cela.
Cela les réjouissait de franchir ensemble ainsi quelques vallées, de voir défiler les arbres et les rivières dans leur Course à grands Pas – car leurs Pas étaient fort larges et leur vitesse vous la jugeriez, je pense, considérable.

Pour Eux c’était juste une Allure, qui restait confortable
Et où ils aimaient partager l’Effort ainsi en commun,
Le Rythme
Et l’Harmonie de rester groupés.

Musique délicate vibrante qui continue avec les paroles…

Parfois Quelqu’un Les voyait passer – naturellement.
Lorsque Je dis “quelqu’un”, Je ne vous ai pas précisé qu’il ne s’agit pas de la Terre mais d’un autre Lieu où les corps sont un peu différents. Le paysage est un peu différent aussi. Mais bon vous pouvez comprendre : il y a un Paysage – il n’y a pas des Trous !

Et le Travail de ces Neufs Amis consistait justement à établir des Repères au long de leur Parcours mais c’était un plaisir en même temps, c’était comme un Jeu.
Cela n’avait pas le côté étouffant ou astreignant d’un travail tel que vous le connaissez.

Notes douces rythmées qui s’intensifient et accélèrent…

Et lorsque Quelqu’un donc les voyait passer, parfois ils remarquaient ce Quelqu’un parfois ils ne le remarquaient pas.
Ils étaient concentrés en effet sur leurs Pas, leurs Objectifs – et le plaisir des corps à effectuer cet Exercice. (la musique s’arrête)

Il arriva toutefois que l’Un de ces Quelqu’un prit une certaine importance.
Le Quelqu’un en question – est-ce que c’était un vieil Homme à barbe blanche portant une longue robe comme un Magicien ?
C’est possible. Cela lui irait pas mal…
Il avait un Bâton également.

Ce Quelqu’un donc avait un Pouvoir personnel qui lui permettait non pas de courir mais de se déplacer.. (vous diriez une sorte de téléportation mais c’est très anecdotique de parler comme ça, cela ôte beaucoup de charme à mon histoire)…
Donc ce Quelqu’un..
(Nous devrions lui donner un nom n’est-ce pas, mais ça n’est pas si important)
…Se fit remarquer de nos Neuf Amis car..
(Est-ce que c’était Lui qui jouait à Cela ou est-ce que par synchronicité ou par simple hasard Cela se produisait ?)
…Il se trouva de façon répétée et successive sur leur Parcours, en des endroits très différents.

D’abord il était Là, au bord de ce ruisseau devant lequel Ils sont passés en l’enjambant de leur Pas ailé.
Puis il se trouva le long de la route, celle qui était poussiéreuse sous le soleil et néanmoins agréable, et Là aussi ils passèrent devant Lui.
Puis voilà qu’il était de nouveau Là, à côté du petit étal de friandises tenu par une autre Personne au coin d’une ruelle – qui néanmoins était assez large pour laisser passer la Course de nos Amis…
– Là ils ne purent pas ne pas le remarquer car la ruelle obligeait à certaines précautions et à prendre soin de regarder autour de soi pour ne pas heurter je ne sais qui ou je ne sais quoi. –
C’est là que certains d’entre Eux eurent conscience que : ils avaient déjà remarqué sans le voir cet Individu auprès du ruisseau et sur la route – mais bon..!

Il apparut ensuite directement sur le Seuil de l’Eglise dans laquelle ils étaient obligés d’entrer pour effectuer un petit Rituel avant de continuer leur Course.
Il ne Les empêcha pas de passer
Mais ils ne purent pas ne pas frôler sa Présence à l’Entrée – car à la Sortie Il n’y était plus !

Musique douce au rythme cadencé qui va crescendo…

Ils continuèrent leur Course
Et voilà que  (la musique se fait très douce)
Au détour d’un Croisement ils Le trouvèrent, accompagné de tout un Groupe !
On aurait dit une famille, il y avait des gens un peu de tous les âges, des petits aussi.
Et ils tendaient tous la main comme des Mendiants mais avec un grand sourire !

Nos Neuf Amis étaient un peu embarrassés car dans leur Mode de Vie et leur Éthique il était important de donner quelque chose lorsque l’on rencontrait un Mendiant
– mais là il y en avait au moins neuf ou dix !…
Et comme ils étaient en train d’effectuer leur Course
-même si c’était d’un Pas pas trop trop rapide à ce moment-là-
Ils.. Ils furent déconcertés.
Se demandèrent s’il fallait vraiment s’arrêter pour donner, ou bien continuer la Course ?

-Cela fit trébucher Deux ou Trois d’entre Eux à vrai dire-
Donc ils s’arrêtèrent.

La musique ralentit puis s’arrête…

Alors ils se présentèrent au Groupe qui était là. Ils dirent :
“Bonjour. Nous sommes Les Neufs Amis Hoj !
Heureux de vous rencontrer. Pouvons-nous faire quelque chose pour Vous ?
Nous voyons votre main tendue…”

Alors le Plus Petit de ceux qui faisait partie de ce Groupe à la main tendue prit un Sifflet :

Un coup de sifflet vif et aigu…

– Hola ! Qu’est-ce que c’est que ça ?! –
Et il leur dit :”Vous devez Vous arrêter car mon Sifflet est plus puissant que votre Course !”.

Il était si petit que c’était difficile de le prendre au sérieux
– Néanmoins son Regard était fort sérieux,
Son assurance était indéniable, sa tranquillité aussi –
Et son Sifflet, ma foi, faisait son Effet !

La main tendue n’avait pas été l’objet d’une Réponse
Mais les Neuf Amis décidèrent de sortir un petit Sou de leur poche, ou un petit Caillou de Cristal ou un de ces Objets qui ont du prix dans ces Lieux-là – et de les offrir avec Cérémonie et de tout leur Cœur à ceux-là qui étaient Là, la main tendue.

L’Homme à la barbe blanche ne disait rien.
Il faisait comme s’il faisait partie du Paysage.
Il n’évoqua pas du tout le fait que…ils s’étaient déjà croisés plusieurs fois auparavant.
Simplement son Regard était baissé.
Il était concentré apparemment sur le Sol ou peut-être sur ses propres Pieds.

Donc aucun des Neuf Amis arrêtés là ne put croiser son Regard..
(Car à présent la plupart d’entre eux l’avaient reconnu !).
Il y eut donc une certaine petite gêne, un certain flottement interrogatif…
Et lorsqu’Ils voulurent reprendre leurs Pas pour repartir ils s’aperçurent qu’effectivement Ils étaient arrêtés.
Ah Ah !

C’est alors que..!..

Rythme rapide d’un tambour…

” Oyez-Oyez ! ” – dit l’un des membres du Groupe qui avait exhibé lui un énorme Tambour. (On se demande même comment cet énorme Tambour était caché)
Et il se mit à chanter :

Chant grave accompagné du tambour…(qui s’arrête pour la reprise du récit)

Cela dura longtemps.
La nuit tomba.
Il continuait à chanter.
Et tout le monde s’installa pour faire un Feu – cela se fit tout seul, spontanément…

Les Neuf Amis ma foi s’étaient arrêtés.
Ils étaient quand même de Nature suffisamment sage pour accepter la situation et ne pas s’énerver…(un ou deux s’étaient énervés lorsque l’Arrêt se manifesta mais cela ne dura pas car ils se calmèrent très vite.)

Le Chanteur continuait à chanter.
Il avait une Puissance pour pratiquer la durée, tant dans son Chant que dans son Tambour, que Moi-même je n’ai pas : donc Vous remarquerez que J’ai arrêté.

Et la nuit se passa ainsi autour du Feu, avec ma foi quelques friandises qui étaient apparues – car n’oublions pas qu’ils étaient passés près d’un Vendeur de friandises beaucoup plus tôt et il se trouvait que le vieil Homme -peut-être?- en avait fait un stock, qui apparut donc.
Il y avait aussi quelques viandes grillées qui apparurent.
Enfin c’était un -finalement- un véritable Festin et les conversations allaient bon train…

Les Neuf Amis s’étaient enfin disons mêlés à tout ce Groupe qui semblait être une famille. Mais ma foi, est-ce que c’était vraiment une famille ?
Et le vieil Homme, Lui, continuait à regarder ses Pieds mais il était en même temps aimable et présent.

Voilà une étrange situation n’est-ce pas !

Lorsque les Étoiles -car il y avait des étoiles aussi en ces Lieux-là- furent en train de scintiller de leurs pleins Feux, les Neuf Amis regardèrent leur Constellation favorite de Neuf Etoiles.

Alors un Silence se fit.
Le Tambour s’arrêta, le Chant aussi.
Les conversations se turent
Et nous-mêmes Nous allons observer un léger silence pour nous harmoniser à tout Cela et comprendre ce que ces Neuf Etoiles vont avoir à communiquer peut-être…
Chhhut..!!..
Écoutons…

Silence

Un léger son vibrant…puis un autre…

Il y avait donc un léger Chant assez cristallin qui se faisait entendre mais par intermittence.. Car il était très subtil et lointain.

Les Neuf Amis, groupés, après avoir regardé un certain temps ces Neuf Étoiles avaient fermé les yeux et s’étaient mis en Méditation profonde.
C’était leur Habitude en ces cas-là car en effet ils étaient convaincus d’être reliés à ces Neuf Étoiles et leur Méditation leur permettait de confirmer Cela en eux-mêmes et d’honorer cette Connexion et de pouvoir ensuite partager peut-être
Ce qu’ils avaient pu avoir comme Intuitions, comme Révélations, comme Ressentis par rapport à ces Neuf Étoiles
Et par rapport à leur propre Groupe.
Cela était pour Eux important pour la Cohésion du Groupe.
..Chhhut !! ..(maintenant je me tais)…

Silence

Quelques petits sons vibrants encore…

” Atchoumm !! ” fit soudain une Petite fille.
Quelqu’un d’autre se mit à ronfler “Rrrr…Rrrr…” .
Mais la Méditation se poursuivait et les autres Personnes, l’espèce de famille, peu à peu se couchèrent, s’endormirent comme ça autour du Feu sous les Étoiles – la nuit était assez douce.
La Petite fille qui avait eu froid avait une couverture de même que la plupart d’entre Eux.

Et le Cercle de nos Neuf Amis en train de méditer s’était mis à vrombir – oui !

Ça ne Leur était jamais arrivé.
Ils n’en prirent pas conscience tout de suite.
Le bruit de ce Vrombissement était fort discret.
Ils le ressentaient dans leurs corps, une bonne grosse vibration, mais le bruit également était perceptible.
Je ne saurais le reproduire avec certitude – d’ailleurs Je n’y suis pas autorisé.

Mais Ce dont Ils ne s’étaient pas rendu compte, car ils avaient gardé les yeux fermés,
C’est que le vieil Homme à la barbe blanche se trouvait à présent au Centre de leur Cercle..
– et il ne les avait pas dérangés-
Il avait encore opéré un Déplacement mystérieux – mais de petite Envergure…
..Et il était en train de tourner sur Lui-même.
Ses deux Pieds étaient très grands -même s’ils avaient l’air normaux- et lui donnaient une Faculté de tourner sur Lui-même avec rapidité, légèreté
Comme s’il rebondissait discrètement (…ça n’était pas un trampoline !).
Et plus il tournait vite, Lui, plus le Vrombissement des Autres était manifeste.

Voilà tout un Phénomène !

Tous les autres dormaient. Sauf le Tout-Petit au Sifflet – qui avait rangé son Sifflet mais qui avait très envie de le ressortir.
Il savait tout de même que s’il donnait un coup de Sifflet il allait de nouveau stopper Quelque Chose ou faire redémarrer Quelque Chose – donc il était partagé entre son envie de le faire et la conscience qu’il risquait de faire quand même une certaine Bêtise.
Il eut donc la Sagesse de se retenir – jusqu’au Moment où il n’y tint plus et, en oubliant complètement qu’il allait réveiller toute sa famille, pris dans une sorte de Transe il attrapa son Sifflet :

Sifflet vif !…

– Whaaa …!!
Les Neufs Amis disparurent immédiatement !
Ils étaient repartis à toute vitesse..

L’Homme aux cheveux blancs avait également disparu.

Les autres Membres de la famille se réveillèrent euh…comme-ci comme-ça, un peu forcément dérangés par le coup de Sifflet. Certains continuaient à dormir ou faire semblant, les autres grognèrent un peu, tout le monde se ré-enroula dans les couvertures.

Le Petit qui avait sifflé était un peu embêté mais il était heureux de l’avoir fait.
C’est ce qu’il confia à son Papa. Il lui dit : ” Tu sais, je vous demande pardon d’avoir fait ce Bruit mais j’ai le Cœur content, je pense que je devais vraiment Le faire.”

Ici s’arrête notre Rencontre avec cette étrange famille qui tendait la main et qui jouait du Tambour – et d’autres Bruits peut-être encore que nous n’avons pas eu l’occasion d’observer, là, dans cette situation-là.

Et les Neuf Amis Hoj (…toux de la canal…)
En difficulté sans doute (…toux encore…)
Se voyaient propulsés presque à leur corps défendant vers les Neuf Etoiles…
Ce qui n’était pas du tout du tout à leur Programme.

Ils ne couraient plus donc sur le Sol mais à travers les Airs dans une espèce de Courant Ascendant.
Ils restaient groupés. Ils maintenaient un Pas harmonique.
Mais ils se demandaient quand même ce qui allait se passer – Vous vous en doutez.

Il arriva que l’Homme aux cheveux blancs reparut une fois…
Deux fois…
Trois fois…
Quatre fois – au long de cette Course…

À la Quatrième fois il leva un bras quand il Les vit arriver de loin et il Leur dit :

(Coup de gong…)
” STOP !! Vous n’irez pas plus loin ! ”

Et Ils décidèrent effectivement de s’arrêter.
C’était tout à fait étrange car ils étaient dans le ” Rien du Tout ”
Il n’y avait pas de sol, il n’y avait pas d’arbres, il n’y avait pas de rochers pour s’asseoir
Il n’y avait pas de carrefour, de repères.

Ils étaient simplement à une certaine Distance
Entre le Sol qu’ils avaient quitté et les Neuf Étoiles
(qui étaient encore bien loin, disons-le)
Et cet Individu -à présent devenu assez familier mais dont ils ignoraient toujours le Nom- Qui leur disait “Stop” et Ils ne savaient même pas pourquoi.
– Et vous non plus n’est-ce pas..? –

Alors…

Chant doux mélodieux vibrant, avec musique
Court silence…

…Ils reprirent connaissance sur un Sol à l’ombre de quelques buissons.
Ils constatèrent qu’ils étaient tous là, tous les Neuf – et qu’une très belle Panthère veillait sur Eux.
C’était Elle apparemment qui avait chanté.
Ils étaient un peu étourdis puis constatèrent que le…
L’espèce de Sable qui était sur ce Sol ne leur était pas du tout familier.

Premièrement Ils ne savaient pas où ils étaient.
Deuxièmement ce Sol semblait ? ..Non pas se dérober sous leurs pieds ma c’était bizarre.. Cela ne portait pas comme ils en avaient l’habitude…
Ça s’effritait
Ça… C’était bizarre.

Il semblait insensé de chercher à entamer une poursuite de leur Course
D’autant qu’ils ne savaient pas du tout dans quel Monde ils se trouvaient.
Était-ce toujours la Planète dont ils venaient ? ..Était-ce tout à fait Autre Chose ?

Ils s’assirent donc en Rond pour méditer…
…La musique reprend en discret fond sonore…
Et ils appelèrent leur Esprit tutélaire nommé Hoj ! Celui-ci parfois répondait, parfois ne répondait pas…
(Il arrivait qu’il soit tout à fait disponible, et d’autres fois : Pfft !…c’était le silence – Débrouillez-vous…)

Mais là Il répondit.
Il leur parla intérieurement – “dans leur cœur” comme vous dites…
Chhhut !!…

Il leur expliqua donc succinctement mais clairement que la Personne qu’ils avaient rencontrée plusieurs fois Les avait effectivement mis dans un État qui leur avait permis de franchir plusieurs Espaces-Temps et qu’actuellement ils se trouvaient “débarqués” disons sur l’une des Neuf Étoiles – pas n’importe laquelle, Celle qui convenait..
Et que..?
.. Alors là c’était moins clair.
Quand ils partagèrent leurs Réceptions ça n’était pareil pour personne : l’Un avait eu telle information, l’Autre telle autre…

reprise de la musique, doucement

Même Moi je n’y comprends rien : c’était compliqué. C’était n’importe quoi !

Qu’est-ce que Ce Hoj ! avait bien voulu dire ?
Et la Panthère qu’est-ce qu’Elle en pensait ?

Elle chantait de nouveau…

Chant tendre, modulé, en musique…

…Et son Chant les endormit.
C’est alors qu’apparut…
– comme si auparavant il était juste caché derrière un buisson –
Devinez Qui ?
Non pas le vieil Homme aux cheveux blancs – eh non !
Mais le Petit qui avait le Sifflet… Est-ce qu’il avait toujours son Sifflet ?

En tout cas, là il ne le tenait pas à la main.
Il l’avait peut-être rangé dans sa poche ou alors il l’avait perdu.
Mais il s’avança à pas de loup…
Il alla se nicher contre la Panthère. Il semblait un peu perdu quand même…
Comment est-ce qu’il était arrivé là Lui aussi ?!

la musique reprend doucement

La Panthère reprit son Chant.

Chant en musique, toujours doux et mélodieux

Silence vibrant

Le Petit expliqua aux Neuf Amis qu’il devait Les conduire mais que pour Cela il avait besoin de leur Aide – et que grâce à Lui ils allaient pouvoir ensuite revenir, s’ils le désiraient, Là d’où Ils venaient.
– Et lui aussi ! (il ne voulait pas qu’on le laisse tout seul sur cette Planète hein !)

Ils Le suivirent donc.
Apparemment il savait très bien se repérer dans ces Lieux étranges.

Et passée la difficulté à marcher sur ce Sol étrange…
(Ma foi on y arrivait quand même mais d’un Pas un peu précautionneux et pas très rapide) Ils franchirent donc quelques Distances,
Croisèrent quelques ruisseaux asséchés, remontèrent quelques petites pentes, écorchèrent un peu leurs mollets dans les buissons qui étaient piquants…
Entendirent couler de l’Eau mais ne la virent pas.
Entendirent également quelques Animaux qu’ils ne virent pas non plus…

La Panthère marchait à quelque distance d’Eux, disons en parallèle
Mais Elle ne se mêlait pas à leur Groupe.

Finalement…

…quelques notes de musique…

Le Petit se tourna vers Eux avec un regard triomphant et leur dit :
” HOJ !! ”

la musique s’arrête

…Et là apparut Quelque Chose de complètement différent !

Il y avait une foultitude et une myriade de Détails
Des Plantes, des…D’autres Plantes et encore d’autres Plantes et…
Et des Créatures et d’autres Créatures et encore d’autres Créatures
Et certainement des Choses qui étaient encore des Créatures.

Et puis c’était traversé par des Lignes de Sons et de Couleurs
Et des Lumières et des Fréquences
Et des Trucs qui passaient dans un sens
Et des Choses qui tourbillonnaient dans un autre sens et…
..Whaaa !!…

Les Neuf Amis restaient groupés.
Qu’est-ce qui allait se passer ?
Alors tout d’un coup le Petit leur dit : ” Allez-y, On chante :…HOJ !! ”

Et ils se mirent Tous Ensemble.
Ils prirent le Petit dans leurs bras.
Ils se groupèrent car ils sentirent que c’était le Moment de -peut-être ?…
(ça n’était pas sûr mais peut-être )
Se préparer à repartir vers Leur Planète.

Et ils se mirent à chanter Tous Ensemble
Quelque Chose que Je ne suis pas autorisé à Vous faire entendre
( sourire.. car sinon il vous “arriverait des Bricoles”..!)
Mais Cela mit de l’ordre dans Tout Ce qui était autour d’Eux.
C’était impressionnant.
Tout prit une Place cohérente, se rangea, s’aligna,
Forma une Sorte d’Architecture certes complexe mais complètement harmonique…
(Vous pourriez penser -dans votre système culturel- un Mandala très compliqué mais très très beau, et très plein de petit détails mais tous complètement à leur place avec les symétries, les rythmes et cetera)…

Et lorsque Cela fut accompli le Petit leur dit : “Maintenant ! ”
Et il sortit son Sifflet.

Double coup de sifflet flûté…petit son vocal…

…Suspense !
Ils se réveillèrent tous les Neuf.
Où ça ?
Ils ne savaient pas où ils étaient mais ils reconnurent le Sol.
Ce Sol était familier. Leurs chaussures de Course étaient opérantes.

Ils regardèrent autour d’Eux : le Petit n’était pas là mais ils eurent la Conviction intérieure
-et ils la partagèrent- que tout allait bien pour Lui
Et qu’Il les remerciait d’avoir réalisé Tous Ensemble Ce qu’ils avaient pu réaliser
Avec ce fameux “Hoj !” dont ils étaient si fièrement Porteurs sans savoir encore, jusqu’à ce jour-là, Ce que cela pouvait signifier en certaines Occasions et qu’ils venaient de découvrir Ensemble.

La Mission qu’ils avaient eu à remplir était accomplie
Et ils reprirent d’un Pas tranquille mais cohérent leur belle Course qui continuait à les faire avancer.

– Quant à l’Homme à la barbe blanche ?
Nous ne saurons pas s’il se représenta plus tard devant Eux car mon histoire s’arrête là…-

Je vous salue.
Au revoir.

trois notes finales

 

via Christine Anne K. le 31 aout 2015
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.

 

 

 

 

 

Sept Anges aux Trompettes Fières et Braves

écouter >

Sept Trompettes sont chantées l’une après l’autre

Que le Son de nos Sept Trompettes résonne infiniment
En ces Coeurs qui les entendent ou les perçoivent,

Ainsi soit il.

Sept Anges nous sommes,
Sept Canaux de Lumière et de Son.

Nous parlons d’une seule Voix, par simplicité, et cela est suffisant.
Mais nos Sept Voix sont bel et bien présentes,
Ainsi Les avez-Vous entendues, ainsi Les avez-Vous connues…
Ainsi Les connaitrez Vous certainement encore.

silence vibrant

Sept Trompettes fières et braves,
Sept Canaux de Lumière et de Sagesse.

Nous ne sommes pas les “Sept” Cavaliers de l’Apocalypse,
Mais il ya cependant bel et bien Sept Anges avec Sept Trompettes
Dans ce fameux et profond Récit Codé qui marque vos Mémoires,
Et qui fut dévoilé en son temps par Celui que vous appelez l’Apôtre Jean.
Nous Le connaissons. Nous Lui avons prodigué nos Voix.

Silence vibrant
Chant de la 1ere Trompette

La Première Trompette éteint sa Voix.
Ainsi se cloture une Partie de ce qui fait l’Ensemble des Voix perçues par ce Canal jusqu’à maintenant.

Il n’est pas encore temps de tout cloturer à cet instant
Mais Cela viendra très vite
Et la Seconde Trompette, dès à présent, va marquer également une autre Clôture :

Chant de la Seconde Trompette
Silence vibrant

Ainsi s’achève également un autre Pan de Ce qui avait été ouvert.

Ne vous attristez pas. Réjouissez vous.
Les temps changent.
Et certains Besoins, certaines Attributions cessent d’être ce qu’ils étaient.
Il y en a d’autres ensuite – ou bien dès à présent.
Qui se manifestent en toute Beauté,
En toute Évidence,
En toute Clarté.

Ce Canal qui porte -a porté- nos Voix, n’est pas la seule concernée
En ces Clôtures
Et Cela, également, doit Vous réjouir.

Vous avez entendu n’est-ce pas les Propos forts, réjouissants, maternels, joyeux
De votre Mère Céleste vous encourageant, n’est-ce pas
A marcher de votre propre Pas,
Et à faire de vos propres Actes
En toute simplicité de votre Maturité naissante.

