Aujourd’hui
les paroles, mes Aimés, seront à l’image des perles. Leur brillance, leur
délicate contenance nous permettront de jouer la musique des mots et celle de
ce qu’ils disent. Voyez, je m’habitue à votre forme de langage… Je suis Eloha,
votre Mère Elohim, et je ne cesse de jouer la création qui est le jeu le plus
puissant, le plus sage, le plus délicat, le plus gracieux entre mes mains.
Naturellement,
je n’ai pas de mains comme vous en avez, mais je sais égrener les sons de ma
harpe : vous pourriez appeler cela des multi-doigts. Ainsi, je m’amuserai
volontiers à lancer les perles des mots, afin de réaliser dans le jeu et la
musique une architecture de paroles, de sons, de beauté et de concepts.
Qu’en
dites-vous ?
Voyez : je m’amuse à parler comme vous !
..Entre les autres
Elohim qui vous ont parlé et moi, ne voyez pas tant de différence, et cependant
nous avons chacun un registre – registre musical, vibratoire, registre de
formes, registre de nos joies, de nos envies, envies de créer telle ou telle
forme ou tel ou tel monde – toujours
dans le Service absolu de notre Source bien aimée dont nous sommes les
serviteurs et les employés, doués de toutes nos capacités.
Ce
que j’aimerais aujourd’hui jouer, avec les perles de votre langage parlé, serait
une architecture de formes et de sons destinée à vous faire oublier la rigidité
des structures de votre mental et des impasses logiques dans lesquelles parfois
vous vous complaisez… Mais je ne souhaite pas vous mettre en difficulté : je vais
donc jouer avec modération et je n’irai pas au plus fort de mes capacités en ce
jeu.
J’espère que vous saurez m’y accompagner, car je vous invite par là à
déployer vos propres ressources de créateurs; car même si vous n’aviez qu’un
mot à créer, vous accomplissez là une tâche sacrée, si ce mot est au service de
la Lumière et de la Source. Comprenez-vous cela ?
Toute création se doit,
pour être vibrante et juste, de refléter intégralement la vibration originelle
issue de la Source et à laquelle nous donnons forme et intention, dans la plus
grande liberté et avec l’usage de notre intelligence.
Notre intelligence n’est
pas un intellect, car un intellect ne nous permettrait pas de faire notre
travail de créateurs, nous les Elohim. Ainsi, ne vous réfugiez pas dans votre
intellect lorsque la création vous prend…
La
Source est intarissable : la cascade des mots se produit, les gouttes du
verbe se déversent et s’organisent dans leur écoulement, où le chant de la
source, cascade, ruisseau s’amuse à moduler ces petites chutes dans une forme
que l’eau crée elle-même sur la commande des sons, car ce sont les sons qui
engendrent non seulement le bruit de l’eau que vous entendez avec vos oreilles,
mais les formes que prend l’eau, les choix dans son cheminement de ses mouvements.
Voici là ma première petite architecture : cette cascade de mots et d’eau
mélangés dans laquelle votre mental ne saurait se retrouver. Je ne cherche pas
néanmoins à vous égarer ni à vous rendre fous, cela n’est pas mon but, car ce
serait un but de destruction -je ne suis pas de ceux qui travaillent la
destruction-.
Je vous invite en cela à pénétrer les arcanes musicales qui en
vous-mêmes peuvent apprendre à se déployer, afin que vos mots, vos paroles,
s’enrichissent : dans un premier temps en vibrations subtiles de par la Joie que
vous pouvez avoir intérieurement en les disant. Dans un deuxième temps, vos
mots et vos paroles pourraient s’enrichir de tonalités musicales légères. Cela
veut dire que, d’une certaine façon, vous pourriez les chanter un peu plus.
Souvenez-vous
que tout cela n’est que Service, et non pas fantaisie…Il est certain que la
fantaisie peut être un petit morceau de l’exercice, pour relâcher vos structures
rigides : à ce niveau là, la fantaisie a sa place un tout petit moment, mais
elle n’est pas le but, et elle n’est même pas le moyen ni la forme. Elle n’est
qu’une petite clé, utile à certains et superflue pour d’autres…
Ainsi donc la
parole, les sonorités des mots que vous employez et des mots que vous pourriez
créer participent de cette architecture sur laquelle aujourd’hui nous jouons.
Bien sûr, comme vous êtes silencieux autour de nous, l’interaction ne peut être
entre nous qu’intérieure.
Je
vous invite à aller au bord du ruisseau et à repenser à ce jeu que je viens de
vous proposer, au bord du ruisseau, dans le chant du ruisseau, où votre honte
(si stupide parfois) ne pourrait vous empêcher de lancer quelques mots sans
risquer qu’ils soient entendus par des personnes dont les oreilles ne vous
satisfont pas. Vous pourriez donc dans ce ruisseau jouer à entremêler les mots
avec l’eau, ainsi que j’ai tenté de vous l’indiquer dans ma petite histoire de
cascade, si jolie, et si limitée par la limitation de vos mots.