Il est donc harmonique que tout cela se présente maintenant.

La Troisième Trompette à présent peut sonner, en toute limpidité
Et clôturer ce qui lui incombe :

Chant de la Troisième Trompette
Silence vibrant

.
…Resteront non-sonnées à cet instant Quatre Autres Trompettes pour la fin de la Clôture  D’ici très peu de temps, mais pas à cet instant.

Les Cavaliers s’élancent,
Les Apocalypses se terminent,

Les Fonds et les Bas-Fonds se trémoussent dans leurs agonies indescriptibles,
Les Joies secrètes se cultivent,

Les Éoliennes tournent, emportant les Lambeaux de la Voix des Vents,
Le Vent des Oeuvres tourbillonne,
Et n’épargne aucun Détail

Les Mers grondent et se retirent,
Les Poissons meurent et renaissent,

Les 108 Clefs continuent leur Danse,
Mais ne sont plus si nécessaires,
– Remerciez Les d’être ce qu’Elles ont été, et sont encore, à votre disposition.-

La Joie des Braves éclate comme Mille Trompettes,
Et le Soleil resplendit dans ses derniers Couchants et ses premiers Levants.

La Terre est votre Planète et Elle choisit ses moments
Pour exprimer et être Ce qui Lui importe.
Vous n’avez aucun Pouvoir humain sur Cela.
Ni Vous, ni ceux qui croient en avoir.

Silence vibrant

Sept Anges constituant, avec un Huitième, la Force et la Lumière de ce Canal,
De ces Travaux réalisés en toute humilité, et avec constance,
Sont appelés ainsi à former -après avoir ouvert- cette Clôture,
Qui à présent est le juste moment et l’acte nécessaire.

Le Huitième Ange n’a pas de Trompette, et il règne, simplement, par son coeur.
Lui, ne clôture rien, il demeure.
Il veille. Il assure ce qui doit demeurer.
Il ne sonnera pas de la Trompette,
Et il reste silencieux,
Mais il aime Ce qu’il a à être et à maintenir avec Soin.

Musique jouée – douce, tranquille, apaisante
Silence vibrant

Que soit en Paix Ce qui s’arrête…
Que soit apaisé Ce qui ne s’y attendait pas, ou s’inquiète…
Que soit en Joie Ce qui continue…
Que soit en Beauté Ce qui nait.

Et attendez vous à ce que les Quatre Autres Trompettes finissent à leur tour par faire leur Son et Chanter Ce qui définitivement -pour l’instant- se clôturera en ce Canal, et ailleurs.

Soyez en Joie,
Alleluia

 

via Christine Anne K. le 29 aout 2015
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Les Deux Faces du même Pôle – Récit

écouter >

musique mélodieuse vibrante et rythmée 

Savez-vous que Nous les Habitants du monde -lointain pour vous je pense- que nous nommons nous-mêmes le Fin-Fond de la Multitude des mondes car même à nous il nous semble loin – eh bien Nous, Nous possédons un Pôle qui est doté de deux faces.

la musique reprend en douceur et accompagne les paroles

Cela est arrivé après un certain Temps où il y avait deux Pôles – car généralement n’est-ce pas, il y a toujours un pôle plus et un pôle moins quelques soient les formes et les matières et les configurations…

Cela est arrivé donc il y a si longtemps que bien sûr je ne sais pas très bien. Mais nous connaissons toujours bien -nous les Habitants- cette histoire, car nous savons que peut-être un jour notre Pôle va retrouver cette double polarité et cesser d’être tel qu’il est actuellement pour nous.

Il paraît donc que cela avait commencé par une longue longue histoire de neige.

Je ne sais pas si la neige dont je parle correspond à la neige que vous, vous connaissez, je n’en n’ai pas la moindre idée. Mais la neige chez nous est un phénomène assez rare et qui nous occupe beaucoup lorsque ça arrive, car nous confectionnons alors des bateaux de neige et des châteaux de neige et des édifices nombreux et variés de neige, pour le plaisir de tous et pour l’édification aussi de nos enfants qui ainsi sous nos yeux et avec leurs petites mains apprennent aussi à réaliser ces grands projets…

…la musique souligne harmonieusement les paroles…

Il y eut donc, contrairement à ce qui était courant, l’arrivée d’une longue période de neige. Longue car non seulement il y eut le temps de construire beaucoup plus d’édifices que nos mémoires ne le concevaient ou ne le restituaient encore dans d’autres épisodes passés, mais également ces édifices se dégradèrent avec le vent, avec différentes causes. Et il est dit que certains eurent le temps d’en reconstruire de nouveaux en récupérant la neige des édifices précédents pour en recréer encore et encore d’autres…

Il y eut même alors des concours spéciaux, qui n’avaient pas eu lieu avant, car l’idée avait surgi finalement avec toutes ces possibilités que, pourquoi ne pas concourir à ce qui serait soit le plus beau, soit  le plus complexe, soit le plus musical, soit le plus simple, soit le plus original – que sais-je encore !?

Tout cela pour dire que cette période de neige fut extrêmement longue et que de ce fait, ceux qui habitaient notre monde en ce temps-là avaient commencé à perdre certains repères, disons des repères spatio-temporels dans leurs habitudes… En effet les lieux ne connaissaient plus leurs configurations habituelles du fait de cette neige prolongée. Les coutumes également en étaient affectées – puisque normalement la neige était quelque chose de très temporaire qui n’affectait pas tellement le cours de la vie sauf très brièvement, etcetera… Ils perdirent donc un certains nombres de repères et certains en perdirent le sommeil.

…quelques notes douces…

Ils se mirent dès lors, même la nuit, à réaliser des œuvres de neige – prétendant que le fait de les faire la nuit conférait à ce travail une qualité qu’il n’avait pas connu jusqu’alors. Il y eut même des concours d’œuvres faites la nuit. Car il est vrai qu’elles étaient à ce qu’on dit différentes, spéciales, et qu’elles méritaient de ne pas concourir avec les autres, celles du jour.

(soupir)… Nous avons dans notre monde un jour et une nuit, comme vous je crois.
Mais en ce temps-là, lorsqu’il y avait encore deux pôles, le jour et la nuit s’équivalaient à peu près à ce qu’on dit… (Je ne sais pas si c’est vrai car souvent lorsqu’on raconte des choses n’est-ce pas, avec le temps cela s’enjolive, il s’y rajoute de drôles d’idées…)

…encore quelques notes de musique…

Je ne sais plus où j’en suis.
…Je vous ai raconté toute cette histoire de neige et puis de concours et puis de jour et de nuit, et mon but est de vous raconter comment il est arrivé, selon notre histoire, que l’un des pôles disparaisse pour se confondre avec son opposé et ainsi donner deux faces à un seul et même Pôle.

bruit du hochet sur les paroles

” Allons donc comment est-ce concevable d’avoir un seul Pôle qui a deux faces ?” me direz-vous, “c’est un non-sens !…”
– C’est ce que j’ai appris à l’école aussi mais chez nous c’est comme ça !

bruit rapide des graines d’un hochet

Ecoutez ce bruit !

...la vitesse et les frottements du hochet s’intensifient

…A travers toutes ces petites graines ou cailloux qui s’agitent vous pouvez bien sûr percevoir qu’ils se frottent entre eux, qu’ils se heurtent, qu’ils dansent, qu’ils chantent, mais aussi peut-être pouvez-vous percevoir que certains d’entre eux s’émoussent les uns contre les autres.

les graines s’agitent fortement

Eh bien c’est probablement ce qui est arrivé, selon certains analystes et raconteurs d’histoires de chez nous : c’est que à force de frottements…
Non : je me mélange. Il y a cette histoire de neige d’abord…!
– Enfin bref, je vais achever ma phrase : à force de frottements on dirait que l’un des pôles s’est abrasé. Il n’a plus pu avoir réellement sa place là où il devait être et il s’est rétracté vers l’autre – c’est l’une des théories…-

quelques petites notes de musique

Mais l’histoire de la neige est tout aussi intéressante car on dit aussi que lorsque cette période extrêmement longue de neige se termina, avec tout le bénéfice d’avoir pu créer ces innombrables projets architecturaux, constructions imaginaires, réalisations éphémères, réalisations de rêves et de visions pas tout à fait grandeur nature (mais on peut dire quand même un peu comme ça) la neige bien sûr finit par se résorber et le sol, les choses de l’environnement, avaient entre-temps perdu leurs couleurs et puis avaient perdu leurs cycles et leurs rythmes habituels. Et cela engendra un certain nombre de conséquences qui firent que un groupe parmi les Habitants de notre monde de cette époque-là décida d’affréter un vaisseau pour aller demander conseil aux Anciens d’un monde voisin. Ce monde voisin n’existe plus aujourd’hui mais il s’appelait Shontega, c’est comme ça qu’on le nomme dans nos histoires.

Ils affrétèrent donc ce vaisseau, et pour se rendre de la façon la plus pratique et directe vers Shontega ils allèrent installer sa base de lancement au niveau du Pôle Sud de ce monde qui est le nôtre, à cette époque-là lorsqu’il y avait ces deux Pôles.

Et l’on raconte que ce vaisseau bien sûr partit, mais ne revint jamais.
La raison étant que précisément ce Pôle Sud entre-temps avait disparu.

…la musique reprend en fond sonore discret puis plus rythmé

Toutefois certains membres de ce groupe réussirent à revenir par un autre chemin et c’est eux qui ont colporté cette tradition, cette histoire-là…
J’espère que je ne vous ennuie pas avec mes histoires de Pôles car peut-être vous demandez-vous où je veux en venir.

Je dois vous raconter cette histoire très chers Frères et Sœurs et vous allez comprendre.

Il y avait à cette époque en notre monde également un Peuple de Renards, je parle de l’époque où le deuxième Pôle se “fit la malle” pour venir se retrouver face à face en proximité avec le premier.

On raconte aussi une histoire d’amour et justement le Peuple des Renards y est impliqué. L’histoire est la suivante : une jeune fille s’était enfuie et avait rejoint le Peuple des Renards car -…ma foi je ne vais pas m’enliser dans les histoires sentimentales de ce Récit : sa situation familiale faisait qu’elle avait choisi de quitter les siens et d’aller rejoindre le Peuple des Renards !

Elle était bien sûr amoureuse.
Et lorsque son amoureux apprit qu’elle était allée rejoindre le Peuple des Renards il décida d’aller la chercher. Mais cela représentait un chemin extrêmement long pour lui car justement il y avait encore ces deux Pôles, et il fallait en quelque sorte faire presque tout le tour de ce que vous appelleriez une planète pour aller rejoindre le territoire de ce Peuple des Renards où sa bien-aimée se trouvait, à ce que l’on disait.
Et il était très pressé bien sûr de la retrouver puisqu’il était amoureux lui-même.

– L’histoire ne dit pas pourquoi elle, elle s’était enfuie, alors qu’elle était amoureuse aussi en principe. Je ne m’intéresse pas trop à ces questions sentimentales, personnellement.-

Il chercha donc une solution pour la rejoindre plus rapidement.
On dit qu’il adressa des prières spéciales aux Déités ou Divinités de cette époque-là pour éviter d’avoir à faire tout le tour de la planète et à passer par justement ce Pôle Sud qui était fort lointain et que, comme il était d’une famille de magiciens, il avait certains dons par rapport à l’exécution de ces prières, et aussi à des charmes qu’il.. – probablement qu’il avait appris de ses grands-parents et que peut-être il ne maîtrisait pas bien…

Toujours est-il que : il se débrouilla pour faire disparaître le Pôle Sud afin de pouvoir atteindre le territoire du Peuple des Renards et retrouver celle qu’il aimait !

Il réussit donc à faire disparaître le Pôle Sud en demandant effectivement que le Pôle Sud temporairement aille se fondre, se rejoindre avec le Pôle Nord peut-être – ou bien simplement en demandant que le Pôle Sud le laisse passer, je ne sais pas.
En tout cas il réussit à passer donc beaucoup plus rapidement que ce qui était normalement le chemin.

Et lorsqu’il arriva au territoire des Renards, ces derniers n’étaient pas contents de ce qu’il avait fait…

une musique vibrante accompagne de nouveau les paroles

Il fut donc condamné à rejoindre sa Bien-aimée d’une façon extrêmement étrange en passant par le Pôle Nord et c’est là qu’ils se retrouvèrent tous les deux et se perdirent dans un face-à-face amoureux, fusionnel, qui ne pouvait plus avoir de fin car une fois au Pôle Nord ils ne pouvaient plus en sortir – et c’est pour cela que le Pôle Sud n’est jamais revenu à sa place..!

J’aime assez cette histoire-là.

…la musique s’arrête

Ce sont donc très chers amis, les quelques histoires dont nous disposons pour mémoriser et en quelque sorte chercher à expliquer ce phénomène qui caractérise aujourd’hui notre monde.

Nous sommes habitués à cette situation et cela ne nous gêne pas.
Il se trouve de ce fait que dans notre monde plus rien n’a de polarités plus et moins comme généralement il y en a dans tous les univers… C’est un peu du cas par cas, et certaines matières effectivement ont adopté, par la force des choses, le système de polarité de notre monde, c’est à dire que : elles ont un Pôle à deux faces également et ça marche ! Les atomes tiennent, les molécules tiennent, les formes tiennent. (Je ne saurais pas vous donner d’explications scientifiques à cela car je ne suis absolument pas un scientifique.)

Au fait, je ne vous ai pas dit mon nom ! Tellement pressé de raconter mes histoires ma foi : je m’appelle Aloshan – et je suis un vieillard considéré comme porteur de mémoires et de traditions. Mais je suis à la fois un enfant car j’ai cette particularité également d’avoir deux polarités opposées réunies en un seul et même individu.

J’ai donc deux âges à la fois et je m’en porte très bien – cela ne se voit pas, je ne sais pas vous l’expliquer. Personne ne s’en rend compte mais tout le monde le sait… Je ne suis pas le seul d’ailleurs, nous sommes quelques-uns disséminés – et nous nous réunissons exceptionnellement de temps en temps pour faire des sortes de fêtes ensemble, fêtes rituelles – mais cela n’est pas mon sujet.

un peu de musique…bruit frottés du hochet

Ecoutez à nouveau !…Ecoutez la rondeur supposée et parfaite de ces petites formes qui s’entrechoquent sagement !… Eh bien chez nous cela n’a pas lieu.

Notre aventure pourrait se terminer là, mais à présent nous envisageons avec le plus grand sérieux, et des appuis scientifiques, que le deuxième Pôle s’éloigne du premier et reprenne une place plus conventionnelle.

Cela nous effraie !
Nous ne pouvons pas concevoir aujourd’hui que tout ce que nous avons mis en place puisse s’adapter, juste comme ça, à un tel changement.

Nous ne faisons plus de constructions de neige – car la neige a presque disparu et se manifeste, lorsqu’elle le fait, si peu de temps que nous n’avons pas la possibilité de mettre en route et d’achever ces constructions.

Alors certains d’entre nous espèrent que si par hasard il était vrai que notre deuxième Pôle reprenne sa place, nous reverrions alors ces périodes de neige et pourrions jouer à faire de nouveau ces constructions qui sont maintenant légendaires bien sûr pour nous… Nous avons des images toutefois qui les représentent et nous y sommes tout à fait attachés.

Nous craignons donc cet événement possible – et ma foi certains Éléphants de notre monde corroborent cette hypothèse en nous faisant comprendre qu’ils attendent eux-même cet événement.

silence

…Je vais vous chanter le chant qui s’impose pour moi à cet instant.

chant-mélopée lent et retenusecousses légères de hochet

J’entends quelque chose de différent : on dirait que cela ne roule plus de la même manière…?

…frottements légers des graines du hochet…

Est-ce qu’alors nous sommes en train de connaître cette réversion tellement crainte et attendue ?? ..Je m’interroge mais je n’aurai pas la réponse de sitôt car il nous faudra certainement constater de véritables changements pour être réellement informés et sûrs de cet événement. -Alors peut-être que toute la matière chez nous retrouvera ses polarités à deux pôles… Ce serait amusant mais qu’allons-nous devenir ?

Je souhaite, très chers Amis, pour clôturer peut-être mon histoire vous raconter enfin ce qui est arrivé, je crois, encore dans un autre monde, qui lui -tenez-vous bien- avait trois Pôles ! Il paraît que c’était très compliqué : car deux des Pôles étaient stables mais le troisième n’arrêtait pas d’osciller de-ci de-là et cela créait de grosses perturbations.

Les habitants étaient accoutumés (car n’est-ce pas lorsque l’on vit quelque part on s’accoutume toujours, ou alors on s’en va, mais quand on ne peut pas s’en aller on s’accoutume) mais ces oscillations créaient des instabilités… Je crois qu’elles étaient cycliques ces oscillations; et donc il y avait des coutumes, disons presque “saisonnières” par rapport à ces oscillations, qui s’étaient mises en place et qui donnaient un sens et un rythme à ce qui pouvait se vivre et arriver.

C’était donc un monde assez dansant mais tout de même très perturbé aux yeux d’un observateur extérieur. – Je ne sais pas comment ce monde s’appelait car il y a différents noms qui lui sont donnés. Ce n’est pas le monde de Shontaga dont je vous ai parlé en tout cas, qui lui était tout à fait je pense stable, et justement c’est pour ça que nos Anciens étaient partis consulter en ce monde-là.-

Le monde à trois Pôles dont je parle était beaucoup plus éloigné de nous.
Un jour on n’en n’a plus entendu parler.
Certains voyageurs s’y étaient rendus pourtant et avaient constaté cet étrange mode de vie… Je ne pense pas que c’était à la même époque que la fameuse histoire que je vous ai racontée de nos deux Pôles se réunissant face à face.

Enfin c’est tout ce que je connais comme histoires de Pôles.
– Un monde à quatre Pôles, cela existe peut-être mais je n’en n’ai pas entendu parler…-
Et lorsque notre deuxième Pôle retrouvera sa place -car il semble que cela soit tout à fait certain maintenant- peut-être que de nouvelles histoires vont fleurir à ce sujet..!

Je suis donc heureux de vous avoir raconté tout cela, moi Aloshan.
Car c’est un patrimoine auquel nous sommes attachés – et peut-être ( car certains d’entre nous ont peur de disparaître si le deuxième Pôle revient !) peut-être que donc si jamais nous disparaissions, ces histoires du moins seraient sauvegardées !
Mais je ne pense pas que nous allons disparaître, je suis sûr que non.

J’attends simplement avec curiosité et un peu d’appréhension : c’est naturel ma foi.
Qu’en pensez-vous ?

court silence

Je vais vous chanter encore avant de vous quitter ce qui s’impose à moi en cet instant.

chant rythmé et joyeux avec frappes des mains

Ce chant à ce qu’on dit serait très ancien et remonterait à l’époque dont j’ai parlé, où la neige venait rarement et où les deux Pôles étaient en place.
J’ai eu envie de le chanter car il me semblait très joyeux et important de le partager avec vous. Peut-être y trouverez-vous un certain intérêt ? Je l’espère…

Je vais vous saluer – et que nos histoires de Pôles se mêlent dans un patrimoine commun et que nos Bonheurs s’entrelacent !
Je me réjouis de cette rencontre et je vous remercie de m’avoir écouté, moi Aloshan de ce monde si lointain qu’il est lointain même pour nous dans le Fin-Fond du fin-fond des mondes.

Allleluia

 

 

 

via Christine Anne K. le 29 juin 2015
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Les sept mille Feux Allumés-Éteints Hidor – Récit.

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Jeux de hochet et petits sons vocaux et souffles

Que se passait-il là-bas ?
Qui étaient ces gens si nombreux ? D’où venaient-ils ?
…Ils avaient surgi sur l’horizon…

Une mélodie discrète accompagne les paroles du récit

Ils semblaient marcher, mais avec la distance et le vent on aurait pu dire qu’ils flottaient.
…Il y avait, vous savez, une espèce de mirage qui donnait un aspect liquide au sol…

Nous étions mon frère et moi assis dans les palmes qui entouraient notre logis…

– Ceci se passe dans un temps reculé, et si je vous le raconte c’est que je me sers de quelqu’un pour le faire. Car moi-même j’ai cessé de vivre dans cette histoire-là depuis bien longtemps, mais j’ai cette faculté de m’exprimer à travers la voix d’une autre personne parfois, justement pour raconter des histoires.-

…Mon frère et moi dans les palmes.
Notre sœur mangeait des petites noix (dont le nom m’échappe) et cela faisait un peu de bruit car elle cassait les coquilles…

C’est imprimé dans ma mémoire vous comprenez : tous ces gens qui marchaient en flottant dans le vent et le bruit des coquilles que ma petite sœur cassait, croquait.
…Et mon frère et moi nous n’avions peut-être pas très envie de jouer ce jour-là car nous sommes restés à regarder un bon moment.

Lorsque le soleil s’est couché, le sol n’avait plus l’air aussi liquide et devenait plus sombre. Nous aurions pu, pensez-vous, avoir peur – car il y avait vraiment un très grand nombre là-bas au loin. Nous n’avons pas pensé que cela pourrait être une armée, quelque chose comme ça. Nous étions innocents, généreux, simples.

Nous avons mangé notre pain du soir en regardant encore et…
Des feux se sont allumés. Beaucoup.
Cela faisait comme des étoiles sur la terre, sur les rochers, là-bas sur les montagnes.

la musique fait silence

Lorsque nous avons dormi il n’y avait aucun bruit bien sûr… Le vent soufflait encore. Je dis aucun bruit mais le vent était bruyant. Pourquoi est-ce que je m’en rappelle ? Parce que les palmes bougeaient avec le vent et qu’à travers leurs feuilles, on voyait justement tout ces feux, là-bas, loin dans le vent.

Je ne me rappelle pas le ciel étoilé car je ne sais pas si..? C’est curieux, je ne sais pas s’il y avait des étoiles dans notre ciel..
Il y avait bien sûr des luminaires, oui.
Car notre soleil d’aujourd’hui est peu de chose comparé à la quantité de petits et grands soleils qui sillonnaient notre ciel en ces temps-là.
Ils étaient toujours à l’heure… Je ne saurais plus vous dire comment ils s’appelaient ni vraiment combien ils étaient mais il y en avait à peu près quatre qui se levaient le matin -ça je m’en rappelle- et puis parmi ces quatre il y en avait un qui allait très vite donc il se couchait peu de temps après – enfin je ne sais plus. Les autres allaient moins vite…
Et puis il y en avait d’autres qui apparaissaient, mais à d’autres endroits sur l’horizon. Donc c’était tout un ballet – mais nous le connaissions.
Nous savions que justement c’était facile pour savoir l’heure, car s’ils avaient telle ou telle position ou si celui-ci venait d’apparaître sur un horizon ou si celui-là allait se coucher alors que tel autre était là, nous savions très bien quel était le moment de la journée précisément.

Ce qui permettait à ma mère de faire les gâteaux à un certain moment.
Car les Anciens disaient que selon la place des soleils, certaines choses se faisaient plus ou moins bien : il y avait un moment pour planter les graines par exemple, et puis pour faire les gâteaux il était recommandé de se placer dans une certaine configuration…

J’oublie de dire que certains soleils ne venaient pas tous les jours. Donc quand ceux-là se montraient, justement c’était peut-être justement un très très bon jour pour faire les gâteaux… Je parle des gâteaux parce que j’étais un enfant et que je m’en souviens.
Il y avait bien sûr d’autres tâches. Il y avait un soleil qui servait aussi quand le forgeron faisait les lames. Ça je le sais car mon père était un forgeron, et j’en suis fier.

chant-mélopée paisible accompagné de musique…

(soupir)
Eh bien figurez-vous que tous ces gens sont restés là où ils étaient et tous les soirs ils allumaient des feux. On finit par les appeler les sept mille Feux.
Vous imaginez le nombre que l’on pouvait voir, qui constellaient la nuit !?

Ce que mon père nous dit, c’est que certains d’entre eux étaient venus visiter un gouverneur car ils n’avaient plus de terres et souhaitaient qu’on les aide à trouver une solution.


la musique reprend en douceur avec les paroles…

Plus tard, on dit aussi qu’ils attendaient non pas pour un gouverneur, mais pour changer de Planète. Ils attendaient qu’on vienne les chercher paraît-il…

Mon frère et moi nous rencontrions quelques uns de leurs enfants, car lorsque nous courions pour jouer vers le désert eh bien nous en rencontrions, car eux-mêmes ils couraient vers nous.

Nous ne parlions pas la même langue. Et ils avaient des drôles de bouches…
Ça aurait pu nous faire rire mon frère et moi mais ça ne nous surprenait pas.
Il y avait d’autres enfants comme nous aussi qui venaient, des fois : personne n’a jamais ri de ces drôles de bouches.
Comment pourrais-je vous dire à quoi ressemblaient ces drôles de bouches ?..
Elles étaient ouvertes. Ils chantaient très facilement, comme si cette drôle de bouche avait envie de chanter beaucoup, souvent, tout le temps.

Je ne sais même pas si elle leur servait à manger car jamais je ne les ai vus manger.
Mais sans doute que lorsqu’ils faisaient du feu la nuit c’était pour faire la cuisine ? Aujourd’hui je pourrais me demander de toute façon comment est-ce qu’ils mangeaient, puisqu’ils restaient là-bas, à la limite du désert et des montagnes..
Le Peuple des sept mille Feux Hidor
(gros soupir).

Nous avions un âne, je l’aimais beaucoup.
Comme tous les ânes il était capricieux mais avec moi il était gentil et quelquefois j’étais chargé par mon père ou par ma mère de porter des choses vers le village dans les paniers sur l’âne.
Par exemple quand mon père avait une livraison de lames ou d’outils à faire ou quand ma mère envoyait des vêtements – car elle cousait des vêtements pour des gens, elle faisait de très jolies choses, elle était appréciée. Donc j’allais avec l’âne, et bien sûr au village j’entendais parler aussi de ces Gens des sept mille Feux.

Autant que je me souvienne il y avait juste peut-être une seule ou deux personnes qui était assez hostiles, qui ne les aimaient pas. Mais je n’ai jamais entendu parler de leur drôle de bouche, c’était à croire que les gens du village n’avaient pas été là où les enfants venaient – et que les parents de ces enfants…? Ah je me rappelle : ils avaient la bouche cachée quand ils venaient. Ils portaient de grandes écharpes et leurs bouches étaient cachées.
…Il y en avait qui parlaient notre langue, d’ailleurs.

Un jour, je me rappelle, ils ont donné un concert.
Les Gens des sept mille Feux ont donné un concert. Oui. Oui !.. C’était la nuit, je me rappelle parce que il y avait un grand feu… Et nous sommes venus nous et quelques personnes du village – et puis d’autres gens, je ne sais même pas d’où ils venaient. Des gens comme nous, hein, pas comme eux ! On aurait dit qu’ils avaient traversé la montagne spécialement.

C’était très joli ce concert, je me souviens : j’ai beaucoup aimé toute cette musique. C’était très merveilleux. Nous n’avions pas beaucoup de musique nous, là où nous habitions dans ce village… Mon père d’ailleurs dit, après, qu’il aurait aimé pouvoir fabriquer un instrument de musique, mais en tant que forgeron il… Il a essayé quelque chose oui – mais il n’a pas trouvé comment faire ce que nous avions entendu.

Et il y avait une femme qui chantait à ce concert. C’était grandiose, oui.
Nous n’avons pas vu son visage vraiment car il faisait nuit – et puis je pense qu’elle aussi elle avait un…une écharpe peut-être sur la bouche, je ne sais plus… Tout ça est très flou, c’est comme le mirage dans lequel ils sont arrivés : je n’arrive pas bien à me rappeler ni leurs visages ni leur façon de marcher ni…
Je me rappelle mieux les enfants. Nous jouions au ballon par exemple.
Et puis les enfants qui chantaient, justement – ils nous apprenaient des morceaux de leurs chants… Tiens, il y en un qui me revient, je vais essayer de le chanter :

une chanson-ritournelle, répétitive…
la musique reprend doucement

Je ne sais pas pourquoi je m’en rappelle mais j’aimais bien ce chant.
Je crois que ça allait avec un certain jeu qu’ils faisaient avec nous : un jeu avec une balle et puis on courait et puis il y avait des équipes, et puis on chantait ça à certains moments du jeu pour marquer peut-être une étape ou un succès, ou..? (..là j’ai oublié, je sais plus) ..Et je croyais que je l’avais oublié ce chant – mais voilà il est revenu !

…quelques notes vibrantes, régulières

…Et puis une nuit, nous avons vu que les feux avaient changé de place : ils étaient alignés d’une certaine façon. Et puis nous avons compris que ça faisait un grand cercle, car à partir de ce moment-là, toutes les nuits leurs sept mile Feux ont été posés dans cette forme-là.
Nous sentions bien que quelque chose se passait ou se préparait…

Quand nous voyions les enfants rien n’avait changé, et comme nous ne parlions pas la même langue nous n’avions pas beaucoup (petit rire) d’explications hein !

les rythme et intensité de la musique augmentent un peu

…Quand j’allais au village avec l’âne, les gens parlaient de ça.
Il y en avait qui disaient : « Vivement qu’ils s’en aillent ! ».
Mais il y en avait d’autres qui trouvaient que ça faisait marcher le commerce quand même, parce que : il se passait des choses entre les commerçants du village et puis le Peuple des sept mille Feux, je ne sais pas très bien quoi – ça avait l’air un peu mystérieux.
En tout cas ils n’achetaient pas de lames à mon père ni de vêtements à ma mère. Enfin je ne sais pas ? (Ou alors c’était un marchand qui leur revendait peut-être ?)

la musique reprend un rythme calme, puis mélodieux

Enfin : au village on parlait. Mais je crois que tout le monde avait un peu peur d’aller voir.
Il y a quand même quelques garçons qui sont allés la nuit plus près – et c’est eux qui ont dit que les Feux faisaient un grand grand cercle. (Car de loin on ne s’en rendait pas vraiment bien bien compte, si c’était un cercle ou pas ?..)

Un des enfants avec lesquels nous jouions souvent portait un bracelet en or, enfin en métal jaune – je dis de l’or parce que ça devait en être, hein ! (soupir) Et il était…
Il était beau, et j’avais beaucoup de respect pour lui. C’était comme un chef. Pourtant il était petit hein, comme nous… Mais quand il parlait, même si je ne comprenais pas ce qu’il disait, j’étais content… Quand on jouait à la balle ensemble ou à un de ces jeux avec des balles et des équipes et tout ça, j’aimais bien jouer avec lui – whaow !!

…On a même ri une fois tous les deux. On a beaucoup ri. Là j’arrive pas à me rappeler pourquoi mais ça m’a fait très plaisir et je m’en souviendrai toujours.

Et puis (soupir) la nuit on a commencé à voir que… (Enfin, moi je dormais bien sûr la nuit – j’ai vu une ou deux fois, et puis on m’a raconté) ..que les feux s’éteignaient, se rallumaient : ils n’étaient plus allumés tout le temps. Mais d’après ce qu’on disait ils s’allumaient à peu près tous ensemble, et s’éteignaient tous ensemble.

…chant fluide, dansant – avec accompagnement léger
silence vibrant…

Mon copain qui avait le bracelet en or -celui que j’aimais bien, je vous en ai parlé- un jour il est venu avec un drôle de caillou : il me l’a montré.
Il nous l’a montré, il avait l’air super-content ! Je me demande s’il l’avait pas pris en cachette parce qu’il était caché dans ses vêtements puis il l’a sorti pour nous le montrer. Ça brillait un peu.. J’avais jamais vu un caillou comme ça. Jamais ! J’en ai jamais revu après.
Et il nous a raconté plein de choses qu’on a pas compris mais heu.. je m’en rappelle. Lui quand il racontait quelque chose, vraiment on l’écoutait – et même si on comprenait pas on écoutait tout hein ! Et, il avait l’air.. Non seulement il avait l’air très content mais vraiment très content, et aussi un peu solennel – ouais !

Et…il ne nous a pas laissé prendre le caillou – parce qu’on aurait bien voulu le prendre un peu dans nos mains mais il n’a pas voulu, et puis les autres autour de lui non plus ils ont pas voulu. Donc on pouvait le regarder mais pas le toucher et puis à un moment, euh il a rangé le caillou et avec ses copains là ils se sont regardés. Ils ont rangé le caillou et puis ils ont décidé de partir. Ils nous ont fait des grands signes, en riant, comme ça…
On savait pas qu’on les reverrait plus, hein !

Ben on les a jamais revus. (la musique reprend…)
Parce qu’en fait le soir on a vu les feux allumés-éteints comme ça, comme depuis un moment. Et puis après il y a eu un grand grand vent – Je crois hein, c’est ce qu’on m’a raconté, parce que moi je me rappelle plus. Je me rappelais plus.. Un grand vent qui est arrivé : Grand grand grand Vent, avec beaucoup beaucoup de poussière !

Donc on a tout fermé dans les maisons.
Et le ciel a été tout obscur. Bon il faisait…il faisait nuit mais – heu, c’était comme une tempête de sable hein mais c’était autre chose, et heu…Voilà : ils étaient tous partis le lendemain !

– Alors ça c’est ma version, parce que, il y a bien sûr des gens qui ont vraiment cru qu’ils étaient partis sur une autre Planète et qu’on était venu les chercher. Il y a des gens qui ont dit que : ils avaient vu quelque chose – mais comment ? Ils ont rien vu : avec toute la poussière et le vent qu’y avait ils ont rien vu du tout, c’est pas vrai, pas possible.
Même ceux qui ont dit qu’ils avaient entendu quelque chose : pas possible avec le vent qu’y avait !

Ma mère elle a…(Ah, c’était un jour où elle faisait des gâteaux parce que le – après le vent, là, il y avait les soleils qui fallait pour que ça soit le jour des gâteaux.) Ma mère elle a dit en riant, en apportant les gâteaux, elle a dit : « Ah ben, ils ont tous disparu hein ! Peut-être que c’est le vent qui les a emportés ?! »

Après on est allé voir là où ils étaient installés, plus tard.
Et il y avait, heu il y avait encore toute la trace de leur passage parce qu’ils étaient restés quand même longtemps hein et les feux étaient encore construits, il y avait.. En effet il y avait un grand grand grand Cercle de feux – sept mille feux…

– Eh bien, je peux vous dire aujourd’hui que ce Cercle de sept mille Feux il chantait tout seul ! –
.. Bien sûr on pouvait raconter que c’était le vent, mais c’est pas vrai : il chantait !
Parce que j’ai même reconnu une fois la chanson que je vous ai chantée tout à l’heure..

– Et je sais pas si je vais oser vous dire ça mais (douce mélodie) j’ai un bracelet en or, là… Eh ben ce bracelet en or..! -Je vous le dis mais je sais pas si je l’ai déjà dit à quelqu’un-
(soupir) …Ben un matin je me suis réveillé : il était à mon bras, et j’étais super-content parce que j’avais l’impression que mon copain -celui qui avait la drôle de bouche et ..que j’aimais beaucoup- j’avais l’impression qu’il était venu pendant la nuit, qu’il était encore là avec moi. Et j’étais tellement content de le retrouver ! Tellement content qu’il m’ait parlé, dans sa langue que je comprenais pas !

Alors ce bracelet : d’abord je peux pas l’enlever parce qu’il est trop petit pour que je l’enlève. Il me serre pas d’ailleurs, il me gêne pas mais je peux pas – je peux pas le sortir de mon poignet… Je peux vous dire qu’il ressemble vraiment, complètement à celui que portait ce garçon ! Il y avait des petits signes, hein, sur le bracelet que lui il avait – je les avais vus : ben là aussi, c’est les mêmes ! (soupir)

Et c’est pas tout..! (soupir) Quand je fais du feu j’entends le Chant du Cercle des sept mille Feux dont je vous ai parlé. Où que je sois !…

la musique s’intensifie puis baisse, continue en notes mêlées aux paroles…

Je vous ai dit que j’ai cessé de vivre depuis longtemps et que je me sers des gens pour parler à travers eux. Alors bien sûr le bracelet vous ne le verrez jamais parce que je l’ai emporté avec moi… Je crois d’ailleurs que, quand je suis mort, quelqu’un a réussi à l’enlever de mon poignet – et donc ce bracelet il a continué à vivre si on peut dire.

Je peux même vous dire que je sais où il est- mais je ne vous dirai pas où, parce que j’ai compris que c’est un bracelet qui va exactement à la bonne personne… C’est exactement comme si mon copain, celui qui avait le bracelet et qui est parti -et qui me l’a donné comme ça pendant une nuit- c’est exactement comme si il continue à gérer le bracelet et à savoir à qui il faut le donner.

Vous me direz : « Comment tu as compris ça ? » Je le sais c’est tout.
Je le vois, donc je sais où il est, là, avec qui. Et c’est très bien, c’est la bonne personne… Tout ce que j’espère c’est que la personne qui a le bracelet elle peut aussi entendre le Chant des sept mille Feux – (soupir) ça, j’ai pas le pouvoir de le vérifier.
Ce que je sais aussi c’est que la personne à travers laquelle je vous raconte ça aujourd’hui, elle a pas le bracelet !.. Mais n’empêche j’ai confiance en elle. C’est pour ça que j’ai raconté des morceaux de mon histoire que j’avais encore jamais raconté avant.

…Ah, je vous ai pas dit mon nom : Romuald !.. “Romuald au Bracelet d’Or” bien sûr.
– Ah y en a qui ont voulu me le piquer à un moment hein, mais ils pouvaient pas. Il aurait fallu me couper le bras ! Personne n’a osé le faire, quand même… Juste, après ma mort : oui !

Moi Romuald je vous salue. Merci de m’avoir écouté, c’était un plaisir pour moi.

 

via Christine Anne K. le 18 mars 2015
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Co-Créateurs..  merci de votre Don

“Joies Exaltées de Haa” (Multi-Sources) : Féérie en ce Nouvel An – récit

Voici un Grand Cadeau pour nous tous qui a été programmé avec précision pour le soir du 31 décembre, navigant de fait ainsi sur l’Onde de Pensée collective et unifiée “naturelle” des Voeux de Nouvel An de notre Humanité conjointe – vous allez comprendre… Laissez-vous emmener, donc, dans les multi-niveaux de l’Evènement ci-dessous (Féérie, Divertissement, Extase ?) et dont cette fois Nous sommes décidément les acteurs !
…Bonne découverte et Heureux Nouvel An 2015  –  C.A.K

écouter >

un peu de musique vibrante

Holà ! …Amis Humains, où êtes-vous ?
Je vous cherche. Ecoutez-moi !
Seriez-vous si peu nombreux ? …Je ne peux pas le croire.
Entendez le Vent qui souffle et qui vous appelle..!
Il vous pousse : vous ne sauriez lui résister...

Il vous pousse en avant !
Ne reculez surtout pas, venez !
Holà !

quelques notes, hochet de graines, et un long son vocal

En voilà quelques-uns qui s’installent.
Mettez les petits là-devant oui. Oui, vous aussi !
Venez venez, il y a de la place pour tout le monde ! C’est grand ici, c’est immense, toute l’Humanité peut tenir, allez : entrez entrez, installez-vous !
Je souffle dans ma conque…

long son vocal d’appel…souffle

Bien…Nous commençons à le peupler notre chapiteau.
Entrez entrez !
Mon Cœur est grand comme l’Océan et comme la Multitude des Océans que vous n’imaginez même pas tellement elle est grande.
Mon Cœur vous contient tous ! Entrez entrez !
Entrez ! Et vous aussi là…Allez : les petits devant, les grands derrière, c’est mieux.
La dame là-bas elle a besoin de s’asseoir. Là : voilà ! Une belle place pour elle, elle le mérite !

petits sons vocaux brefs sur fond de musique

…Et voici que le premier éléphant entre. Majestueux, grandiose !
Il est, comme le veut la tradition chez certains d’entre vous, couvert de breloques.
Vous ne l’entendrez pas mais écoutez-le.
Admirez-le. Il est là pour vous !

une autre série de sons vocaux brefs

Il s’installe, voyez comme il se tient.
Je vois les petits dont les yeux brillent. Ils ne le lâchent pas des yeux.
Il est là pour vous mes Enfants, oui ! Il est là pour nous tous.

Aussi grand que soit mon Cœur, l’Éléphant lui-même a un Cœur aussi grand que le mien, sachez-le.

la musique reprend et accompagne les paroles

Quelques Jaguars sont pressés de se joindre à nous. Ne vous inquiétez pas, ils sont très très bien élevés… Mieux élevés que la plupart d’entre vous.

Et voici les Aigles… Si si – là-haut : regardez !
N’ayez pas peur, ils ne vont pas fondre sur vous, ils sont bien élevés aussi.

Les Serpents vous font-ils peur ? Nous pourrions les caser là aux pieds de certains d’entre vous, qu’en dîtes-vous ? ..Ou même sur vos épaules ?
Ah oui la dame là-bas, elle est d’accord. Mmm !
Êtes-vous charmeuse de serpents Madame dans une autre vie? – Non, même pas ! Elle a confiance la dame. Elle a raison.

Et voici quelques Ours.
Mmm, très polis aussi les Ours ! Ils ont même apporté du miel pour vous. Un grand-grand grand-grand-grand Rayon de Miel à partager entre tout le monde ! Est-ce que c’est imaginable ?
Mais oui : c’est réel !

Han ! Et le Phacochère, le voilà avec tous ses enfants… Et il fait un peu de bruit. Excusez-le, il ne pensait pas vous déranger mais il ne s’est pas rendu compte.
Là – vous allez bien pouvoir vous caser tous avec lui n’est-ce pas ? Oui !
…Est-ce que vous vous rappelez la Conférence des Oiseaux ? (*) Eh bien vous savez, ils étaient tous entrés..! Nous allons donc avoir en quelque sorte la Conférence de tous les Êtres vivants de votre Planète.
Il y a même l’Océan qui est là avec ses innombrables Créatures, y compris ses Créatures des Profondeurs que vous ne voyez jamais, que vous ne connaissez pas et qui sont si étranges à regarder.
– Comme par hasard, l’une est visible…

quelques notes vibrantes rythmées…
et de petits tapotis légers réguliers qui se poursuivent avec les paroles :

Un grand Silence est nécessaire.
Recueillement… -Vous aurez les rafraîchissements plus tard !-

Vous n’avez pas oublié n’est-ce pas que c’est le Soir du Nouvel An ?! – Hé oui !

encore des tapotis

Le plus beau Réveillon que vous puissiez connaître tous ensemble !
Multi-niveaux également…
Hé, il y a un petit groupe qui rigole là-bas en disant : “Il y a les visibles et les invisibles !”
Hé oui..! Hé oui, on peut dire ça comme ça.
Vous, vous faites partie des visibles ou des invisibles, vous là ? – Hé oui, vous êtes des “visibles” c’est ce que vous croyez !
Eh bien maintenant : est-ce que la Féerie peut commencer ?

Cette Féerie…
– Ou bien est-ce un Divertissement tout simplement ?
Ou alors une Extase considérable..!?  A vous d’en décider. –
…Se nomme : les Joies Exaltées de Hâa. Et c’est une Représentation unique, à laquelle reconnaissez que vous avez tous été invités, accueillis.
Le Spectacle c’est Vous qui le faites, je crois.
Moi qui vous parle je suis simplement là pour vous parler.

Mais voici que les petits enfants qui sont là se sont déjà mis à danser et à faire leur petit “Pestacle” ou leur Grand Spectacle. Leur Joie est éclatante et leurs mamans se sont mises à danser avec eux. Les Papas aussi.
Bref ça fait du monde déjà !… Il reste quelques timides…

Ceux qui ont blagué sur les visibles et les invisibles, là : qu’est-ce qu’ils font ?
– Ah non, il n’y a pas d’alcool ici hein ! Ç’est pas…C’est vraiment pas utile.
Ça serait même une sorte de faute de goût, franchement ! –
(Ils viennent de s’apercevoir que leurs canettes de bière contiennent quelque chose qui n’a pas du tout la saveur, et le reste)… C’est pourtant très bon ce qu’il y a dans vos canettes de bière maintenant : c’est meilleur. Ça vous fait beaucoup de bien de le boire !
Ah du coup, tiens…Partagez, oui !
Offrez-en à tout le monde !.. Mais voilà, oui !

Aah…Un peu de musique ?

petite séquence musicale (au balafon)

Le Bal est immense.
Les jaguars dansent avec les dames, les lions et les tigres s’occupent des oiseaux.
Les éléphants occupent le terrain pour que les serpents puissent jouer avec les enfants. La cohorte invisible mais très présente des nombreuses créatures que vous ne voyez jamais mais qui sont là, s’amusent à entrelacer leurs pas et leur pensées avec les vôtres, à vous qui croyez être visibles. C’est très amusant !

La Boisson, comment s’appelle-t-elle cette Boisson ?.. C’est à vous de la nommer. …”Ambroisie” ? – Pourquoi pas !
– Mais l’Ambroisie ça n’était pas un peu alcoolisé, non ? Personne ne le sait ?..
Bref, cette Boisson circule et vous rend : les joues roses, le sourire joyeux, les yeux pétillants, la joie fleurie… Cependant elle ne vous alourdit pas n’est-ce pas?

 

Voici qu’à présent entre dans cette Assemblée, le Roi.
Quel Roi ? Il y a un Roi ? Chacun de Vous est le Roi.
Et si je vois que le Roi entre, c’est que Chacun de Vous est le Roi qui entre.
C’est comme si vous avez laissé dehors votre Roi, mais que ça y est vous pouvez L’endosser, L’être, Le porter, Le manifester, Le rire, Le jouer..!
Le Roi est là.
Il est heureux. Il est plénipotent.
Son regard balaye tout l’horizon avec joie et certitude.
Il est bienveillant, il aime.
Il attend la Reine.

– Pourtant la Reine aurait pu entrer en même temps que lui ou même avant lui – et peut-être qu’elle se pomponne un peu… Quelquefois Elles sont en retard comme ça pour des broutilles.-
Où est la Reine ?

Mmmmmmm !   Voilà qu’Elle arrive ! – Nous comprenons maintenant pourquoi elle avait un peu de retard…-
Mais quelle Splendeur cet attelage !
Ce Déploiement de mille Beautés qui tournoient et chatoient autour d’elle et la mettent en valeur, avec lesquelles sa Grâce se manifeste encore plus abondamment !
Elle rayonne d’Amour, de Beauté et d’Intelligence.
Bien sûr la Reine, c’est chacun de vous la Reine. Il n’y a pas d’exception.
La Reine a pris la main du Roi et d’un Pas conjoint, royal, ils s’avancent et se tiennent – Heureux, nobles et fiers. Humbles et bienveillants, posés. Royaux.

Bien !
Qui parmi vous a oublié de faire son entrée de Roi et de Reine ?
Y a-t-il des oublieux, des timides, des frustrés, grognons qui se dissimuleraient dans un coin, ne voulant pas jouer ? Y en a t’il ?..
Attention car les petits singes qui sont là vont vous trouver si vous vous êtes cachés ! Montrez-vous !
Ah ça y est je les vois !.. Hé bien voilà, eux aussi : Roi et Reine tout simplement.

La musique reprend et continue avec les paroles

Ce qui est très magnifique -et je me permets de le souligner !- c’est qu’il y a en même temps tous ces milliers et milliards de Rois et de Reines et seulement UN : Un Roi et Une Reine !
toux impromptue
Je tousse pardonnez-moi.
C’est que j’ai oublié l’Enfant !… Mais Lui, il arrive un peu après, c’est naturel.