Cela vous
exercerait à déployer dans la chatoyance des mots et de votre voix certaines
perles qui ainsi prendraient forme, et s’ajouteraient aux grands bols de perles
dans lesquels moi et vous pouvons puiser pour nos jeux…
Nous créons ensemble
votre nouvelle Terre, il ne s’agit pas de futilité ni d’exercice vain.
Imaginez
que ce bol de perles est déjà bien rempli et qu’avec vos doigts vous pourriez
les faire rouler, tinter, glisser et que chacune de ces perles aura la capacité
d’être un mot ou une parole; mais qu’au lieu de s’agencer d’une façon stricte
comme votre langage a besoin de le faire, elles peuvent s’agencer autrement
: non pas de façon anarchique ni chaotique – car cela n’est pas notre façon de
créer – mais simplement d’une nouvelle façon, dont les lois géométriques et
musicales sont plus larges, plus complexes, plus vibrantes, plus riches, plus
intégratrices de tout ce que les multi-dimensions dans leurs communications
avec votre nouveau monde peut donner et recevoir.
Sachez
que vous apprendrez de plus en plus à communiquer par la vibration pure, mais
la vibration pure peut être comme une architecture de perles. Les sons s’orchestrent
et se combinent en cascades ou en géométries pour constituer…(petit silence).. Je ne trouve pas
le mot pour dire dans votre langage ce que je souhaitais vous faire entrevoir; nous pourrions donc créer un nouveau mot pour cela : disons des « perlifications ».
J’ai choisi ce mot parce que le mot perle est à la base de ce que je tente de
vous faire entrevoir aujourd’hui.
« Perlification » désignerait non
pas réduire quelque chose à la forme d’une perle, mais au contraire déployer
une architecture de perles différentes en une forme harmonieuse et créatrice de
sens, afin de créer de la communication intelligente, voire de la beauté, et d’insérer
cette communication intelligente dans une harmonie – l’harmonie des sphères,
diriez-vous, dans le langage de vos poètes et de votre philosophe Pythagore… Pythagore était l’un des nôtre, je crois, et nous avons joué avec lui de
maintes façons et pour le plus grand bien de ses œuvres en votre Terre.
Mes
propos pourraient vous sembler décousus, mais j’ai décidé aujourd’hui, comme je
vous l’ai dit, de jouer avec votre langage. Dans ce cas les mots s’échappent
dans des directions différentes, de même que les perles lorsqu’on laisse tomber
le bol. Toutefois aucun bol n’est tombé -car si le bol tombait ce ne serait
pas un accident, mais simplement une étape dans le jeu de création.
Ainsi je
vous laisse mes perles et je vous invite à créer les vôtres. Le propre des
perles étant de rouler, elles peuvent circuler dans différents canaux, se
rencontrer, se séparer; elles peuvent enrichir votre vocabulaire. Allez au bord
de la rivière et jouez près de l’eau de la perlification dont je vous ai parlé.
Cela n’est pas une obligation pour ceux qui n’y voient aucun intérêt : cela s’adresse
à ceux qui y trouvent un sens et une joie!
Vous avez quoiqu’il en soit à
développer des formes de langage qui actuellement n’appartiennent pas encore à
votre langue et à vos méthodes de communication. C’est pourquoi je vous invite
à vous rappeler qu’il y a des règles de création subtiles et joyeuses et non
pas seulement des impératifs techniques, raisonnés, et des structures vides.
Je
vous remercie d’avoir accepté ce petit jeu de perles et je vous invite à la
légèreté, à l’humour, à la déridation de vos fronts et à la pétillance dans vos
yeux lorsqu’ils se regardent les uns les autres. Je vous invite à trouver dans
vos cœurs la justesse et l’harmonie indispensables à toute œuvre dans vos
nouvelles formes de vie.
Ne commettez pas l’erreur de considérer que mes propos
ont été une sorte de toile d’araignée mentale, mais bel et bien un élargissement
dans le cœur de vos capacités, que l’image de la toile d’araignée dans sa
magnifique géométrie subtile peut vous servir à intégrer, si jamais elle vous
est utile.
Je
vous aime, je vous dis à bientôt et je vous invite à ne jamais oublier la
Grâce, l’harmonie, la Joie dans la création et dans la Joie des créatures. Je
suis Eloha, je vous ai parlé et je me retire.
via
Christine Anne K. le 13/08/2010
Ces
messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce
dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient
intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée :
http://voixdelumiere.canalblog.com.