Car, dans les Joies Exaltées, l’Enfant bien sûr est Celle qui surpasse !
Celle qu’on attendait – mais qu’on n’attendait jamais aussi extraordinaire que lorsqu’IL arrive véritablement..!

Voici donc que l’Instant où l’Enfant peut faire son entrée approche.
Il faut que tout le monde soit prêt.
Chacun de Vous, Chacun de Vous est cet Enfant.
Soyez prêts ! Vous devez être le plus beau, le plus surprenant, le plus attendu et inattendu. Dépassant toutes les Espérances, produisant le Miracle de sa Présence..!

Chacun de vous est Cela dans un instant. Il faut que tout le monde soit prêt pour que Cela arrive – et en même temps lorsque l’Enfant arrive il surprend : car même si il est attendu, même si il est en gestation, même s’il est en naissance, l’Instant précis où vraiment IL est arrivé surprend – soit il arrive trop tôt, soit il arrive trop tard, soit – etcetera..!
…Donc nous sommes tous suspendus à cette Entrée.
Est-ce qu’elle tarde un peu ? Est-ce qu’au contraire elle se précipite ?
Est-ce que nous sommes vraiment prêts à l’accueillir de toute notre Joie, notre Responsabilité, la Beauté que Nous sommes et que Nous lui offrons ?

Aaaaahhh ! Je sens que ça y est IL est là ! …Est-ce que vous Le sentez ?
– Est-ce qu’IL est arrivé complètement ?
Est-ce que rien ne lui manque ? Est-ce qu’IL a tout ce qu’il faut ? –
Est-ce que votre Cœur reconnait le Sien ? Est-ce que Chacun de Vous se reconnait être cet Enfant si merveilleux, si unique, si splendide, si plein de Promesses, si parfait, dans l’instant même où sa venue est certaine, manifeste, claire et visible !?
– Oui !!

Nous offrons cet Instant mes Très Chers à l’Ensemble que Nous sommes – que Vous êtes Tous les uns avec les autres, parmi les autres. Vous qui ne faites qu’UN tout en étant cette immense Multiplicité réunie dans la Vastitude de mon Cœur et de celui de Chacun.

Je vais vous chanter un peu Ce qui se produit en moi :

Long chant tranquille et simple, enveloppant…

.
Le Soleil s’élève, apparaît sur un Horizon que vous connaissez, mais qui cependant est neuf en cet Instant-là car l’Enfant que Vous êtes – ainsi que le Roi, que la Reine…
Que le Sage, que le Prophète, que le Mathématicien, que le Musicien, que le Gardien des Troupeaux, que le Chanteur et le Gardien des Fleurs, et bien d’autres encore que Vous êtes, Tous voient ce Soleil comme pour la Première Fois.
Car la Venue de l’Enfant Vous transfigure dans tous ces Aspects-là pour vous ramener à cette seule et unique Essence qui permet Tout, qui vous offre Tout.

Et c’est le plus beau cadeau que vous puissiez partager Tous Ensemble
En cette immense Assemblée où je vous ai réunis par mes quelques paroles,
Par la Joie de vous faire venir, et par l’Immensité offerte par la Capacité de mon Cœur qui n’est autre que Celle du Vôtre.
– Mais ça il y en avait parmi vous qui l’avaient oublié.-

Le Soleil donc s’élève.
…Je n’ai pas grand-chose d’autre à vous dire car j’aimerais à présent vous laisser ensemble dans cette intimité entre Vous, avec Vous, parmi Vous…
Moi j’ai fait mon travail : je vous ai rappelé que vous deviez et pouviez vous réunir.
Je souhaite à présent prendre ma flûte quelques instants
Et puis peut-être m’éloigner pour Vous laisser entre vous.

Chant de flûte joyeux, léger

Jouez bien ! Soyez bien.
Ensemble, Tous Ensemble !
Rappelez-vous ces instants !
Ne mollissez pas devant cette journée et cette année qui commencent
Car vous êtes les Rois, les Reines et les Enfants Princiers de Votre propre Essence partagée.

Je vous salue, Moi qui n’ai pas de nom.
Vous pouvez m’appeler de tous les Noms qui vous plaisent : je les accepte tous sans exception
Car je crée, j’englobe, je fais, je disparais.
Je suis toujours là, j’aime, je reçois, je donne.
Je produis, je détruis aussi.
Cela est mon Privilège et mon Jeu, mon Essence
Et je m’incline devant la Beauté Infinie de la Création dont je ne suis qu’un petit rouage Juste à ma Place durant quelques petits Instants de Vie.
Je Vous salue.

Alleluia.

via Christine Anne K. le 31 décembre 2014
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Grand Merci pour vos dons co-créateurs (clic)
et joyeux nouvel an à chacun ! 

 

(*) La Conférence des Oiseaux (titré aussi “le Langage des Oiseaux”) par Farid Ud’din Attar – fameux texte poétique soufi existant en nombreuses éditions.. NdR

.

Les 3 Faces de l’Un et le Tout-Offrant – Récit

écouter >

 

Coups de gong et frottés légers se mêlent à quelques notes de musique.

Et le Livre s’ouvrit.
La page est marquée.
Le Chant qui s’impose tout d’abord, le voici :

Long chant mêlé de quelques frottés de graines

L’histoire est longue dès lors que cette page s’est marquée et imposée.
Mais nous allons la résumer – si c’est possible, car après tout elle est belle.
Et ses nombreux détails ne font que la parer.

Voyons donc :
Un jeune homme se présente. Il s’appelle Roffa ‘Dz.
Il est là, les bras ballants, il attend que l’Histoire commence…

Mais il marche, avec un petit pas de danse de temps en temps, et il espère ainsi se rendre vers une Bien-Aimée qu’il ne connaît pas encore beaucoup mais qui excite son imagination et fait vibrer son cœur très fort – cela le surprend, même.

Roffa court presque !
Roffa se réjouit, face aux étoiles, au soleil, à la Beauté qui l’environne sur la route poussiéreuse parmi les montagnes…
Les rivières chantent.
Sa route est longue car la Bien-aimée en question n’est pas proche.

– Elle est même ridiculement loin : le mot “ridicule” est là, dans le livre… Car en effet quel sens cela a-t-il vraiment de chercher à rejoindre pour un coup d’œil timide et hardi une Bien-Aimée qui soit si loin ?!

Roffa lui le sait.

Quelques notes de musique, qui se poursuivent avec le récit :

Il n’est que Certitude en lui.
…Et lorsqu’il rencontre un Lion, il s’exclame :
« Laisse-moi passer Ô Lion, car je suis dans l’attente de parcourir ce long chemin pour aller voir cette Bien-Aimée dont j’ignore encore le prénom ».

Le Lion est impressionné, et lui cède le passage. Mais lui dit quand même :
« Je pense qu’elle s’appelle Mélie ».

« Ah bon -dit Roffa- ..Mélie ? »
Il s’arrête :  « Mais comment le sais-tu ?».
Le Lion lui répond : « Oh c’est facile : je lis dans ton cœur, voyons ! ».

Et le Lion s’éloigne d’un pas nonchalant et lourd.
Il aperçoit sa Lionne au loin. Il la chérit.

La musique se poursuit

« RRRoâ… » dit le Lion, tendrement, en approchant sa Lionne Bien-Aimée qui allongée dans la poussière, le regarde de la profondeur de ses yeux jaunes, aimants – et mystérieux.

Elle lui dit simplement : « Tu aurais dû dévorer ce jeune homme ! ».
Et le Lion lui dit : « Mais non. Mélie m’a arrêté ! …Mélie est la Beauté parfaite vers laquelle il court. Je ne peux pas arrêter cette course comme ça ! »

Et la musique se poursuit…puis s’arrête.

La nuit tomba, bruissante, murmurante, chaude, peuplée d’une Vie qui n’appartient qu’à elle – où les insectes courent et se roulent dans le sable, les plantes frémissent attendant la rosée du matin… Et les roucoulements des oiseaux de nuit qui font bouffer leurs plumes dans la pénombre…

Le Lion et la Lionne contemplent un certain temps la Lune avant de s’assoupir quelques instants – pour aller chasser ensuite à pas feutrés dans les herbes hautes où le Vent joue également de ses Chants…

…Le jeune homme, lui, n’est pas fatigué.
Il s’est assis auprès d’un arbre quelque temps pour se reposer un peu et manger (car il n’a pas oublié de prendre des provisions).
Puis il est reparti, exalté !
La Beauté de la Lune amplifie son exaltation. Il est fou..!

La musique reprend et se mêle à ceci :

– La page du Livre ne dit pas comment il a pu rencontrer cette Beauté lointaine vers laquelle il se rend avec tellement de passion. Nous ne le saurons sans doute pas…-

La musique continue, seule

– Ensuite il manque une page…

La musique s’arrête

…Est-ce volontaire ou est-elle partie par accident ?

La musique reprend avec le récit

Ma foi, cela n’est pas indiqué !-
…Mais nous retrouvons notre jeune homme Roffa auprès d’un moine.

Il s’avère qu’il n’a pas pu rencontrer sa Bien-aimée – Toux
Soit il a été mal aiguillé, s’est trompé de destination ?
Soit tout simplement il ne l’a pas trouvée là où il pensait la trouver.
Et pourtant il a cherché…
– Ce n’est peut-être pas une page qui manque : c’est peut-être deux..-

Toujours est-il que, non pas le cœur brisé -car il espère encore- mais disons : ayant acquis un peu de maturité sur la route à présent, il a fait halte auprès de ce moine (dont nous ne savons pas non plus comment il l’a rencontré). Ce moine porte une capuche.

Fond sonore rythmé pendant la suite du récit

Le jeune homme le regarde.
Le moine se sent investi d’une certaine autorité parce qu’il est moine.
Et de ce fait il pense qu’il est naturellement plus sage que le jeune homme qui est en face de lui. Il le regarde donc d’un air bienveillant, tranquille.
Il l’a invité pour la nuit dans son refuge. (Est-ce que c’est un ermite ?.. A mon avis, il fait juste une petite retraite, il n’a pas l’air d’un vrai ermite).

Et il dit au jeune homme : « Sais-tu, Roffa, que derrière cette porte, là, si tu le mérites, tu pourrais contempler les Trois Faces de l’Un ! ».
Il n’en dit pas plus.
Il est content d’avoir dit cela… Il attend de voir quel effet vont produire ses paroles hautement significatives et hautement mystérieuses – dignes d’un Moine tel qu’il est !

Roffa baille parce qu’il est fatigué et parce qu’il a bien mangé, et répond au moine : “Je ne sais pas très bien de quoi tu me parles. Je sais que la face de ma Bien-Aimée occupe mon esprit comme une obsession et que ces Trois Faces de l’Un dont tu me parles ne m’apparaissent pas comme quelque chose de plus important…Mais peut-être, ajoute-t-il, ne suis-je qu’un ignorant. Auquel cas je m’inclinerai devant ton savoir “.

Le moine savoure cette réponse.
Il ferme les yeux, il sourit, les mains croisées sur son ventre.
Il prend une inspiration, tranquille, et dit au jeune homme : « Bien. Je te propose de méditer un peu là-dessus. Car sache que les Trois Faces de l’Un sont un cadeau que tu ne rencontreras pas une autre fois dans ta vie…. Et s’il advient vraiment que la pensée de ta Bien-Aimée te détourne de ce cadeau merveilleux, tu devrais y réfléchir à deux fois.
Je te laisse donc méditer cela… Passe une bonne nuit, je te verrai demain ».

Le moine va donc très certainement se coucher – car j’avoue ça n’est pas dans le texte, mais je peux vous le dire car il y a une petite bande-son de temps en temps : on l’entend ronfler au bout d’un moment – Rrr.., rrrr…, rrrrr.. (et même pire que ça, c’est un moine dont le sommeil est franchement bruyant.)

Long chant en langue stellaire interrompu par de petits coups répétés

“Quels sont ces coups qui ont interrompu la chanson?!
C’était la voix de ma Bien-aimée, se dit Roffa. J’en suis sûr !
Comment a-t-elle fait pour chanter d’aussi loin ? Moi qui ne l‘ai pas trouvée, moi qui l’ai cherchée ! Elle ne s’est pas montrée, ou bien elle n’a pas su que je venais, ou bien elle était vraiment ailleurs !.. Et voilà qu’elle chante pour moi ! Et quels sont ces coups qui ont interrompu son chant ?
– Peux-tu te remettre à chanter si tu t’appelles Mélie? …Ou si tu ne t’appelles pas Mélie ?
…Je t’écoute !!! »

mêmes petits coups répétés

« J’attends que tu chantes, s’il te plaît ! Si tu savais comme mon cœur est comblé de t’entendre ainsi ..!»

Le chant reprend
Raclement de gorge

La voix s’arrête.

« Aah !» Le jeune homme soupire.

 petits coups répétés encore

« Quels sont ces coups ? » Il regarde autour du lui.
Le moine a cessé de ronfler, heureusement.
Le silence de la nuit est riche de bruits silencieux mais très présents.
Aussi le son de ces coups est très porté par ce tapis de silence si habité.
Et la voix qui a chanté l’était également.

« Oh s’il te plait, chante encore ! »

quelques coups répondent

“Pense aux Trois Faces de l’Un” -lui répond la Voix-
“Car le Chant n’est pas celui de qui tu crois.”

 encore des coups répétés

Roffa est très perplexe.
Des sentiments se heurtent en lui : tristesse, incompréhension, joie en même temps, curiosité, lassitude… Il hésite à repartir immédiatement ou à se coucher.
Puis il pense aux Trois Faces de l’Un et à la porte que le moine lui a montrée.
Elle est là, cette porte, un peu dissimulée… Le genre de porte que l’on ose absolument  pas aller toucher car, derrière, il y a forcément quelque chose d’impressionnant. C’est tout à fait saisissant..!
Mieux vaut l’ignorer.

Le Chant reprend… puis encore les coups

Roffa se demande si la nuit va pouvoir être suffisamment tranquille.
Car ce Chant le trouble énormément chaque fois qu’il recommence; et puis les coups qui l’interrompent non seulement le rendent un peu nerveux, mais lui donnent aussi un sentiment d’inachevé…

Le Chant est inachevé, bien sûr – mais il sent qu’en lui-même un certain inachèvement le taraude tout d’un coup.
Et voilà qu’il se met à réfléchir et à penser à ces Trois Faces de l’Un dont il ne comprend même pas très bien ce que cela signifie véritablement…

La musique reprend, se fait de plus en plus forte, pour se terminer par des coups

– Un bout de page est arraché…-

…Un deuxième moine apparemment est entré – comme ça en pleine nuit, pour se réchauffer. Ou parce qu’il est arrivé.

Toux

Est-ce que c’est le moine qui a toussé ou c’est Roffa ?
A moins que ce soit la Voix qui chantait..? Je ne peux pas vous le dire.
– Le deuxième moine est allé s’allonger auprès du premier…-

Musique

Toutefois avant de s’allonger, il a regardé le jeune homme, Roffa – Roffa ‘Dz.
Et lui a dit avec beaucoup de compassion et de véritable bienveillance : “Jeune homme, tu as la chance en cet endroit d’avoir devant toi la porte qui permet de contempler les Trois Faces de l’Un. Sache-le et médite cela ! Je te souhaite une bonne nuit.”

La musique reprend et se mêle au récit

– C’est donc ce qu’il a dit avant de se coucher auprès du premier moine ! –

La musique continue et s’amplifie pour finir par un grand bruit

Un grand bruit émane à présent de derrière la porte ! – vous venez d’en entendre un échantillon –
Apparemment les deux moines dorment très bien.
Et le jeune homme, ma foi, semble être dans une forme d’extase ou de transe où la pensée et le tourbillon émotionnel relatifs à cette Bien-Aimée s’entremêlent avec ce qui le trouble dans l’instant, là où il se trouve – cette Voix, ces coups frappés, cette porte, ces bruits qui après la Voix se manifestent et cette insistance à lui faire comprendre que les Trois Faces de l’Un, c’est là – alors qu’il n’a rien demandé (…ça c’est moi qui l’ajoute).

La musique reprend toujours de plus en plus forte

Mais quel vacarme !!!

La musique se poursuit, tonitruante, puis s’arrête.

Roffa n’a toujours pas osé s’approcher d’un millimètre vers la porte dont nous avons déjà parlé.
Il est un peu intimidé aussi par la présence des deux moines.
Il a peur d’être observé. Il n’ose pas s’en aller. Il n’a absolument plus sommeil.
Il décide de prier. Pour demander conseil sans doute (ça c’est moi qui le dis aussi).

Long chant lent et mélodieux accompagné de quelques notes de musique sur la fin

Cette fois, il est de toute évidence éclatante que la Voix vient de derrière la porte !

– Est-ce que je tourne la page ?..Oui, on y va ??-

-le bruit d’une page qui tourne-

Roffa s’est approché de la porte…

reprise des coups répétés, avec quelques notes de musique entre les séries de coups

…Cette page-là est glissante.
C’est comme si vous partez du haut de la page : y a le texte – et puis  Zzzzuit ! vous arrivez en bas !.. Impossible de lire les lignes autrement qu’avec cette glissade.
Donc je ne peux pas vous dire ce qui est écrit mais, arrivé en bas :
…Roffa a passé la porte.
(Comment il l’a ouverte, comment elle s’ouvrait, quelles émotions, quels sentiments, quelles résistances-tout-ça a-t-il traversé? Facilité, difficulté, bruits? – Rien du tout : elle est ouverte !..)

La musique reprend et continue très doucement pendant la suite du récit

 

Derrière la porte -et c’est très surprenant- c’est un immense espace frais et sombre, accueillant, mais où il ne voit rien, du moins peut-être pour commencer…Il n’y a plus tous ces bruits. Le Silence est très vibrant, très agréable – et en même temps très vide.

La porte s’est refermée – car elle ne reste pas ouverte, cette porte. On ne sait même pas comment il l’a ouverte…Voyez c’est un secret, là : la page est glissée, impossible de savoir comment on l’ouvre.
Donc : une fois qu’il est de l’autre côté, elle est refermée !

Et voilà que le Lion (ça alors !) passe.
Roffa le voit à peine (et je pense que le Lion lui-même se voit à peine lui-même.)
Mais le Lion passe et simplement dit à Roffa :
« Bienvenue. Si tu veux contempler les Trois Faces de l’Un, tu es sur le bon chemin »
Et puis -apparemment- il disparaît.

Roffa est tout à fait, à la fois intéressé et perplexe.
Quand il pose le pied par terre (parce qu’il ne voit pas le sol) le contact est, ma foi, moelleux, ferme en même temps, plutôt agréable. Il n’a donc pas trop d’appréhension à s’avancer. Mais tout de même, si il y voyait quelque chose ce serait un peu plus simple, n’est-ce pas. Alors il chante pour se donner du courage.

Chant d’abord en langue stellaire puis qui se finit par :
« Réponds moi, toi qui as chanté, je t’écoute, vas-y, ha !… »

Et puis il se tait.
Ah? Il y a un écho.
Cela lui indique que cet espace a un écho : il est très grand…
Il s’avance doucement et il sent que l’Amour qu’il ressent pour sa Bien-Aimée redevient vivace, là en lui.
– Car il l’avait quand même un peu oubliée dans toute cette histoire de passer la porte, et d’avoir le courage d’entrer et de découvrir ce qui était derrière… Mais là, son Cœur est plein d’elle de nouveau !

Il essaye de se rappeler du coup ce qu’il sait d’elle, car il aimait tant à se le répéter en marchant vers elle : le peu de chose qu’il sait d’elle – pas compliqué à se rappeler, il n’y avait pas grand-chose..!  Eh bien là, il ne se rappelle plus !
Juste, il ressent cet énorme Bonheur et Feu d’Amour qu’il avait juste entraperçu d’ailleurs en lui-même pour elle : et là c’est devenu énorme.
Il en est bouleversé, heureux, plein de gratitude. Il s’agenouille et il dit..

– Je ne vois pas bien le texte, là. On ne peut pas lire ce qu’il dit… C’est à moi de l’inventer alors ?.. Oui, c’est à moi de le formuler – moi qui vous raconte tout ça –

…Alors il dit :
« Je T’aime, je Te veux !
Mais je veux surtout être à Toi, je veux disparaitre en Toi !
Je sais que l’Ultime de ce que je cherche, c’est Toi, telle que je Te ressens, là.
Telle que tu m’écrases de ta Beauté, de ta Splendeur.
Je ne sais plus qui Tu es – et je ne sais plus très bien qui je suis, mais prends-moi !
Je serai tout ce que Tu voudras. Si c’est pour être près de Toi je suis prêt à tout. Prends-moi avec Toi ! »

Et il se laisse emporter par la Vague énorme de ce qu’il ressent… Il n’y a pas de mot pour décrire cela n’est-ce pas, juste un Silence. Ecoutez bien.

Silence vibrant

Au loin, très loin, le vent chante dans les cimes des arbres.
En toute discrétion les Beautés de la Nuit et du Jour se rejoignent pour ne faire qu’Un et tourner à l’infini dans le ciel de cet endroit-là qui n’est cependant qu’un mirage.
De même que cet Amour pour cette inconnue qu’il n’a jamais vue est également un mirage..!
Mais ce qu’il ressent là existe. Ce qu’il ressent là le fait exister ! ..Et peu importe s’il ne voit rien autour de lui, car là il est et nulle part ailleurs, et nul autre que ce qu’il est, à cet instant-là, pleinement..!

Alors se révèle en lui, devant lui comme un visage indescriptible, la Première des Trois Faces de l’Un : les larmes coulent de ses yeux, son cœur est immense comme une infinité d’océans. Il s’avance. Il a les bras ouverts. Il rit. Il exulte.

Il ne pense plus à tâter le sol sous ses pieds ni à s’interroger sur ce qu’il ne voit pas dans l’espace autour de lui car devant lui il voit à présent révéler la Seconde Face de l’Un – qui n’est autre que la Première mais qui cependant se révèle après et non en même temps et qui, Elle, lui procure encore plus de joies, d’infinités, de tremblements de tout son être et de révélations de sa propre Vérité.

Il a les yeux grands ouverts bien qu’il ne voit rien autour de lui car tout à disparu.
Ses narines frémissent et sa bouche aussi. Il sourit. Il est tout ouvert. Il est resplendissant de confiance, de liberté, de foi, car devant lui il La voit : se manifeste doucement, chantant, la Troisième Face de l’Un qui n’est autre que la Première ou la Deuxième – mais qui Seule lui apprend ce qu’est l’Un. Car face à Lui, il se découvre comme n’étant que le reflet de lui-même en ce qu’il croit être.

Et n’étant que là pour, à cet instant unique, contempler Cela et être dans toute la plénitude entière, complète, infinie, de Ce qu’il est juste dans cet instant-là.
Et son cœur est immense de joie tranquille, de certitude, et il sait que la Bien-Aimée qu’il a cherché n’était autre -à présent- que Ce qu’il découvre en lui.

Il s’est arrêté…

Long Chant – d’abord sans puis avec accompagnement de musique. (Le chant s’amplifie puis la musique s’arrête, le chant faiblit puis s’arrête.)

Silence vibrant

 

– J’ai tourné plusieurs pages et j’ai moi-même perdu le fil. Ces pages étaient blanches.
Et le chant n’était que ce qui me permettait de continuer et m’avait envahi au point que je ne savais que tourner ces pages blanches. –
Mais à présent : l’Histoire on dirait reprend. Toux

 

Roffa… Est-ce bien lui?
Est-il devenu moine ? Je ne crois pas.
A-t-il trouvé sa Bien-aimée ? Je ne sais pas.
Il a gagné en Sagesse, en Maturité. Il rayonne de Douceur, de Sagesse, de Magnificence intérieure.

Il s’avance sur les routes.
Et il offre à ceux qu’il rencontre son Regard, sa Voix, ses mains ouvertes.
Et lorsque les gens lui prêtent un peu attention il leur dit :
“Je t’offre, Bien-Aimé inconnu, le Secret en moi des Trois Faces de l’Un, Tout-Offrant.
Je suis, par là-même, le Tout-Offrant qui Le sert, et je t’offre cette Expérience.
…Veux-tu me suivre ?”

Et si tel ou tel de temps en temps l’a suivi, ils n’ont pas suivi très longtemps, car cela n’était sans doute pas la peine. Ils ont glané ce qui en leur propre instant était ce dont ils avaient besoin.

A-t-il retrouvé sa Bien-Aimée pour lui offrir ce qu’il offre ainsi ? Vous aimeriez le savoir…
Eh bien moi à présent ça m’est égal, car je suis moi-même tombé sous le Charme de cette Rencontre Unique avec les Trois Faces, que j’ai essayé de vous faire partager.
J’ai moi-même suivi Roffa ‘Dz, et j’ai trottiné derrière lui ou auprès de lui – essayant de me compénétrer de ce qu’il avait, lui, absorbé et qu’il tentait si généreusement d’offrir à tout le monde.

Et ce Livre dont je vous parle, c’est sans doute moi qui l’ai écrit mais il y a extrêmement longtemps.

J’entends encore chanter.

Mélodie chantée, sans puis avec musique…

J’ai refermé le Livre.
Je préfère simplement vous laisser vous rappeler que la porte certes se trouve dans le Livre, mais n’a pas besoin d’être ouverte pour être traversée. Et lorsque vous désirerez contempler tout Cela, il vous suffit sans doute d’aller regarder en vous…Du moins je l’espère.
Je vous salue.

Alléluia

 

via Christine Anne K. le 27 novembre 2014
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Sept Piliers Enrubannés de Feu – Récit

écouter >

introduction en musique…

En ce temps-là, très chers Amis, venait de se produire une Catastrophe planétaire.
(Ce n’était pas la Terre je vous rassure ! Mais cela aurait pu y ressembler…)

Et nous jouions mes frères et moi, dans les décombres peut-être mais aussi dans les Jardins, qui par chance n’avaient pas cessé de produire leurs fruits !
Oh, que c’était compliqué pourtant de survivre..
Mais en tant qu’enfant, quelle importance quand on joue, n’est-ce pas ?

petite séquence musicale
puis des notes ponctuent les paroles…

J’étais l’aînée d’une grande Fratrie et j’en étais fière – moi la seule fille !
Chacun de mes Frères était un petit trésor pour moi.
-Même si certains pouvaient être assez casse-pieds, vous n’en doutez pas !-
J’avais donc un certain privilège…

…Je vois que j’ai commencé à parler “au Passé”. Mais quel est le sens d’un Passé? N’est-ce pas tout autant un Futur?
Car lorsque nous renversons le sablier, tout recommence.
Je ne sais plus – mais je joue.

Ce sont les Jardins qui ont tout permis.
Jardins de Feu, Jardins de Cristaux, Jardins d’Etoiles, Jardins de Fruits et Légumes.
Jardins… de ce qui n’a pas vraiment un nom plausible dans cette langue…
-“Batraciens” peut-être? Oui ! Batraciens, Reptiles…
Jardins réservés aux Dragons – mais dans lesquels nous savions nous introduire. (chuchoté) ..En douce !!

J’aimais beaucoup m’introduire dans le Jardin des Dragons -surtout lorsque la nuit n’était pas loin- et je chantais parfois.
Sachant que certain petit dragon, mon Ami, n’était pas loin.
…Et je l’entendais respirer quand je chantais.
Voici par exemple une des choses que j’aimais chanter :

chant simple et joyeux, avec son refrain

…Et ainsi de suite..!  Vous connaissez n’est-ce pas cette chanson.
– Non?? …Ah? Pardon… Bon c’est une chanson que nous chantons beaucoup, nous : tous les enfants la connaissent et puis les parents aussi.

Donc mon Ami ce petit dragon, il aimait bien que je chante cette chanson.
J’en chantais d’autres aussi, et lui donc je l’entendais respirer – je vous l’ai dit.
Ça faisait peut-être un peu comme ça:

plusieurs souffles flutés modulés : respirations ardentes du dragon

…Vous avez compris maintenant que c’est ça que j’aimais n’est-ce pas : l’écouter !
Pour cela j’avais besoin de ne pas être dérangée.

Donc mes nombreux Frères n’étaient pas là, il n’était pas question que j’en emmène un avec moi ! Je vous ai dit que j’entrais en douce dans ce Jardin, et je prenais toujours soin qu’aucun d’Eux ne me suive, ni même ne m’observe, lorsque je traversais les différents Passages, dont certains étaient interdits – car ils étaient minés figurez-vous ! Enfin c’est ce qu’on nous disait…( Je suis toujours là n’est-ce pas.)

un chant dansant avec tambour – puis des sons vocaux

C’est ainsi que j’ai grandi pendant cette période-là.
J’ai donc appris à cultiver dans ces Jardins -en particulier les Jardins de Feu et le Jardin des Dragons – des Facultés que sans-doute j’avais besoin de développer.

Vous me direz :
” Tout ça est bien joli !..Et alors ? Nous développons tous des Facultés, n’est-ce pas?
C’est quoi ton histoire ? Rien de très original pour le moment !!”
– …Ah bon, vous trouvez ? – soupir…  Je vais continuer quand même :

jeu musical intense et feu – un peu agressif

Je peux continuer si vous voulez ! Et –grognement– je ne raconterai plus rien d’autre..!
…Bon. Je sais que j’ai un peu mauvais caractère et que je me vexe !

Enfin c’était la Musique du Jardin de Feu : celle que j’aime bien!
J’espère qu’elle vous a plu.
Pour moi elle est très importante. C’est dans ce Jardin de Feu que j’ai appris à construire les premiers Piliers.
…Il y avait beaucoup de gens qui voulaient construire des Piliers, mais ça n’était vraiment pas facile et pour y arriver il fallait : du savoir-faire et puis un peu d’aide aussi, et de la Chance.

J’ai eu du savoir-faire.
Je pense que mon Ami le Dragon m’a aidée.
(petit rire complice)…En douce !

Et donc j’avais construit ces premiers Piliers en prenant du Feu – et puis aussi d’autres Choses dans les autres Jardins : quelques Légumes, un ou deux Cristaux…
– Ah!? Je n’ai pas parlé des Animaux – Si, j’ai parlé des Reptiles et des Batraciens..!

Enfin, lorsqu’ils ont vu mes Piliers -les autres- ils ont un peu fait la moue, parce qu’il y en avaient qui étaient jaloux.
– Mais ceux qui savaient vraiment les faire n’étaient pas jaloux : ils étaient fiers de moi tout simplement – …Et donc on m’a demandé un jour de participer au Chantier de construction des Sept Piliers.

Ces Sept Piliers vous vous en doutez étaient fort importants -à ce moment-là du moins- et ils servaient :
L’un à maintenir un endroit de la Voûte Céleste qui flanchait un petit peu,
Le second : à aider le premier Pilier.

Le troisième servait de Décor pour leurrer ceux qui auraient voulu faire des Bêtises par rapport à ce coin de la Voûte Céleste qui flanchait (et qui aurait pu avoir des fuites, ce qui n’était vraiment pas du tout recommandé).

Ensuite le quatrième Pilier, lui, servait à rassembler les Femmes principalement, pour qu’elles viennent chanter ensemble car cela maintenait le Fonctionnement de notre Monde et c’était donc tout à fait vital…. – Il y avait déjà un Pilier de ce genre, plus ancien, mais il avait vraiment besoin d’être remplacé.-

Le cinquième Pilier concernait les Jardins. Autour de lui les Jardins s’organisaient. Je ne peux pas l’expliquer très bien mais il permettait que tous les Jardins soient installés, fonctionnent, sans qu’aucun des Jardins ne prennent trop d’énergie par rapport aux autres – et il était donc tout à fait indispensable également.

Le Sixième Pilier était réservé à certains Savants. Je n’étais pas censée savoir ce qu’ils en faisaient ( j’avais ma petite idée mais je n’ai jamais trop pu la vérifier ).
En tout cas il était très très spécial, et même si je pouvais le construire je ne savais pas forcément ce qu’ils allaient en faire… En tout cas, il était dans un Matériau que vous pourriez croire du cristal mais qui était un Matériau de Synthèse, très vibrant, et qui demandait beaucoup beaucoup d’attention, de soins et de savoir-faire – et de Chance.

Enfin le septième Pilier était Musical.
Ça ne s’explique pas, n’est-ce pas, vous avez compris : c’est indispensable dans une Architecture comme ça, vous en conviendrez. Car bien évidemment, vous n’ignorez sûrement pas qu’une telle Architecture est totalement solidaire, mais que Chacun de ses sept Piliers ne peut exister sans les autres et qu’inversement les autres ne peuvent pas exister sans Lui… (Vous le savez, n’est-ce pas?) – Ça n’est pas très original non plus.-

…quelques respirations fort présentes du Dragon

– O Toi mon Ami Dragon je t’aime !!!

…Il m’a beaucoup aidée pour construire ces Sept Piliers.
– Car, entre nous : je n’en menais pas large quand même ! J’avais un petit peu bluffé au moment de la confrontation avec les autres Techniciens possibles. C’est moi qui avais remporté le suffrage. Je savais que je pouvais le faire mais bon, voyez : j’avais quand même sacrément le trac ! –
…soupir…  J’ai commencé par le Pilier Musical en fait – parce que c’est comme ça qu’il fallait faire.
Je vais vous donner un petit exemple de ce que j’avais mis dedans :

…une mélodie agréable et complexe, entrainante…

…Etc – sur le même Thème, avec des développements..!

Quand j’ai terminé ce Pilier, je l’ai scellé avec du Feu, un Ruban de Feu…C’était ma Technique. Les autres faisaient un peu autrement mais moi c’était ma Technique, je l’avais expliquée, il n’y avait pas de surprises. Et du coup mon Ami Dragon pouvait ainsi contribuer – d’une façon très très spécifique évidemment, vous vous en doutez, en respirant un peu.

vives respirations du Dragon

Ensuite j’ai fait le Pilier des Jardins.
C’était un plaisir ! Vous avez compris à quel point j’étais familière avec les Jardins, à quel point ils avaient compté dans ma première jeunesse.
Cela nous a pris quelques décennies de travail et le résultat était tout à fait magnifique. Quand il a été prêt, il y a eu une Inauguration – et juste la veille de l’Inauguration, je l’avais scellé aussi de Feu. Inutile de dire que mon ami Dragon n’avait pas cessé d’être à mes côtés.
– …Vous voulez l’entendre, encore !?

 respiration brève du Dragon

…Voilà.
Ensuite, je ne me rappelle pas très bien dans quel ordre j’ai tout fait.

J’ai fait le Pilier pour les Savants, ils étaient pressés. (Peut-être même que je l’ai fait en même temps que celui des Jardins parce qu’ils étaient pressés de l’avoir.)
…Je ne peux pas vous dire ce que j’ai fait puisque c’est très confidentiel..(soupir)… J’ai eu un Effacement de mémoire après l’avoir fait – comme ça tout allait comme ça devait.
Je l’ai scellé de Feu, oui ça je m’en rappelle. Mais ma foi je ne sais même pas s’ils ont gardé ce que j’avais mis comme Scellement de Feu puisque, je vous dis : je n’y ai plus du tout eu accès après. Juste les Savants…(soupir)

Le Pilier des Femmes était très important.
Et pendant que je construisais les autres, elles avaient continué à venir chanter auprès du Pilier traditionnel.
J’ai donc fait de mon mieux pour leur faire un très très beau Pilier. J’ai employé beaucoup beaucoup de matériaux nobles, de Fleurs, d’Etoiles, de Cristaux, de Légumes, quelques Lézards par-ci par-là, et d’autres…
Du Feu bien sûr… –voix confidentielle : De la Bave de Dragons !… Mais ça je ne l’ai dit à personne. Je peux vous le dire parce que vous êtes loin !..-

– Et voici le Chant qui a eu lieu pour la première fois autour de ce Nouveau Pilier des Femmes – que j’avais bien sûr ceinturé de Feu avant cela, lorsque je l’avais terminé.

beau Chant lent intense

Ainsi notre Monde fut maintenu, avec ce Nouveau Pilier des Femmes dont j’étais très fière. Et moi aussi je venais chanter lorsque c’était mon tour.

…Je ne vous ai pas parlé des deux premiers Piliers qui devaient soutenir ce coin de la Voûte Céleste qui flanchait un peu, mais bien sûr je n’avais pas attendu tout ce temps pour les faire – car cette histoire de fuites possibles il fallait s’en occuper assez vite n’est-ce pas ! (Il y avait eu quelques fuites d’ailleurs mais c’était sans gravité : juste certains enfants ont été frappés d’une sorte d’amnésie et sont devenus de Grands Fous célèbres, et respectés, dont notre Roi avait grand besoin d’ailleurs pour le conseiller.)

Ces deux Piliers donc, ont été solidement faits.
L’un supportant l’autre, je vous le rappelle : ça valait mieux.
Et là aussi le ceinturage de Feu que j’ai réalisé était une véritable avancée technique pour justement gérer ce genre de problème.
– Est-ce que ça arrive chez vous de temps en temps?… Non??!…
Enfin, vous ne savez pas – peut-être que ça arrive?!.. Vous êtes sûrs que vous ne savez pas ?! – Holaa – moi je me méfierais un peu – Mais bon, enfin il y a des gens qui s’en occupent je pense? – Hum…

Bon enfin toujours est-il que chez nous voilà comment ça s’est passé : il faut que je vous donne un peu la mémoire de ce ceinturage de Feu-là.

une série de respirations vives et actives du Dragon

– Avouez que ça le méritait, n’est-ce pas !!

Je n’oublierai pas de vous parler du Pilier dont je n’ai pas encore parlé – le Pilier servant de Décor pour leurrer ceux qui risquaient de faire des Bêtises.
Celui-là était d’une extrême importance.
Et en fait je n’ai cessé de le rénover, de le perfectionner, de le mettre à jour, tout au long de la construction des autres Piliers.

Il était composé d’une quantité de Leurres mouvants qui se déplaçaient avec la lumière et le vent, renvoyant des miroirs à ceux qui s’en approchaient – et qui ainsi se voyant eux-mêmes se mettaient à se contempler inlassablement car ils se trouvaient si beaux qu’il n’arrivait plus rien d’autre dans leurs actes ni dans leurs pensées que de se contempler, jusqu’à ce que le vent tourne et que le miroir bouge un peu… Alors ils avaient complètement oublié ce qu’ils voulaient faire avant, et ils repartaient un peu penauds en se disant qu’ils avaient des choses à faire et qu’ils devaient être en retard.
Il y avait ça.
Il y avait d’autre part des Volutes d’Illusions drapées, brodées, serties, dentelées, qui s’élançaient autour de ce Pilier : montant, descendant, tournoyant, et dans lesquelles se prenaient là aussi les Pensées et les Actes de ceux qui auraient pu faire des Bêtises.
Là ils se croyaient carrément “Maîtres du Monde” car ils jouaient à n’en plus finir dans ces entrelacs avec beaucoup de plaisir, et ils acquéraient véritablement une habileté sportive, acrobatique, de haute-voltige. Et ils ne s’en lassaient pas. Et de ce fait, n’est-ce pas, ils ne pouvaient plus faire de Bêtises – jusqu’au jour encore une fois où, comme les autres ils retombaient et s’en allaient un peu penauds, en se disant qu’ils avaient oublié qu’ils avaient des choses à faire.
Il y avait également des Sons.
Des Sons extrêmement jolis, qui eux aussi tournoyaient, chamarraient, produisaient des Extases Sonores et puis des Danses Illusoires, dans lesquelles c’était un Plaisir de se laisser aller.

A vrai dire, je ne vous cacherai pas que ce Pilier servait également de Distraction à certains, car c’était vraiment très très agréable de venir jouer avec tout ça. Et il y en avait pour lesquels, voilà : c’était un passe-temps, un passe-temps de Qualité !

Je n’avais absolument pas lésiné sur la Qualité : ni des matériaux, ni des artisans -qui avaient réalisé tous ces détails car moi je ne savais pas les faire- ni sur l’Agencement général des diverses Parties les unes avec les autres.. Ni enfin sur la Qualité très particulière du Ruban de Feu que j’avais installé autour de ce Pilier-là pour le sceller. …Voulez-vous en entendre un petit avant-goût?  – Cela ne vous surprendra peut-être pas, car je sais qu’aujourd’hui un tel Pilier c’est monnaie courante et que je pense que vous en avez beaucoup chez vous. Mais quand même, ça me fait plaisir :

respirations rythmées, vives et variées du Dragon

En fait mon Ami le Dragon est très très fier de pouvoir vous exprimer un peu, à travers ses respirations, tout son intérêt pour vous.
Car il ne m’a pas quittée depuis tout ce temps-là.
– Bien sûr, il continue d’habiter son Jardin et moi j’habite là où j’habite – Mais nous nous retrouvons : nous avons tellement travaillé ensemble que ça n’est pas très difficile de nous retrouver – et je ne suis pas frappée par les interdits qui étaient en vigueur lorsque j’allais dans le Jardin en douce.

…soupir… C’est une belle histoire n’est-ce pas, notre histoire ? Et elle n’est pas finie..!
(Je parle de mon histoire avec mon Ami Dragon et de son histoire à lui avec moi.)

Maintenant je dois vous dire que l’Ensemble de ces Sept Piliers Enrubannés de Feu comme je vous l’ai raconté en détail, une fois parfaitement constitué et installé en tant que “Septénensemble”, a été reconnu par l’Ensemble des Habitants de notre Monde comme Ce qui véritablement servait à Tout ce qui avait été prévu et que je vous ai exposé.

Il a été propulsé également dans d’autres Dimensions.
Et cela j’avoue que j’en ai été très très honorée, très fière, très…Très humblement touchée, Car je n’avais pas connaissance, quand je l’avais fait, de ces possibilités-là.

…J’ai donc dû de ce fait, moi, renoncer complètement à faire d’autres Piliers, car cela n’était plus mon privilège. C’était devenu évidemment Quelque Chose qui ne m’appartenait plus, mais également il n’était pas question que Quoi que ce soit soit dupliqué, soit refait (même autrement).
J’ai donc dû accepter -oui- de ne plus envisager d’en faire d’autres.

Mon ami Dragon m’a aidée dans ce moment-là car j’étais triste. Tout en étant très fière et gratifiée de ce qui s’était passé, j’étais triste.
Je ne savais plus ce que j’allais faire – vous comprenez ça n’est-ce pas?
Eh bien voilà ce qui alors s’est produit :

musique mélodieuse, vivace

Je me suis donc tournée vers la Musique.
Et j’ai eu beaucoup d’Enfants…
J’ai également continué mon amitié avec le Dragon et j’ai continué à faire des Rubans de Feu avec lui. Ce qui fait qu’aujourd’hui, n’importe qui peut me demander un Ruban de Feu et nous le réaliserons avec la plus grande Joie, la plus grande Conscience, la plus grande Attention, le plus grand Amour.

Mais ce n’est pas tout :
J’ai aussi continué à chanter avec les Femmes autour du Pilier, ça oui. J’ai cultivé des Cristaux dans le Jardin des Cristaux, ça oui. J’ai élevé quelques Batraciens et Reptiles dans le Jardin qui était le leur et qui l’est toujours.
Et il y a des choses que je ne vous dirai pas car je les garde pour moi.
Mais j’ai été heureuse de pouvoir vous conter ce Récit des Sept Piliers Enrubannés de Feu, car on me l’a demandé.

Et voilà donc également ce que je suis devenue : je raconte et je parcours les Univers ainsi.
Soyez en Paix.
Alleluia

 

via Christine Anne K. le 14 septembre 2014
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“Surprise Attendue”, La Beauté : chants.

(ce message a juste été annoncé comme “surprise attendue”, d’où son titre)

écouter >

Long Chant avec musique légère, aérienne…

Très Aimés, vous ne me connaissez pas.
Je viens de bien loin…
J’appartiens au Peuple des Lucioles Sacrées qui environnent la Très Sainte Mère de toutes les Mères, Source de toutes les Rivières Fécondes – et bien d’autres Noms qui ne peuvent être nommés avec le peu de mot dont nous disposons ici et maintenant dans cette forme.

Ce Chant est important
Car il appartient au Florilège de ce que Nous chantons perpétuellement.

Et si je me suis nommée “Luciole”, ce n’est qu’un mot.
Car Nous sommes, oui, Porteurs de Lumière
Mais Aimants Emanateurs de Chants tout autant.

…chant et musique vibrants…

Ainsi, ma Mission en cet instant est simplement de communiquer, à travers ces quelques Chants, la sûre Beauté de Ce qui en vous ne peut que Se manifester.

chant-mélopée doux… tapotements légers… notes vibrantes fines rythmées

Cette Beauté n’est pas secrète.
…Elle est cependant sans commune mesure avec ce que vous pouvez voir ou imaginer.

En cela donc certains disent qu’Elle est voilée,
D’autres diront qu’Elle ne peut exister – mais cela est faux.
(Je cite en ces instants ce qui se dit parmi vous et dans votre Histoire.)

A présent, Elle pourrait se dévoiler – Elle peut être acceptée..!
Mais il y a pour cela beaucoup (certainement, pour vous)  “à lâcher”, comme vous dites. Retourner les perspectives, ne pas aller voir là où l’on croit qu’il faut aller voir
Etre simplement ces Porteurs de Lumière et de Chants que Nous, à un autre niveau, Nous sommes.

une musique fine vibrante est mêlée aux paroles qui suivent

Elle a été cachée si longtemps par nécessité
Que bien sûr vous avez peut-être peur de ne pas pouvoir La contempler ou La vivre.

En tant que simple messager je n’ai aucun pouvoir de tout vous expliquer, de tout rendre limpide à votre besoin incessant de comprendre, de maîtriser par la pensée…
Et je suis simplement à cette Place avec le jeu des sons et des messages vibrants, qui circulent à travers le véhicule qu’ils constituent.

Je suis chargée de vous faire reconstituer en vous ce qui a été dé-constitué afin de préserver ces voiles que j’ai cités.
Ainsi donc, reconstituant pour vous-mêmes tout Ceci, il peut vous appartenir de savoir dévoiler -d’abord sans doute à l’intérieur de vous-mêmes- et d’accepter de contempler. Cela car il y a bien à accepter – ce n’est pas donné d’emblée !

chant et musique fins, intenses et vibrants…
silence vibrant
…reprise du chant avec petites notes tapotées vibrantes

silence vibrant

Les Vents soufflent.
Les Vents se reposent.
Les Voiles sont agités.
Ce qui Se dévoile est ainsi accompagné, aidé…

silence vibrant…

…Les mots ne sont que des tous petits véhicules
Alors que ce qui se dit est immensément grand !
Apprenez Très-Aimés à regarder Cela et à l’Être…

long silence vibrant intense

La Voix des Lucioles Sacrées s’est fait entendre.

Eluhyam Taos-Ea, Elohim chantant, a aidé cela de toutes ses forces et vous salue, le Cœur aimant.

Alléluia.

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via Christine Anne K. le 13 mai 2014
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La Loi du Coeur Solide – Récit

écouter >

Introduction musicale en sourdine

Une Loi, nommée par beaucoup ” La Loi du Cœur Solide”, a son histoire.
Et la voici…

Musique en sourdine qui accompagne le récit….

Douze apôtres, ainsi les nomme-t-on, étaient en chemin.
Cela se situe, bien sûr, dans un certain Monde, ignoré de la plupart de ceux qui croient tout savoir – car justement cela n’est pas ce qui peut être cru, su, enregistré, écrit ! Mais seulement raconté ainsi.

Le chemin pour ces douze-là durait depuis fort longtemps.
Rochers, rivières, montagnes, routes poussiéreuses.
Pas incertains, pas joyeux… Marécages parfois.
Villes illuminées, ou bien tristes, qui se traversaient.. Et dans lesquelles parfois étape se faisait.
Ils étaient fatigués mais joyeux : car bien sûr, étant des Apôtres, leur foi était quasiment inextinguible. Et si leur Chef Spirituel n’était pas véritablement présent physiquement avec eux, il les accompagnait néanmoins d’une Présence lumineuse, engageante, sage, compatissante, exaltante bien souvent..
Et lorsqu’une rivière avait à se traverser -un fleuve, même- le son de sa Voix leur parvenait, depuis le milieu de la rivière, depuis l’autre rive, et ainsi les traversées les plus tumultueuses pouvaient se réaliser en toute confiance, en toute paix de l’âme, en toute sécurité des corps – ou presque…

Il advint cependant qu’à une de ces traversées l’un d’eux faillit se noyer – à vrai dire il se noya, presque pour de bon ! Il fallut donc le repêcher.
Il gisait inanimé sur la rive, la rive traversée -l’autre, la bonne, celle qui permettait de continuer.
Et la Présence si bienveillante et sûre de leur Chef Spirituel (dont le Nom n’est pas vraiment à connaître) …
– car ce Chef a tellement de Noms qu’il ne s’agirait pas de croire qu’il n’en a qu’un ! Bien sûr, certains aimeraient le nommer : Jeshua…Ou bien Djalaleddine…Ou bien Tamakalo – et tant d’autres Noms, n’est-ce pas !! –
…Il était donc, vous n’en doutez pas, très Présent à tout ce qui était fait pour ranimer le corps de cet apôtre.

Et lorsque celui-ci revint effectivement à la vie, il s’écria émerveillé :

“Mes Amis, mes Frères, j’ai rencontré notre Chef Spirituel – celui dont le Nom change si souvent mais dont la Présence est toujours la même – Je l’ai rencontré, oui !
Il m’a pris dans ses bras, il m’a réconforté l’âme !
Car je croyais devoir véritablement passer de l’autre côté – avec certains regrets, car je pensais n’avoir pas terminé mon service en ce Monde-là et en votre compagnie si chère, si nécessaire.
Eh bien, sachez qu’il a ri !
Et son rire m’a enveloppé de Grâce, et de mille clochettes…Dont les tintements sont sans comparaison avec tout ce que nous pouvons entendre comme symphonies des clochettes ou de musique dans ces villes si nombreuses que nous avons traversées; les belles, les sages, les vivantes, les effrénées, les tristes, les demi-mortes…
Toutes les clochettes de notre Monde ne suffiraient pas pour décrire ce Rire et ces Sons qui enveloppèrent alors mon âme et l’ensemble de mes corps éparpillés dans cette panique, ce démantèlement de la noyade et la peur que j’ai traversée !”

Petite musique et bâton de pluie…

Et à mesure que cet apôtre récitait son récit -le corps encore faible, le souffle court, mais les yeux si brillants et le sourire si empreint de Grâce..
Les onze autres tombèrent prosternés
Regrettant presque (voire totalement pour certains) de ne pas avoir connu eux-mêmes cette approche-là, non seulement de la mort, mais de leur Chef Spirituel : si aimé, si recherché, Celui qui leur faisait traverser ainsi des étendues sans fin, des chemins si ardus et si magnifiques…
Et dans leur prosternation, beaucoup d’entre eux connurent le doute, l’envie, la jalousie.
Ils le cachèrent, dissimulé sous leurs vêtements.
Le corps recroquevillé.
Ils traversèrent, oui …  ( bâton de pluie) un grand moment de Ténèbres.
– En dépit de la joie sincère que leur compagnon véritablement soit ainsi ressuscité et puisse continuer la route avec eux…

Musique en sourdine

Ils avaient honte également de ce moment de Ténèbres.
Chacun pour soi.
Ils avaient honte et ne pouvaient le partager.
Car chacun bien évidemment croyait être le seul dans cette honte, et dans cette ténèbre, et cette jalousie, cette frustration, ce doute, cette colère même..!
Colère contre soi-même.
Et colère contre celui qui avait vécu cela.
Colère contre -même !- leur Accompagnant tant-aimé, tant exaltant.
Colère confuse aussi.
Contre quoi ? … Contre tout.
Leur cœur était donc pesant.
Et, encore une fois, chacun croyait être le seul et se terrait, honteux.

Lorsqu’ils se relevèrent de leur prosternation, ils ne se regardèrent pas beaucoup – craignant de montrer leur regard voilé de tous ces sentiments peu honorables.

Quant à celui qui était revenu à la vie, il regardait le ciel, encore extasié, heureux, il riait tout seul.

Musique très douce

Cependant tous n’avaient pas rencontré ces instants de plongée dans leurs ténèbres personnelles et deux d’entre eux étaient restés dans la joie.

Ce furent ceux-là qui observèrent la distance marquée par certains de leurs compagnons, et ils comprirent car, à vrai dire, ces deux-là avaient la chance d’avoir déjà connu un tel état -plus tôt- et d’en avoir souffert en secret…
Chacun d’eux à sa manière pressentit donc, plus ou moins clairement, ce qui se produisait – au moins pour tel ou tel, dont il observait l’étrange renfermement.

Il y en avait d’autres qui cachaient si  bien leurs sentiments que seule leur joie se manifestait, et leur entrain…
Ils préparèrent un peu de nourriture pour tout le monde avant de repartir, et s’occupèrent activement de celui qui avait connu un tel Accident si heureux.
…Certains des plus désespérés confectionnèrent une sorte de chaise de fortune pour porter leur compagnon qui était encore un peu choqué, donc affaibli physiquement.
Du moins ils inventèrent cela, pour se donner contenance, se pardonner à eux-mêmes le désarroi et la confusion dans laquelle ils se trouvaient secrètement.
…La rivière, près d’eux, continuait de tout son flot.
Et elle transportait tant et tant de sons, tant et tant de poissons, tant et tant de petits cailloux, qui doucement ou vite glissaient sur son fond, allant s’accumuler dans des replis, faisant bouger sans cesse le relief sur lequel et dans lequel le tumulte de l’eau s’élançait…

L’un de ces petits cailloux avait beaucoup voyagé lui-même
Et il se trouva -on ne sait comment, mais peu importe- que l’un des apôtres le ramassa dans la rivière.
Il le mit dans sa poche – en souvenir, peut-on imaginer, de ces instants mémorables…
Il était temps, n’est-ce pas, de reprendre le chemin.

Comme toujours dans ces instants-là de départ, les douze se tinrent rassemblés.
Fermant les yeux, et unissant leurs cœurs.
Invoquant la Force et la Beauté de Ce qui les emmenait ainsi le long des routes et des traversées.
Ils invoquèrent ensemble le Nom qu’ils utilisaient pour la Présence si belle, sage et puissante Qui cheminait avec eux.

Ils étaient dans ce recueillement.
Et celui qui avait connu la noyade avait les larmes aux yeux car il était heureux, en dépit de ce qu’il avait vécu, d’avoir retrouvé la vie et ses compagnons pour continuer.

Musique d’accompagnement…

…Il advint alors qu’un oiseau très remarquable se mit à voler autour d’eux -alors qu’ils étaient encore rassemblés avant de partir- et se mit à crier…
crôueêê  crouêêê !!  rrrrhhhhoué ! rrrhhhh  rrhhrhr   rrhhrrrr !!!..
…Puis il s’éloigna – dans la direction précisément où ils devaient se rendre.

Alors la terreur s’empara de quelques-uns
De ceux chez qui l’ombre était encore rampante, au fond de leur cœur ou au fond de leur ventre – terrée dans leurs pensées peut-être.

Et cinq d’entre eux exprimèrent… comment dire ?…
Non pas leur terreur car ils n’osaient pas, ni leurs doutes car ils n’osaient pas.
Ils exprimèrent ?… Non pas leur colère non plus, car ils n’osaient pas.
Ils exprimèrent leur avis :
“Nous ne devrions pas partir tout de suite, mes Frères.
Le vol de cet oiseau m’a inquiété, son cri était bizarre.
Nous devrions prier avant de partir.”
…Ils exprimèrent encore -pour l’un d’eux, ou deux –
“Je ne me sens pas très bien, finalement, après tout ça. Cela m’a beaucoup ému, j’aimerais prendre un peu de temps pour me sentir mieux.”
“J’ai un peu la nausée”
“J’ai les intestins qui me lâchent, permettez-moi de m’écarter un peu et d’attendre que cela s’apaise.”
Etc…

Il y eut donc une sorte de “désunion” peut-on dire, de leur groupe, pour un départ retardé.
Ceux qui étaient prêts à partir tout de suite restèrent désemparés – bienveillants car ils se sentaient à l’écoute de leurs frères qui semblaient ne pas se sentir heureux de partir tous ensemble à cet instant .

Les cris de l’oiseau n’avaient pas semblé si terribles, ni si bizarres à tous.
Et en particulier les deux d’entre eux qui avaient (comme nous l’avons dit) déjà traversé ce grand Passage d’ombre secrète, n’avaient pas été affectés du tout.
…Et celui qui était revenu de la noyade aussi extasié avait accueilli ces cris avec joie – car c’était pour lui une autre célébration de son retour à la vie, tout simplement, et il était conscient de la beauté parfaite du passage de cet oiseau.

Nous allons donc les laisser à leur moment de désorganisation.
Chacun d’entre eux était livré à ses propres sentiments, pensées, attente de partir ou peur…
– Laissons cela se dérouler, si vous le voulez bien…-

Long silence…

Puis tambour allant crescendo…

A vrai dire, cela dura fort longtemps.
Au point qu’ils installèrent un campement.
Certains s’isolèrent dans leur petite cabane, ne parlant pas beaucoup aux autres.
Certains tentaient de mettre du liant et proposaient des travaux en commun…
Ils prenaient encore leurs repas ensemble mais c’était parfois dans le silence.

Ils s’étaient laissé emporter par cette situation et n’en avaient pas une vision claire.
Au jour le jour, certains d’entre eux considéraient qu’ils allaient repartir, alors que d’autres manifestement s’installaient de plus en plus.

Certains envisagèrent qu’il fallait trouver des femmes pour véritablement fonder une installation  -comment dire ?-… correcte, harmonieuse.. Et que peut-être ces présences féminines, qui durant leur voyage n’étaient pas si bienvenues, pourraient apporter au contraire, dans cette stabilité, ce qui justement leur manquait… Cela ne faisait pas vraiment l’objet d’une discussion – mais justement, cela s’ajoutait aux pensées de chacun, aux frustrations, aux craintes, aux colères, aux doutes.

Je ne parle là que de ceux qui étaient toujours dans cette Phase de ténèbres – car aucun n’en était sorti à vrai dire !..

Quant aux autres -celui qui avait connu la noyade et les deux qui, eux, étaient avancés davantage dans leur parcours personnel- ils ne vivaient pas tout cela exactement de la même manière.
Mais chacun cependant était livré à son propre remue…Ce n’est pas un remue-ménage. Remue… Remu, remu?… Remugle (!) -intérieur- dans cette situation qui s’enlisait.

Aucun d’entre eux n’osait encore se dire qu’il pourrait continuer la route par lui-même.

La Présence si aimante et sage et forte de leur Chef Spirituel était plus diffuse, moins entraînante. Ou du moins, ils n’y étaient pas sensibles de la même manière qu’auparavant.
Certains s’interrogeaient là-dessus – et d’autres pensaient que leur Chef n’était pas content et les avait un peu abandonnés.
Mais ils n’osaient pas le dire.
Ou parfois quelques uns murmuraient, mécontents.
Sans pour autant proclamer à l’ensemble de leurs compagnons cette réflexion et proposer qu’il en soit véritablement discuté…

– Laissons encore cela se dérouler, mes Amis…-

Intermède à la flûte…
…Il arriva qu’un soir une femme apparut sur le sommet de la colline, accompagnée d’un chien et d’un petit enfant dans les bras.
Elle demanda à être accueillie, au moins pour la nuit, dans le campement.
Les Apôtres étaient contents.
La plupart d’entre eux se réjouirent en secret de cette présence inattendue.
C’était une invitée, n’est-ce pas !…
Ils firent donc de leur mieux pour être plus présentables
Faire un grand feu convivial, organiser un repas en commun plaisant et joyeux.
Leurs yeux se remettaient à briller.

Elle leur demanda:”Que faites-vous ici? C’est un drôle d’endroit…”
Ils répondirent qu’ils allaient repartir.

…Elle leur demanda encore :”Peut-on traverser la rivière? L’avez-vous fait?”
Ils se regardèrent, et lui demandèrent si elle voulait vraiment traverser la rivière.

Elle répondit: “Oui, je dois traverser cette rivière. Ma route part de l’autre côté, je dois retrouver ma famille.”
Alors ils se regardèrent – et puis, celui qui s’était noyé et était revenu la regarda dans les yeux et lui dit : ” Je te porterai si un ou deux de mes frères ici-présents, acceptent de te porter avec moi, car seul je n’y arriverai pas.”
Un autre dit : ” Nous pourrions voir s’il y a un gué, un peu plus haut ou un peu plus bas, qui serait mieux praticable que cet endroit où nous sommes passés.”

La femme les regarda. Elle était confiante.
Alors, l’un de ceux qui n’était pas sorti de sa ténèbre intérieure et s’était replié sur lui-même, leva les yeux vers le frère noyé-ressuscité et lui dit : “Je veux bien mon Frère  t’aider à porter cette femme de l’autre côté, cela me fera grande joie.”

Puis, un autre leva également les yeux, se prosterna, remercia intérieurement la lumière intérieure qu’il ressentait à cet instant, et dit : “Moi aussi ! Mais sommes-nous suffisamment nombreux ainsi pour réaliser cela?”
Alors les autres dirent: “Nous pourrions nous disposer un peu en amont pour briser le flot, en utilisant, peut-être, quelques troncs d’arbres qui justement sont échoués plus haut. Qu’en pensez-vous?”

Ainsi se décida ce qui allait permettre à cette femme avec son enfant de pouvoir continuer sa route dans l’autre direction avec leur aide.

Ils sentirent, sans véritablement encore le constater et le partager, que la Présence aimante de leur Chef Spirituel s’était renforcée soudain… Et que ce projet leur semblait totalement invincible à mesure que les heures s’écoulaient durant la nuit.

Ainsi, le matin, l’organisation de cette traversée se fit.
Non seulement avec entrain, mais avec enthousiasme, efficacité, présence.
Les regards étaient plus clairs
Les voix étaient sonnantes, les corps étaient vaillants, l’union était ressentie.
Et lorsque le flot fut brisé, amadoué,
Lorsque la jeune femme sur les épaules du frère courageux qui la portait avec son enfant, assisté de ses deux autres frères si heureux, ils transportèrent ainsi leur invitée jusqu’à l’autre rive, un grand Chant de joie jaillit spontanément de leurs poitrines !

Et l’oiseau (lui ou son semblable) qui leur avait fait peur
Vint se poser sur la rive où la jeune femme allait poser le pied.
Il était prêt à l’envol, ses ailes frémissaient mais il ne bougeait pas.

Ils se retrouvèrent alors tous sur l’autre rive, pour saluer la bonne et heureuse fin de traversée et la continuation de la route de leur invitée avec son petit enfant !
– L’enfant n’avait pas pleuré, il était au sein, il était plutôt calme.-

Se retrouvant donc tous rassemblés sur la rive, ils unirent leurs cœurs
Et regardèrent s’en aller la jeune femme qui était pressée de continuer son chemin car elle allait rejoindre sa famille qui l’attendait et qu’elle avait hâte de retrouver.

L’oiseau s’était envolé puis était revenu.
Il n’était jamais loin. Il restait dans les parages, il ne criait pas…

Lorsque les douze Apôtres furent spontanément assemblés sur cette rive qu’il fallait retraverser -unissant leurs cœurs dans la Présence de leur Chef, invisible mais si fort et présent que la joie inondait leurs consciences, leurs cœurs- l’oiseau vint encore tourner autour de leur rassemblement.
Et cette fois les quelques cris qu’il poussa leur réchauffèrent le cœur.
Tous sans exception y sentaient intérieurement l’encouragement, la joie, la délivrance.

Ils entrèrent dans la rivière, à nouveau, pour rejoindre leur campement et traversèrent.
Un par un, s’abandonnant au flot.

La musique reprend doucement.

Ceux qui avaient connu la jalousie en leur cœur,
Le doute et l’ombre et la colère,
S’abandonnaient à cette traversée dans l’incertitude et la confiance à la fois de ce qui pouvait ou non leur arriver.
Se rendant compte, alors qu’ils étaient au milieu de l’eau, qu’ils ne souhaitaient pas véritablement connaître eux-mêmes la noyade que leur frère avait connue !
Car le fait que lui l’ait connue : c’était exactement comme si eux-mêmes avaient reçu ce cadeau.
C’est ainsi que dans l’eau ils s’en rendirent compte – chacun, sans exception.
Chacun à sa manière certes.

Ils arrivèrent tous sains et saufs, bien sûr, à leur campement – le regard clair.
Alors les deux frères qui avaient assisté au Passage d’ombre de leurs compagnons surent que ces compagnons avaient bel et bien traversé ce Passage d’ombre, et ne douteraient plus.

Cela se lisait non seulement dans les regards, mais aussi de coeur à coeur, de voix à voix.

…Quelques heures plus tard donc, le campement était défait – et au coucher du soleil les douze apôtres repartirent.
Ils n’attendirent même pas le lendemain matin, dans la hâte de poursuivre enfin le chemin tant désiré, auquel ils se sentaient tant appelés.

La musique se tait.

La jeune femme, portant son enfant, accompagnée de son chien et de l’oiseau, arriva près d’un petit lac. Elle n’était pas loin de son but.
Elle déposa son petit enfant sur la rive pour aller se laver.
Elle entra dans l’eau, confiante.
L’oiseau volait non loin de là, faisant des allers-et-retours… Elle poussa un grand cri car elle perdait pied.

C’est alors que le cœur des douze frères Apôtres qui marchaient, loin de là à présent, s’unit en un instant -sans même savoir bien sûr ce qui se passait-
Et il se produisit, d’une façon que les mot ne peuvent totalement expliquer, ce qui fit que la jeune femme sentit dans son cœur la Solidité absolue de sa vie, de sa foi, de sa lumière, de son état entier et pur de Créature Divine – et elle s’abandonna aux flots de ce lac qui semblaient la submerger.
L’oiseau poussa quelques cris.
Le chien aboyait.
L’enfant dormait mais il allait se réveiller.
La jeune femme se retrouva portée par l’eau – jusque là où son enfant, qui allait se réveiller, attendait de pouvoir retrouver son sein et ses bras.

Les douze Apôtres sentirent alors en leurs coeurs cette Solidité sans faille.

Et la petite pierre (que l’un d’eux avait dans sa poche) se mit à vibrer si fort que celui-là la sortit de sa poche, la regarda, la posa contre sa poitrine et pleura de joie.
Ils s’arrêtèrent tous quelques instants dans leur marche, firent cercle
Echangèrent leurs regards clairs, déterminés, confiants, illuminés
Et remercièrent intérieurement, chacun pour soi, la Grâce de cet instant.
Celui qui avait le petit caillou dans sa main le tint quelques instants entre son pouce et son index, l’éleva vers le soleil – puis le remit dans sa poche, car ce n’était qu’un caillou n’est-ce pas…

Mais le rayon de lumière qui se produisit lorsque le caillou brilla au soleil, frappa les yeux de chacun de ces douze Apôtres en chemin
Et imprima dans leurs consciences la Solidité absolue de leurs Cœurs quoiqu’il arrive.

Ils reprirent leur route.

La jeune femme après avoir allaité son petit enfant, séché ses vêtements et s’être reposée, fit le tour du lac et s’approcha tranquillement du lieu où elle se rendait.
– Et bien sûr, elle y arriva sans difficulté, et fut bien accueillie.-

Les douze Apôtres en chemin, accompagnés de leur Bien-Aimé et Puissant Chef Spirituel  -Celui Qui les illuminait et les entraînait à tout instant- continuèrent leur route.

Mais lorsqu’ils traversaient les villes, ils racontaient
Chacun à sa manière et avec ses propres mots,
Ce qui allait devenir la Loi du Cœur Solide.
Chacun d’entre eux l’avait, pourrait-on dire, transposée dans une certaine forme
Poétique, souvent.
Cela s’adressait donc ainsi à toutes les oreilles, toutes les intelligences, quelles qu’elles soient.
Certain dansait
Certain chantait
Certain jouait des cymbales
Certain se contentait de méditer en silence.
– Celui qui avait le petit caillou le posait devant lui et le regardait en méditant.

Le petit enfant de la jeune femme grandit.
Sa famille l’appela “Cœur Solide”
Tout simplement parce qu’il avait traversé toutes ces aventures pour arriver jusqu’à eux, en toute tranquillité, sans jamais connaître la crainte – à ce que leur avait raconté sa maman.

Un jour, les douze Apôtres cessèrent d’avancer, car il était temps pour eux de changer le sens de leur quête. Et notre récit s’arrête là.

Musique et Chant de fin.

Alleluia

 

via Christine Anne K. le 13 mai 2014
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Vents, Souffles Créateurs, Démantèlements…

Oyez Amis Terriens le Vent qui souffle et remise les schémas outrepassés, désuets, sans appel…

Ainsi se défait l’ensemble cohérent mais obsolète et se refait à neuf le schème général, détail après détail, structure après structure…
Ainsi revient sur l’ouvrage encore et encore le démantèlement produit par ces Vents et ces Souffles créateurs.
Ainsi se déroule le Temps des créateurs : Temps sans forme et Temps absolu du Rien qui est Tout, et du Tout qui redevient Rien mais en Joie parfaite. Temps du Souffle qui fait puis défait puis renaît, sans cesser d’être  là et de demeurer soi. Temps des Joies sans fin pour qui sait s’abandonner en douceur à ces vagues perpétuelles et novatrices…

Ainsi chers Terriens il vous est recommandé de vous laisser être et souffrir quelques démantèlements bien nécessaires et irréfutables, tant dans vos structures et formes de Convention que dans votre propre intimité – là où s’est  glissée la volonté de paraître ou bien de contrôler ce qui ne vous appartient pas intimement.

Vous êtes ainsi demeurés dans une zone de non-possible et il est temps de rétablir le flot ! Alleluia

-Les Oeuvres du Souffle créateur – Vents des Oeuvres partagées et de la Source-

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via Christine Anne K. le 5 avril 2014
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Espace-Temps “Hoda’J” – Récit par RRRR’

écouter >

courte introduction de paroles stellaires chantonnées

Il y a si longtemps..!
Que je ne saurais le chiffrer en époques ou en ères
Et à vrai dire je ne m’aventurerai pas non plus à préciser de façon définitive le Lieu
-ou plus exactement les Lieux-
Car je ne suis pas très sûr que ces Lieux existent
Ou portent encore les noms qu’ils portaient dans ces moments-là
(mais peut-être que oui ?)

J’étais moi-même sans doute un enfant
Mais je me rappelle : on ne peut pas ne pas se rappeler Cela !
Car c’est bien à ces instants-là que la Forme dans laquelle nous avons continué à vivre s’est vraiment dessinée et manifestée
Que nous l’avons comprise, habitée, reconnue, vécue,
Dessinée aussi, écrite…
Il y eut beaucoup d’écritures à ce sujet mais je suppose qu’elles sont perdues depuis longtemps. Forcément !…
Je vous l’ai dit, il n’est même pas question de chiffrer quoi que ce soit au niveau des époques, des âges ou des ères :
Nous sommes dans le Flou Temporel du lointain
– Bien que tout Cela soit extrêmement précis.
Vous allez comprendre.

Je ne me suis pas présenté, au fait !
Mon nom se dit RRRR’ (…je vous passe la suite, j’ai un nom un peu compliqué – comme ceux qui vivent depuis si longtemps.)
Mais lorsqu’on dit “RRRR'”, il s’agit bien de moi.
J’ai pu être un archiviste un certain temps
Mais en cet instant je ne me définirai pas de la sorte.
Je me suis donné pour tâche de vous raconter Cela…
On me l’a demandé, aussi.

J’appartiens aux Sphères les plus multiplement réalisées de la bordure Knata Ta Snnêk Debe-A-E de cet Univers – là où il touche l’Univers d’à côté… Ce n’est pas mon sujet mais cette situation est très enrichissante. Il m’est donné d’ailleurs de pouvoir m’exprimer également dans l’autre Univers (celui d’à côté)… Nous sommes des frontaliers, en quelque sorte.

– Ecoutez ces constructions sonores à présent :

musique mélodieuse, fine

…Elle vous exposent un peu, ces constructions sonores, un certain nombre d’éléments nécessaires pour intégrer les Données complexes de cette histoire – que moi-même je ne mentionnerai pas.
Donc je vous demande d’écouter encore…:

mélodie de même sorte, mêlée de coups secs et rythmés de hochet

Il s’agit donc – et j’espère que vous l’avez compris – d’une histoire d’Espace-Temps.

Cet Espace-Temps là, nous le nommions “Hoda’J”, et j’avoue qu’il nous était très familier.
Comme je vous l’ai dit, nous avions vécu sa mise en Forme.
Nous avions donc pris coutume et joie de le vivre
Et de laisser nos vies se dessiner à l’intérieur de lui…
– …On pourrait croire que mon histoire est terminée, mais pas du tout : je l’introduis.-

En effet il fallait, pour que cet Espace-Temps soit produit, qu’un certain nombre de Faits et d’Actions soient réalisés.
Certains de ces Faits et de ces Actions incombaient très-très spécifiquement à des Êtres désignés pour cela et qui pour beaucoup d’entre eux provenaient d’autres Sphères, de certains Mondes – c’étaient des spécialistes.
Il y avait également quelques Êtres qui demeuraient chez nous.
…Et ils interagissaient…

(Je dis cela avec le recul, car dans les instants où j’expérimentais cela, étant encore un enfant, je n’aurais pas su véritablement comprendre tout ça ainsi.)

D’autres Faits et Actions nécessaires à la production de cet Espace-Temps incombaient à des Animaux…- bien sûr me direz-vous : les Animaux sont des Êtres ! – et je suis entièrement, intégralement d’accord avec cette façon de voir et de sentir – néanmoins pour mon histoire cela doit se dire ainsi.
Des Animaux (par ailleurs) avaient donc pour responsabilité certains Faits et certains Actes.

Il y avait ensuite quelques Faits qui incombaient à certains Eléments, comme l’Eau par exemple : qui devait jouer son rôle temporairement dans l’installation de, disons certaines formes de Structures.

Vous me suivez?
Je dois vous redonner quelques éléments sous forme musicale :

chant délicat cloturé par des claquements de langue répétés

…Nous en venons au Renard !
– Un Animal, comme vous en conviendrez avec moi, même si c’est également un Etre…
Le Renard avait donc une responsabilité bien définie dans l’ensemble de ces Faits et Actions : il était chargé de laisser une Odeur.
Il fallait donc qu’il sillonne un certain territoire, de façon très calculée
Pour poser, dans une disposition que vous diriez géométrique
De façon assez complexe et même extrêmement complexe : de l’Odeur…

Il partageait l’installation de cela avec un autre Animal dont je ne sais pas vous fournir le nom car je pense que sur votre Terre..?.. –Ptt !!- connait pas.
Cet Animal avait une autre Odeur – et à eux deux il y avait une espèce d’architecture complexe, précise, organisée
Où ces deux Odeurs créaient une sorte de Cheminement :
Olfactif entre autres, mais aussi vibratoire, “subtil” comme vous dites,
Qui faisait que parmi les nombreuses Dispositions, Faits et Actes
Qui servaient à mettre en Forme et en Mouvement cet Espace-Temps,
Cela entrait disons dans la Danse.

…Je vous parle du Renard car il est vrai que son Action était quand même très particulière Et (vous vous en doutez) il ne fallait pas qu’il soit dérangé.
Et puis il fallait que l’Odeur soit cohérente et demeure !..
Cela nécessitait sans doute pour lui une certaine vitesse,
Ce qui n’était pas si facile réellement à faire….

…Toujours est-il que notre Renard – il n’y en avait qu’un je précise
Car ce Renard, là où nous étions, était le Seul. Cela de même que chaque Animal était le Seul… (L'”Arche de Noé” n’est pas exactement la même histoire mais elle s’est peut-être inspirée de cela..)

Le Renard était naturellement gourmand
Et puis il avait besoin de boire aussi.
C’est là que sa façon d’installer Ce qu’il avait à installer devint assez imprévue…

-Je vous ai dit que l’élément Eau faisait partie également des Acteurs de cette Danse.-

Le Renard donc -pour ne pas faillir à sa mission et pour pouvoir accomplir son parcours- fit un arrangement avec l’Eau pour pouvoir boire facilement, sans disons déformer ou faire des écarts à la Forme qu’il devait maintenir dans son Cheminement de Poseur d’Odeur.

L’histoire ne dit pas comment l’Eau se laissa convaincre – mais je pense que la gravité de la situation était un argument suffisamment impératif pour que l’Eau obtempère (et cela ne contrariait pas sa propre Mission à Elle, dont je ne vous raconterai pas ici les tenants et aboutissants.)
L’Eau par conséquent suivit le Renard et lui offrit ce qu’il avait besoin de boire, ainsi qu’il l’avait convenu tous les deux
Jusqu’au moment où il arriva une grosse Pluie..!
(“Ennuyeux pour les Odeurs !” direz-vous…)

Je pense que c’était prévisible dans l’Organisation et que cette pluie n’était pas une catastrophe pour les Odeurs en tout cas,
Mais cela perturba évidemment la petite entente entre le Renard et l’Eau.
Car l’Eau qui accompagnait le Renard n’était pas la Pluie
Et la Pluie n’était pas prévue au programme dans cette Installation de Forme.
…Comment faire alors pour que les deux ne se mélangent pas?

Le Renard ne savait pas quoi faire.
De toute façon ce n’était pas à lui de faire quelque chose,
Mais du coup il dut improviser avec la Pluie – et demanda à l’Eau de ne plus l’accompagner, tout le temps qu’il continuerait à pleuvoir.
Il se débrouillerait pour boire avec la Pluie…

…Il se trouva donc un moment qui arriva
Où la Pluie s’arrêta.
Le Renard n’avait pas fini sa tâche et l’Eau n’était plus là.
Le Renard appela l’Eau :

hululement du Renard
…Autour de lui s’étendait un désert salé.
nouveau hululement du Renard

Il continua à poser ses Marques odorantes, mais il avait très soif.
Il ne s’était pas arrêté de faire ce qu’il avait à faire, car il savait qu’il ne pouvait pas se le permettre.
Il appelait l’Eau de temps en temps. Elle ne venait pas.
…C’est alors que le Renard très fatigué eut besoin de s’arrêter.
Il avait à peu près quitté l’étendue du désert salé, mais la région dans laquelle il était était toujours très aride.
Ecoutez cela…

percussions vibrantes, rythmées

Eh bien figurez-vous que la Girafe se présenta !
Et, voyant que le Renard était très fatigué
Elle comprit qu’il y avait sans doute à lui proposer Quelque Chose.
Allait-elle le prendre sur son dos? – Ça ne plaisait pas du tout au Renard.
Allait-elle le porter sur son cou? – Pour quoi faire?
Elle lui proposa quand même de l’aider à remplir sa mission.
Alors le Renard lui dit:
“Eh bien je te charge de toute mon Odeur et je te donne le Plan.
Tu cours très vite ce sera facile, et avec ton long cou tu peux boire la Pluie là-haut.
Tu n’auras pas besoin de boire de l’Eau puisque l’Eau ne revient pas.
Elle doit être occupée ailleurs…”

Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
Le Renard confia à la Girafe toute ses glandes odorantes qu’il retira une par une méthodiquement
Et qu’il installa sur les flancs de la Girafe qui se laissait faire avec patience et bienveillance.
Il lui communiqua le Plan de ce qu’il lui restait à faire
Et puis tout de même il appela encore l’Eau…
hululement du Renard
…par acquit de conscience – il avait vraiment très soif.

Mais il était satisfait
Car il avait confiance dans le fait que sa Mission allait tout de même s’accomplir
Et que cette Girafe allait très-très bien s’en sortir…
– Vous trouvez sans doute que cette histoire n’a ni queue ni tête
Mais il s’agit de l’Installation d’un Espace-Temps, ne l’oubliez pas ! –

…La Girafe donc accomplit avec méthode ce que le Renard avait demandé.

Seulement voilà : l’Odeur installée par la Girafe n’était pas véritablement la même car les glandes du Renard posées sur la Girafe avaient disons produit une “certaine alchimie” avec le corps de la Girafe.
Et l’Odeur à partir du point où la Girafe commença à la déposer eut un petit fumet légèrement différent !
…Ce qui fait que l’autre Animal -qui je vous le rappelle devait combiner son odeur avec celle que le Renard devait déposer-
Fut un petit peu perturbé..

…Cela donna, pour résumer :
Une Poche dans cet Espace-Temps !  Qui n’était pas prévue – mais qui fonctionnait .

– Eh bien voilà que cette Poche permit que beaucoup d’Animaux par exemple s’y installent et se mettent à s’y reproduire ! Ce qui n’était pas le cas avant…  (je vous rappelle qu’il n’y avait qu’un Seul Animal de chaque espèce.)

Il y avait donc une combinaison d’Espace et de Temps
(puisque c’était un Espace-Temps)
Qui permettait que des Cycles et des Générations puissent apparaître !
C’était très amusant…

Nous qui habitions cet Espace-Temps neuf,
Nous venions nous promener dans cette Poche de temps en temps
Et nous observions ces incroyables familles d’Animaux qui se développaient.
Et ils avaient beaucoup de petits : c’était impressionnant !

Cela nous permettait de nous demander
Si nous allions emporter certains de ces Animaux près de chez nous.
Car pourquoi pas, n’est-ce pas?
Cette profusion d’Êtres Vivants de toute Beauté,
Il était appelé à ce qu’elle se répande
Dans tout l’Espace-Temps dont nous profitions tous.

Il y eut une sorte de conférence des Animaux, et des conditions furent posées.

Je ne peux pas rentrer dans le détail de toutes ces conditions – surtout que cela se référait à beaucoup de choses et de faits et d’actions qui n’appartiennent pas à cet Espace-temps que vous, actuellement, vous connaissez.
Cela serait donc parfaitement obtus.
Mais quand-même, l’une de ces conditions était que les petits de ces Animaux soient particulièrement bien traités,
Et que les Animaux pourraient aider les autres habitants et réciproquement
Mais qu’ils devaient revenir au moins une fois par..(??)
(Je vais dire “une fois par an” parce que ça va bien dans votre langage mais ça n’a rien à voir avec ce qui se passait là-bas).
Voilà : une fois par “an” – c’est à dire une fois régulièrement-
Qu’ils puissent revenir dans la Poche de l’Espace-Temps en rodage,
Dans laquelle leur histoire avait pris Naissance…

…C’est là qu’intervient le Magicien !

Le Magicien était l’un de nos voisins.
C’était un Magicien : il était très respecté.
Et il décida au bout d’un certain laps de temps
Du Temps de cet Espace-Temps là – donc : un laps d’Espace-Temps –
D’entreprendre une Recherche…

Je ne sais pas du tout comment il fabriqua cette Recherche
Mais il demanda aux Animaux de l’aider.
Il advint donc que lui-même se rendit dans la Poche dont les Animaux était originaires
Et qu’il s’y installa.

Il était en relation avec d’autres Magiciens, et des Scientifiques
Qui se trouvaient dans cet Espace-Temps là, ou peut-être également dans d’autres
(Ma foi je ne sais pas trop, j’étais petit.)
Mais cela aboutit au fait que ces Recherches produisirent
De nouveau quelque chose de tout à fait inattendu à l’intérieur de notre Espace-Temps !
…Figurez-vous qu’il installa ce qu’on pourrait appeler une sorte de “Trou”
Par lequel on pouvait rentrer et sortir de notre Espace-Temps.

– C’est grâce à ce Trou d’ailleurs que moi-même j’ai pu sortir de cet Espace-Temps là et aller m’installer comme je vous l’ai dit dans cette zone frontalière de cet Univers et de celui d’à côté.
Et c’est grâce à cela que je suis toujours en vie
Car provenant de cet Espace-Temps là je n’ai pas d’âge dans l’autre endroit où j’habite.-
Vous me suivez?

Après que quelques-uns d’entre nous soient ainsi sortis, le Magicien se rendit compte qu’il y avait quelque chose qu’il ne contrôlait pas
Et après avoir conféré avec les animaux il décida, on pourrait dire, de “refermer ce Trou”, Ou de “modifier les paramètres” qui produisaient l’existence de ce Trou dans l’Espace-Temps.

Cela permit d’autres choses très intéressantes :
De la création de Matière par exemple,
De la création de nouvelles Espèces,
Des sons, des Architectures de sons…
Donc beaucoup de Vie se généra à partir de cela,
Grâce au Magicien dont j’ai oublié le nom – enfin.. je ne peux pas le prononcer dans les langues auxquelles je dois me tenir pour vous parler –

Moi qui étais sorti, ainsi que quelques autres, il nous fallait négocier une sorte d’autorisation de retourner à l’intérieur de cet Espace-Temps “Hoda’j”
Car nous l’aimions bien.
Cela dura un moment, puis les choses changèrent…

Et voilà donc pourquoi depuis si longtemps
(comme je vous l’ai dit ça ne se chiffre pas ni en époques, ni en ères, ni en quoi que ce soit)
J’ai dû m’installer définitivement ailleurs
Et j’ai perdu tout contact possible avec notre Espace-Temps.

Je souhaite néanmoins demander, et vous allez être étonnés : de réactiver..!
Que cet Espace-Temps là puisse se réimplanter ailleurs..
Car l’histoire du Renard nous a montré qu’une certaine forme de collaboration crée de nouvelles possibilités
Et c’est Cela que je souhaite voir se produire – et je ne suis pas seul à désirer Cela…

Et les conditions de cet Espace-Temps “Hoda’j” dont je vous ai parlé étaient particulièrement propices -de par la Forme qu’il avait- pour que de tels petits accidents fortement créateurs se réalisent.
– Je vous ai parlé de celui-là mais en réalité il y en a eu au moins deux autres, dans des circonstances à la fois comparables et pas du tout comparables. –
Il n’a jamais été depuis lors observé que de telles choses se produisent avec autant de Productivité de Vie et de richesse de situations.

Maintenant vous allez vous demander, et à juste titre, pourquoi je m’adresse ainsi à vous?!
– Eh bien, parce que vous m’écoutez, tout simplement.

…Je me suis donné pour mission depuis tous ces éons de Temps de transporter cette demande là où je vais
Et de faire vivre ainsi dans les Esprits,
Dans les Cœurs,
Dans les Groupes que vous formez
L’existence de cet Espace-Temps qui m’est fermé depuis si longtemps
Mais qui, à mon sens, devrait se retrouver et porter tous ses Fruits…
Car je suis convaincu qu’à ce jour -s’il existe encore- il en a de très nombreux..!

J’aimerais donc pouvoir convaincre chacun de mes auditoires de la Beauté de Cela.

…Je sais que je n’ai pas raconté tant des “Belles Choses”, que des choses un peu anecdotiques – mais c’est ma façon à moi de communiquer.
J’espère donc être entendu.

J’espère que vous et moi pouvons retrouver cette Innocence
Car il s’agit bien de cela.

Je vous remercie d’avoir eu la patience et la grâce de m’écouter.
Mon nom est RRRR’ et je suis le Conteur
Sorti de cet Espace-Temps
-troué par un Magicien et refermé-
Peuplé d’Animaux,
Peuplé de Créatures,
De Formes de Temps,
D’Architectures musicales,
D’Êtres agissants
Et d’Enfants comme je l’étais en ce Temps-là.

Alleluia
Merci.

 

via Christine Anne K. le 14 mars 2014
Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.fr

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Vos Dons sont bienvenus et joyeusement remerciés. clic

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Chant Elohim “Osanaghi” … Avec Vents

écouter >

Ceci est principalement un long chant (20mn environ) incluant les quelques bouts parlés ci-dessous.

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Long chant vibrant – beau, puissant, informatif

Souffles et claquements de main

Tel le Vent souffle
Reconnait les siens

Tel le vent meurt et renaît
Paisible
Enragé
Constant
…Rafales

Vent des soirs
Vent des matins
Vents solaires
Vents de Souffle Divin
Vent purificateur

Vents en tous genres

Qui joue
Tourne
Détourne
Retourne
Contourne
Extourne

Et vente, vente, vente.
Vente encore!
…Encore :
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Reprise du chant  (vibrant, joyeux et profond, avec de très légères notes de musique)

Se termine par quelques phrases parlées

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..Ne meurt pas
…Jamais le Vent

Joue!
…Pleure parfois
Considère son chemin
Explore détours et méandres…

Vent des Joies
Vent des Retours sur Soi

Vent – et Vents…!
Venant parfois de si loin
Que vous ne sauriez le soupçonner…

Ce Chant – ces Chants Elohim, intitulés “Osanaghi “ (à prononcer Ossanari : r guttural) :
Du Nom d’une Joie très particulière que nous connaissons intimement,
Sont apportés par tous ces Vents.
Et peuvent, très chers Humains que nous chérissons,
Emporter avec eux : quelques scories !
…Dont vous seriez -bien sûr- trop contents de vous débarrasser..!

Qu’il en soit ainsi
– Si vous l’acceptez.-

“Osanaghi !”

Alléluia – en ce canal
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via Christine Anne K. le 13 mars 2014
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 Cercle de co-Création n°10 les 7, 8, 9 avril : Ponts interdimensionnels
avec participation physique ou distante active : voir en page Evènements  

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“Cérémonie des Voeux” – Récit…

écouter >

mélodie vibrante légère

Récit – raconté, créé, re-créé, dé-créé.
Puis re-créé et transmis, retransmis. Raconté encore et puis oublié et puis revenu, retrouvé. Recréé encore… Et flottant dans les mémoires de-ci de-là en cet Univers.

C’est le Récit de la Cérémonie des Vœux Sublimes.

Cérémonie qui fut, il y a si longtemps que l’on ne sait plus, donnée.
Mais qui encore aujourd’hui reste vivante
Et se perpétue, au loin et au près.
Parfois dans le silence des Cœurs.
Parfois dans le chant tonitruant des Éléments.
Parfois dans les grondements de l’Océan
Parfois dans les chants éclatants de certains oiseaux
Parfois encore dans le bruissement des ruisseaux
Ou le murmure des herbes sous le vent.

Cérémonie des Vœux Sublimes…mais lesquels?
Nous le saurons car ce récit semble fait pour le raconter.

musique vibrante délicate

A l’aube de ce récit était un Roi.
Roi puissant et généreux, comme les véritables Rois.
Roi sage, aimant ceux dont il avait la Charge.
Roi de plusieurs régions en cet Univers, et non pas spécialement sur notre planète la Terre, Ni non plus spécialement sur cette Planète éloignée dont moi je vous parle
Moi  Enoulat Sogainat Jatoowan
Qui ai rassemblé un jour, jouant dans le sable au bord de l’eau, ces mémoires offertes palpitantes à moi, dans la contemplation de la course des nuages
Et d’une aube encore rose, qui me ravissaient et m’informaient de tout Cela.
Je le savais. Mais comme je vous l’ai dit, c’était oublié.
Cela m’est donc revenu.

une mélodie vibrante et délicate accompagne et rythme les paroles :

Le Roi dont je vous parle, je ne connais pas son nom – je l’appelle “le Roi” si cela vous va.
…Il y a également une Reine dans cette histoire.
C’était la tendre épouse très aimée de ce Roi-là.
Elle était également sage et généreuse comme il se devait.
Et cependant, non seulement il ne lui venait pas d’enfant, mais il semblait que tout se conjuguait pour empêcher qu’une telle bénédiction se produise…

Ce Roi, certes, aurait pu produire autant d’héritiers qu’il le voulait avec toute autre femme qui lui aurait plu et qui aurait accepté d’être cela pour lui.
Mais il importait à ce Roi et à cette Reine que cela ne se passe pas ainsi.

Car cette Reine savait depuis toujours que l’Enfant qu’elle porterait serait exceptionnel
– Un dieu peut-être !…Ou bien un héros attendu, indispensable –
Et que cela ne pouvait pas ne pas être réalisé
Car non seulement elle en serait morte de chagrin, mais le Roi également en aurait conçu une tristesse absolument incoercible et la dévastation peut-être se serait abattue sur le Royaume dont il aimait tant ses sujets …
Et qu’il n’était pas envisageable qu’une chose pareille se produise pour eux – en sus de ce qui se produirait pour lui-même !

Cette situation délicate et intimement douloureuse se prolongeait
Depuis plusieurs années déjà.
…Je ne vous détaillerai pas les empêchements qui avaient lieu car cela ferait une longue énumération, qui n’est pas véritablement l’objet de ce récit.
Mais sachez que certains de ces empêchements étaient tout à fait incroyables.
Car il ne semblait pas que ni le Roi ni la Reine fussent stériles.

des notes ponctuent les paroles

Il y avait (pour tout vous dire) quelques avortements spontanés dans cet enchaînement d’évènements – ce qui prouvait bien qu’il n’y avait pas d’impossibilités, en ce Couple Royal, à engendrer.
Il semblait donc qu’un destin étrange se soit mis en œuvre
Et pourtant les auspices n’étaient pas défavorables.

Le Roi assurait le bien-être de ses sujets.
La Reine également se comportait avec la Sagesse, la Beauté, la Simplicité également
Qui faisaient qu’elle était reconnue comme une véritable Reine de confiance et de beauté.

Elle aimait à se promener dans le très beau jardin de roses qui appartenait aux à-côtés de leur palais, et elle y rencontrait de nombreux petits enfants. Car ce jardin n’était pas clôturé et les jeunes mères du voisinage parfois venaient s’y promener avec leur bambins.

Il arriva un jour que la Reine
Encore sous le choc émotionnel accepté par elle d’une grossesse non menée à terme, vint se promener, une fois de plus… – car elle ne s’en lassait pas, de la beauté de ce jardin qui était en pleine effervescence de ses parfums et de ses floraisons-
…Et qu’elle rencontra un petit Enfant, qui marchait tout seul au détour d’une des tonnelles sous lesquelles elle aimait à s’asseoir.
Ce petit Enfant était beau.
Il était encore très petit mais capable de parler
Et son Regard témoignait d’une vive présence, et d’un Amour considérable.
Il vint donc jouer aux pieds de la Reine avec des petits cailloux
Et la Reine se mit à lui chanter, elle, un chant qu’elle improvisa pour lui.
– Car parmi les dons et les beautés de cette Reine il y avait aussi la joie de chanter : juste comme ça parfois,  pour son propre plaisir mais également pour celui de ceux qui étaient près d’elle – et elle n’en tirait aucune sorte de vanité et n’attendait aucune forme de flatterie à ce sujet…-
Voici donc, peut-être, un aperçu de ce qu’elle chanta à cet Enfant:

chant doux et enveloppant

…Elle s’interrompit. Car l’Enfant pendant qu’elle chantait, avec les petits cailloux qui étaient sur le sol, avait rassemblé ceux-ci en forme de cercle.
Puis il était allé chercher un peu d’eau à la fontaine qui était juste à côté, pour verser celle-là dans ce qu’il avait construit
Mais il joua aussi à mettre de l’eau sur le pied de la Reine.
Elle s’interrompit donc et le regarda, étonnée.
Mais l’Enfant lui dit : “J’ai mouillé ton pied car tu dois faire un vœu.”
Comment un tout petit enfant pouvait-il parler d’un vœu? Comment savait-il ce que c’était? …Je ne peux pas vous l’expliquer mais c’est bien ce qu’il lui dit.

La Reine était mélancolique car il n’y avait qu’un seul vœu auquel elle puisse penser, mais elle n’osait plus le formuler
Car en cet instant la tristesse créait des encombrements à l’espoir dans son cœur.

notes vibrantes

L’Enfant se mit alors à taper sur le pied de la Reine de sa petite main en lui disant :
“Fais un vœu…fais un vœu…fais un vœu !”
Et la Reine amusée demanda : “C’est quoi un vœu?”
L’Enfant répondit : “C’est ce que tu veux. C’est ce que tu sais que tu veux mais que tu n’oses pas demander.”
Et il retourna chercher de l’eau à la fontaine car tout en parlant il continuait à construire avec les petits cailloux un deuxième cercle autour du premier et il souhaitait manifestement y ajouter encore de l’eau.
La Reine alors posa son pied nu au centre du cercle et lui dit :
“Arrose-moi encore le pied !”.
L’Enfant lui dit : “Est-ce que c’est ça ton vœu?”
La Reine fut surprise et répondit après une hésitation :
“Non! Ça c’est juste pour jouer.”
Et l’enfant lui arrosa le pied soigneusement. Il retourna même chercher une deuxième fois de l’eau car ses petites mains la laissait échapper, comme vous vous en doutez.
La Reine laissa son pied posé au centre de ce cercle – mouillé.
Et reprit, de son envie de chanter : ceci (ou à peu près)…

chant mélodieux

Et elle regarda l’Enfant en souriant.
L’enfant l’avait écoutée avec attention et il lui dit : “C’est ça ton vœu?”
Elle lui dit : “Tu as compris?”
Il lui répondit :” Je ne crois pas.”

Il y eut je crois un silence…
La Reine écoutait chanter les oiseaux.
Elle retournait encore en elle-même et dans ses pensées la mélancolie qu’elle cachait au fond d’elle-même…
Puis elle revint à sa présence auprès de l’Enfant et le regarda dans les yeux, et elle lui dit : “Tu veux que je te dise?”
L’Enfant lui dit : “Oui!”
Et elle lui dit : ” Je veux avoir un petit enfant avec mon Roi…Voilà ce que je veux.”
L’Enfant se mit à rire
Et il se mit à courir en riant autour du petit cercle qu’il avait formé – double-cercle.
Il regarda la Reine quelques instants et il lui dit :

jeu-vocalise de l’Enfant
“…C’est facile d’avoir un petit enfant ! Regarde…tu me vois? Je suis un petit enfant. Ça n’est pas compliqué!”

carillon mélodieux vibrant

Suite à cela ils partirent se promener tous les deux dans le jardin, main dans la main, pas très loin – et ils eurent une longue conversation.

le carillon continue

Rien d’exceptionnel à tout cela, me direz-vous – car, n’est-ce pas, la Reine rencontrait souvent des enfants dans ce jardin, nous l’avons dit.
Mais pourtant que se passait-il?

percussions douces et régulières

L’Enfant demanda à la Reine de mettre ses deux pieds dans la fontaine
Ses deux pieds à elle, car il lui dit :
“Tu dois faire cela pour que je te donne le caillou qui sera pour toi la réalisation de ton voeu.”
La Reine mit ses deux pieds dans la fontaine.
Elle aimait bien être avec cet Enfant car il lui faisait non seulement oublier ses pensées mélancoliques mais elle aimait sa compagnie.

L’Enfant -une fois qu’elle eut mis ses pieds dans la fontaine- souffla sur chacun de ses pieds puis il posa un petit caillou sur chaque pied.
Il était content.
Il dit à la Reine :
“Voilà…Tu auras ce que tu veux ! Tu vois, c’est pas compliqué. Tu as fais ce que je t’ai demandé : c’est comme ça qu’on fait !”

Le vent se mit à souffler à ce moment-là.
Il y eut même une grosse bourrasque et des pétales de roses s’envolèrent, s’éparpillèrent !
La Reine était un peu décoiffée.
Elle se demandait où était la mère de cet Enfant, d’ailleurs.
Elle lui dit : “Ta Maman ne te cherche pas?”
L’Enfant la regarda un peu interloqué.
Il ne répondit pas.
Tout d’un coup il s’en alla en courant !

La Reine regardait ses deux pieds posés dans l’eau avec des petits cailloux posés dessus, et elle ne souhaitait pas encore les retirer car elle aimait ce qui c’était passé.
Elle pensa au Roi, son tendre Roi très aimé et très sage.
Et elle pensa qu’elle n’avait jamais encore fait un voeu avant ce jour-là, d’une façon aussi exemplaire…

L’Enfant revint, il tenait un fruit qu’il était en train de manger.
Il apportait également une sorte de petit bâton avec lequel il se mit à gratter le sol pour tracer des sortes de dessins.
Il dit à la Reine : “Tu vois, je te dessine un petit enfant, un papa, un bateau et une cérémonie.”
L’Enfant bien sûr ne savait pas véritablement dessiner au sens où nous l’entendons, nous les adultes. Mais à la surprise de la Reine, le dessin qu’il fit était parfaitement compréhensible et elle en ressentait toute la Vérité et l’importance.

musique : notes légères, rapides, régulières

Elle dit à l’Enfant : “Montre-moi la Cérémonie ?” – car elle n’était pas sûre.
Il lui montra ce qui dans le dessin constituait la Cérémonie
Et du coup il lui expliqua que pour réaliser une telle Cérémonie il fallait faire un certain nombre de choses.
“Bien” lui dit la Reine, de nouveau mélancolique, “…Tu crois que je dois le faire?”
L’Enfant la regarda courroucé et lui dit :
“Mais oui, bien sûr ! Pourquoi tu crois que je t’explique tout ça?”

Puis l’Enfant s’éloigna à nouveau et ne revint pas.
La Reine entendait des voix un peu plus loin et comprit qu’il y avait quelques personnes – sa mère probablement ou peut-être quelques amies à elle et d’autres enfants, avec lesquels il allait repartir ou du moins rester.
Elle regarda bien le dessin
Puis prit les deux petits cailloux qui étaient posés sur ses pieds, les mit dans sa poche, remit ses pieds sur le sol
Et alla chercher quelqu’un pour recopier le dessin sur un parchemin – ou un papyrus, ou une tablette d’argile, que sais-je?…Je ne sais pas ce qui était employé dans ce palais-là par ces gens-là.
Et cela fut fait.

La Reine montra ce dessin au Roi
Et le Roi le montra à ses mages – car le Roi avait quelques mages à sa disposition lorsqu’il en avait besoin. Les mages émirent des avis différents sur ce dessin.
Le Roi, après réflexion, décida de ne pas écouter ce qui chez les mages était d’ordre critique, et alla s’enquérir de qui était cet Enfant.
Car il avait toute confiance dans la certitude qu’avait la Reine que l’Enfant avait donné les éléments d’une possible Solution à cette situation qui les désespérait tous les deux.

des notes vibrantes rythment et ponctuent les paroles :

Quelques messagers furent donc dépêchés -messagers et messagères- pour essayer de savoir qui était cet Enfant si doué, si impressionnant…
Car la Reine avait bien expliqué au Roi que jamais elle n’avait rencontré un tel Enfant.
Quelques temps se passèrent…
La Reine avait bien sûr soigneusement mis de côté le dessin reporté d’après ce que l’enfant avait dessiné, et elle n’avait pas oublié les explications. Celles-ci étaient gravées dans sa mémoire…

Vint un jour une petite fille qui se présenta au palais disant :
“Je viens apporter la date de la Cérémonie pour la Reine.”
Lorsque la Reine apprit cela, elle la fit entrer et lui demanda qui elle était.
La petite fille -qui avait peut-être entre six et douze ans, dans votre représentation terrienne de la vie d’un enfant- dit à la Reine qu’elle était la sœur du petit Enfant qui lui avait fait un dessin dans le jardin de roses, et que son petit frère lui avait demandé de venir donner cette date à la Reine car il était temps qu’elle n’oublie pas son vœu et qu’elle fasse ce qu’il fallait.

La Reine demanda à la fillette :
“Mais…Qui es-tu? Quel est ton nom ? Où est-ce que tu habites ? Qui sont tes parents? Comment s’appelle ton petit frère? Où est-il? Explique-moi ! »
La petite fille avait des yeux très profonds et elle répondit à la Reine :
“Je peux te dire tout ça…Mais quelle importance ? Ce n’est pas ça qui te permettra de réaliser ton vœu n’est-ce pas? Ce qui te permettra de réaliser ton vœu c’est de faire ce qui est bon pour le réaliser.”
Et elle dit à la Reine qu’elle s’appelait elle-même Soula.
Puis elle demanda à rentrer chez elle.

Lorsque la Reine fit part au Roi de cette visite et de la date qui avait été indiquée, le Roi décida de réaliser une très belle Cérémonie. Car il aimait tellement sa femme que cela lui semblait une évidence joyeuse, et il sentait la beauté de l’espoir qui pouvait se profiler à travers tout cet enchaînement de faits.
Il eut également l’avis d’un ou deux mages qui confirmèrent que la date ne leur paraissait pas défavorable en termes d’astrologie, de numérologie – de différentes “-ologies”, dont ils avaient la science.

La Reine aurait aimé inviter les enfants à cette Cérémonie mais elle avait en quelque sorte promis de ne pas savoir vraiment comment les retrouver…

Dois-je vous raconter en quoi consista cette Cérémonie ?

Je sais -car je la vois- que la lune était pleine
Que les jardins embaumaient
Que les palmiers bruissaient
Qu’il y avait un grand espace
Qu’il y avait des lignes tracées sur le sol, reproduisant celles du dessin fait par l’enfant, Qu’à la jonction de ces lignes furent posés des cristaux
Car les cristaux abondaient en ce pays-là.
Et les cristaux chantaient… Il s’avéra que la disposition proposée par ce dessin fit chanter les cristaux d’une manière encore inédite et de toute splendeur…

La Reine et le Roi étaient joyeux !

Il y avait des bassins d’eau, dans lesquels de nombreux poissons avaient été ajoutés.
Il y avaient de nombreux oiseaux, et des rossignols.
Il y avait de nombreux musiciens installés à toutes les extrémités de la forme donnée par le dessin de l’enfant.
…Il y eut un grand Oeuf de Lumière -c’est ce que raconte l’histoire- qui se créa quelques instants, mais que tout le monde put voir et entendre car cet Oeuf chantait lui aussi.

silence vibrant

La Reine et le Roi se tenaient les mains.
Ils étaient pénétrés de l’importance de ce qui était
Et alors la Reine dit à voix haute :
“Je souhaite que cet Enfant que j’attends soit donné à notre Peuple
Soit donné à notre Terre,
Soit donné à nos Arbres, à nos Oiseaux, à nos Palais, à nos Villes.
Je souhaite que cet Enfant accepte de devenir ce qui est attendu
Et ne craigne pas de prendre chair et forme pour cela.
Je souhaite que tous les poissons des rivières soient à l’écoute de mon souhait.
Que toutes les étoiles, les fleurs, les grains de sable, les lézards cachés dans les pierres, les insectes qui chantent le jour et ceux qui chantent la nuit
Soient également à l’écoute de mon souhait.
Je souhaite que soit reçue et reconnue la Vérité de cet Enfant
Que nous attendons depuis si longtemps.
Je souhaite que la Lune et le Soleil acceptent ce que nous désirons
Et l’illuminent de leurs courses.
Je souhaite que mon Roi accepte d’être le père et le grand-père et l’arrière-grand-père de la lignée que cet Enfant engendrera.”

Puis elle se mit à pleurer et un grand silence se fit.
Les oiseaux cessèrent de chanter,
Les cristaux également.
Les musiciens se turent.
Le Roi respirait à peine…

On vit alors arriver, émergeant de l’obscurité,
Le petit Enfant, sa sœur et son grand frère.
…Qui apportait un petit œuf peint, multicolore, et qui vint le poser aux pieds de la Reine.
Il reprit deux petits cailloux sur le sol et les posa sur les pieds de la Reine.
Il ne parlait pas
Car il respectait les pleurs de celle-ci.
Les cristaux se remirent alors à chanter…

mélodie douce, vibrante et cristalline

La Reine cessa de pleurer.
Le Roi la prit dans ses bras.

Le petit enfant et sa sœur et son grand-frère mangèrent quelques gâteaux – car il y avait, je ne l’ai pas dit, beaucoup de gâteaux pour les invités !
La Reine rangea le petit œuf multicolore entre ses deux seins, avec un grand sourire…

Et c’est ainsi que quelques temps après son ventre s’arrondit.

Elle mit au monde sans problème, sans histoire, sans douleur,
Deux magnifiques petits jumeaux : un garçon et une fille.
Et ils devinrent tous les deux, vous vous en doutez, ce qu’ils devaient devenir.

Le Roi mourut de vieillesse aimé par son peuple
Et la Reine eut la joie de voir sa descendance nombreuse avant de mourir à son tour.

Le petit Enfant qui avait donné à la Reine la possibilité de réaliser son souhait
Devint un cordonnier, tout simplement.
Mais dans son regard brillait la Sagesse profonde des étoiles et il était content.

Les nuages filent…L’aube n’est plus rose.
Les sables du bord de la rivière ont acceptés tous mes jeux…

Cette histoire doit être perpétrée car, même si elle est simple, elle contient un Trésor.
La Cérémonie des Vœux appartient en effet à ce que les Enfants savent transmettre :
Ne négligez pas cela et ce Trésor.
Je vous salue.
Je vais dormir car il en est ainsi.
Je vais rêver…

Prenez soin de ce Trésor !
Alleluia

via Christine Anne K. le 22 janvier 2014
Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.fr

Récit du Fol Amour Perdu – Isst

…Dans ce Récit transcrit il y a usage aléatoire d’un féminin et un masculin, ce qui n’est qu’une convention grammaticale : chacun peut tout à loisir et au besoin de l’instant les intervertir, renverser, neutraliser, etc.. Car nous sommes fort au-delà de cette figure-là : l’original audio ne s’y enferme pas du tout ! Bonne lecture – et bonne écoute encore plus – C.A.K

écouter >

…introduction musicale douce, légère et rythmée accompagnant les paroles presque continument…

Ainsi commença une Marche de Toi et Moi…
Amour !

Nous nous tenions la main…Chaudes, confiantes, un peu moites, vibrantes.
Marche.
Les yeux éclairés
Le Cœur ne faisant qu’Un.
Marche !…
Cours parfois !…Sautille pour jouer !
Danse !

Un câlin parfois – souvent.
Parfois non.
Nos voix vibrant de belles Paroles.
Paroles d’amour… Paroles de sagesse…Paroles d’émerveillement
De faire ensemble, de voir ou de faire voir, de sentir ou de faire sentir.

Caresses du Vent
Des Eaux
Des Soleils.

Nous avions à peu près cinq soleils qui dansaient dans ce ciel-là
Autour de nous paraissant-disparaissant – parfois tous absents –
Et alors nous dormions, dans une nuit que nous aimions.

Les cinq Soleils avaient des noms et nous aimions nous dire ensemble  “Tiens le voilà, Lui !…La voilà, Elle !”
Car trois parmi ces cinq soleils étaient des noms féminins et des « Elle ».

J’étais ton soleil, et tu étais le mien.
Marche
Danse ! – Cours ! – Sautille !
…Repos !
Marche encore,
En rythme. Ensemble..!

…musique vibrante au rythme régulier…

S’arrêtant au bord de l’eau
Nager – Jouer – Plonger…
Boire…S’asperger…
Aimer être ensemble, avec l’eau.
…Et tout autant sur la poussière de la route qui nous marche et que nous marchons.

Parfois un animal si doux
Ou si drôle
Marche aussi près de nous et nous rions
Nous caquetons ensemble, ou nous miaulons..!

Marche mon Aimée ! …Toi et moi…
Cette marche qui nous paraissait par nature sans fin
Et qui était Tout – rien de plus.
Cinq Soleils, beaucoup d’étoiles, quelques nuées, des aurores boréales
Un Ours (du moins c’est comme ça que vous l’appelleriez sur la Terre)
Et ses petits.
Nous avons adopté un des petits. Plus exactement il nous a suivi.

…long souffle léger…

Est-ce que je savais alors que j’allais te perdre mon Aimée et que tu allais me perdre ?
Est-ce que l’ourson le savait ?

…percussion régulière en rythme de pluie…

Pluie bienfaisante.
Tiède, drue. Amusante.
Joie !
Nous glissons
Nous chantons, nous courons, nous jouons !
(toux)…L’ourson est mouillé…Nous aussi.

Un rayon de miel après la pluie !
Chiche?!
Tu as dit « Je vais apporter un rayon de miel ».
Et j’ai joué avec l’ourson. Il ne savait pas.
Il n’avait pas compris sinon il serait allé avec toi.

Les cinq Soleils ont joué leur Jeu habituel dans le ciel…

Où étaient donc ces abeilles ?
Je ne les entendais pas.
Toi tu les avais entendues… Et cependant les avais-tu trouvées ?
J’ai dormi avec l’ourson.
Tu es revenu – un petit rayon de miel à la main. Mais tu avais mal.
L’ourson s’est jeté sur le rayon de miel (je n’en ai pas eu beaucoup !)
…Nous avons aussi étalé du miel là où tu avais mal.
Ton corps avait pris quelques chocs. Nous avons ri.

A quoi bon pleurer ?!
La mère de l’ourson est revenue – elle voulait reprendre son petit.
Elle n’a pas compris.
Je t’ai perdu.
Tu m’as perdue.

Et cependant tu marches à mes côtés
Encore plus joyeux qu’avant !
Je danse…Je cours avec toi…

…notes vibrantes, rythmées…

Isst !…
Je ne peux pas me séparer de toi !

J’ai marché loin de ce carnage auquel j’avais échappé.
Tu me protégeais.
Nous étions deux… Même plus : car j’ai compris que de même que toi, il y avait d’autres qui marchaient avec nous (toux)
…Mais lorsque j’entrais dans l’eau je ne voyais pas les jeux de ton corps comme avant.
Je mangeais les fruits sans les partager comme avant.
Et cependant tu en cueillais pour moi…

Lorsque je suis arrivée pour vivre dans ce village, si beau – tu t ‘es installé avec moi.
…Je faisais des pains, et tu les pétrissais avec moi…

Isst !
Je chantais et tu m’accompagnais… Isst !

…sons vocaux chuchotés-bercés…la musique continue  en douceur avec les paroles…

Nous sommes ainsi devenus toi et moi
De véritables habitants de cet endroit.

Nous avons élu notre domicile et embelli une maison (toux) (ce que du moins vous appelleriez une maison).
Je l’ai faite avec de la boue et l’aide de tes mains.
Sans toi je n’aurais pas pu.

Nous avons chanté ensemble les nuits et les pluies sous la voûte de cette maison
Que nous avions construite et bénie, de notre Amour.
Je vendais les pains…
Et ensemble nous nous réjouissions de voir les gens les manger.

Quelqu’un a voulu m’épouser – comme c’est amusant !-
Je ne pouvais pas expliquer et cependant je pouvais…

J’ai revu l’Ours dans mes rêves lorsque je dormais avec toi
Et cet Ours nous apportait chaque nuit du miel qu’il avait cherché spécialement
Là où toi tu n’avais pas pu atteindre le rayon
Et ce miel nous le partagions.
Il coulait sur nos corps et nous aimions être ainsi
Baignés…

J’ai su un jour que tu me quittais.

Je crois que tu m’avais prévenu. Tu avais besoin de marcher…
Et puis d’aller plus haut surtout.
Et je savais que je ne pouvais pas t’accompagner si haut
Du moins pas de la manière dont je croyais pouvoir le faire.

J’ai espéré que tu reviendrais pour dormir ou pour jouer
Puis j’ai compris que je ferais mes pains seul.
Et que l’Ours, la nuit, me porterait du miel mais pour moi seule
Que la maison serait un souvenir, au-dessus de ma tête, de tes mains
Et de notre oeuvre commune.

Quelqu’un à nouveau voulait m’épouser.
Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire.
J’aurais pu aimer avoir de l’aide pour faire tous ces pains.
Mais je ne pouvais pas imaginer de passer mes nuits avec ce quelqu’un.
Non !

Car je t’attendais
Même si je savais fort bien que tu étais là-haut
Et que tu ne redescendrais pas ainsi.
…Mais je savais -j’ai toujours su- que tu m’attendais.

Simplement mon heure n’était pas encore là.

J’ai aussi fait des colliers avec les perles ramassées au bord de l’eau
Celles dont les huîtres n’avaient pas de secret pour moi
Car ensemble nous les avions si bien connues.
Et les colliers que je faisais tintaient
Ils chantaient même presque, parfois !

Et les gens les aimaient.

Dans le tintement de ces colliers j’aimais placer le son de ta voix
Et de ton rire – tel que je me rappelais comment il se jouait
Dans les jeux d’eau que nous faisions
Toi et moi…

Ainsi j’ai parcouru le Temps, regardant les cinq Soleils
Passer, jouer, danser, s’écouler
Disparaître et revenir
Avec leurs noms que je répétais encore en pensant à toi
Et toujours en m’amusant…

Nous ne connaissons pas la tristesse dans notre Monde.

Nous connaissons simplement le sentiment d’Être – et cela suffit à remplir nos Cœurs
De satisfaction et de certitude.

J’ai arrêté de faire des pains
Car j’ai choisi de ne plus faire cela, et d’attendre que quelqu’un de jeune fasse le pain pour moi.
Je mange ce pain, et je le partage avec toi même si tu n’es pas là.
Cela me le rend plus délicieux, plus nourrissant.

J’en donne aussi un petit peu
Aux tortues qui passent près de moi et aux oiseaux.
Et parfois j’essaye de tremper le pain dans le miel de l’Ours avant que la nuit ne soit terminée, pour goûter à ce Délice mélangé
Encore avec toi
Bien que je sache bien que ce n’est qu’un Jeu
Auquel je joue seule mais sachant que tu m’attends et que moi-même j’attends
L’heure où je vais pouvoir partir là-haut.

Et cela approche je le sais
J’en sens les signes.
Et depuis peu, je pense ne pas me tromper : j’entends ta voix qui m’appelle…
Elle est faible.
Au début j’ai cru que c’était le vent, ou quelque chose
Mais je crois bien que c’est toi à présent – car je l’entends !..
– Je n’ai jamais oublié ta voix donc je la reconnais…-

Je sais que tu m’emmèneras à nouveau marcher et j’attends cela.
Mon corps est lourd à présent
Et si je marche encore jusqu’à la rivière pour chercher des perles je n’ai plus cette légèreté et cet allant que tu connaissais
Lorsque nous marchions ensemble – ici-bas…
Amour…
Isst !
Je t’attends…Je suis là.
Je t’offrirai des perles et tu m’en offriras…

…musique douce et rythmée…

Marche…
Marchons !
Voilà qu’à nouveau nous marchons ensemble et rien n’a changé..!
Il n’y a aucune différence…
Aucune différence.

Nous jouons
Il y a des compagnons, des amis, des proches…
Amour
…Nous sommes Toi et Moi et Eux…
Les cinq Soleils sont à présent des milliers, du moins je crois – je ne les compte plus…
Mais je sais tous leurs noms et toi aussi.

Il n’y a pas de Fin à notre Histoire.

…long son vocal vibrant…souffle…

Il n’y a pas de Fin
Il y a simplement ce Récit
Qui marque l’Entrée
Dans Cela.
– Entrez donc !
Et soyez les Bienvenus…

Alleluia !

musique, notes légères…

via Christine Anne K. le 5 novembre 2013
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