Oh
mes Très Aimés, quelle Joie ! Quelle immense Joie de vous retrouver ! – bien
que je ne vous aie jamais perdus – car je ne saurais vous perdre en aucun
instant ni en aucune fraction d’instant, que ce soit de votre temps ou du temps
qui est espace.
Goûtez
la Lumière de nos présences réunies, car votre Lumière à présent existe de
plein droit et votre Lumière et la mienne dans cet instant ne font qu’Un.
Goûtons
ensemble cette Unité.
Je
suis celle que vous nommez Mères des Mères, Marie-Isis-Eloha, tous ces noms
étant des aspects et des formes de cette Unité, car je ne suis qu’Une par delà
ces formes et ces vibrations inscrites dans les plans dimensionnels différents
où je m’exprime et où parfois je stationne, et en lesquels j’agis et en
lesquels je suis.
Je
suis, moi, Mère des Mères, dans tous ces plans, et dans toutes ces formes, et
dans tous ces noms sacrés ou intimes, en toutes ces vibrations, dans toutes ces
familles : je suis… Et je m’adresse à vous en ce jour où la lune reprend son
cycle, ce 8 octobre de vos calendriers terrestres. Bien que je n’aie pas parlé
en ce canal depuis un certain temps, ne doutez pas un instant que je n’aie cessé
d’être avec vous.
Je
vous ai vu grandir et j’ai gardé le silence. Ainsi fait la mère qui observe les
pas, et les essais et les réussites de son enfant, en lui laissant sa propre
initiative et la joie qu’il peut avoir à goûter lui-même sa maturité naissante.
Ainsi reconnaissez, mes Enfants très aimés, les pas que vous avez faits, la
maturation qui est la vôtre, chacun, chacune, dans ce qu’il est ou dans ce
qu’elle est, et par son propre chemin. Aucun de vous n’est semblable à son
voisin ni à son frère, ou sœur. Dans cette Unité, chacun de vous est
unique.
L’unité
et l’unification n’impliquent pas l’abrasement de toute différence, mais
l’unicité de chacun permet que la symphonie soit orchestrée dans toute la
subtilité et la variété de ces notes, qui font la musique ineffable que vous
entendez en votre cœur et de laquelle vous êtes – chacun, chacune – votre
propre instrument. Dans
la symphonie, certaines voix se taisent parfois pour écouter, pour
s’intérioriser dans l’écoute et dans la présence, puis parfois, après un temps
reprennent leur chant, leur note, avec un nouvel élan, avec une nouvelle
beauté.
Ainsi, il est des cycles que vous traversez – cycles de changement de
votre Lumière qui peut croître et décroître, du moins extérieurement, car elle
ne s’éteint jamais, et ne cesse de renaître lorsqu’elle semble s’amenuiser et
cheminer vers une possible extinction… C’est là qu’elle renaît : ce dont
votre lune vous indique si bien et sans cesse la nature et l’existence dans ses
cycles si harmonieux qui n’ont cessé de bercer vos jours et vos nuits, en dépit
de tout ce qui a pu être occulté durant ces temps à présent achevés de la
matrice qui vous a enfermés.
Mes
enfants, mes Aimés, mes Très Aimés, je me réjouis de ce que les plis de mon
manteau accueillent gracieusement, et subtilement, et magnifiquement un si
grand nombre d’entre vous. Dans l’infinité de ce que j’appelle ainsi ces plis,
se niche l’infinité des possibles qui vous sont offerts par l’infinité des
formes de mon Amour. Chacun de vous ainsi a su trouver sa demeure lorsqu’il en
avait besoin, et le pli de mon manteau qui vous accueille est absolument unique
pour chacun. Je ne vous invite pas par là à rester cachés dans les plis de mon
manteau, ne vous méprenez pas. Il s’agit simplement d’une demeure, d’un refuge,
d’une sorte de nid d’Amour dans lequel vous savez qu’à tout instant vous avez
accès, si le besoin vous y conduit.
Nous
ne sommes pas séparés. Je vous garde, et vous me gardez.
A
présent je vous invite à être au plein de ce que vous êtes. N’hésitez plus, ne
craignez plus, abandonnez toutes les fausses prudences qui encore – par
l’intermédiaire de votre mental conditionné par cette matrice qui n’existe plus
qu’en illusion – vous retiennent d’être vous. Il n’y a plus à tergiverser.
Tergiverser est un emprisonnement. Je vous invite à être libres. Être libres
signifie simplement être : être dans l’unicité de ce que vous êtes chacun,
et dans l’Unité de ce que tous ensemble vous composez.
Ce
ne sont pas de vains mots, bien que vous les ayez déjà entendus. Beaucoup
d’entre vous sont encore en train de tergiverser. Beaucoup d’entre vous encore
hésitent, regardent autour d’eux pour savoir qui est avec eux, qui reste
derrière, qui semble plus éloigné ou plus avancé : cela n’est pas le chemin.
Seule votre propre intériorité doit vous guider. Il n’est nul exemple autour de
vous qui ait valeur de guidance, et sachez que le chemin de chacun lui
appartient aussi. Ne vous attardez pas à observer le cheminement d’un autre ou
des autres en vous interrogeant sur leur avancement, car le chemin de votre
frère ou de votre sœur ne peut que vous échapper, même si vous partagez de tout
votre cœur et de vos yeux grands ouverts votre Joie d’aller vers l’Unité, et
d’y aller parfois ensemble.
Le chemin de chacun vers l’Unité est unique. Il n’y
a pas, il n’y a plus à se modeler sur quiconque. Ceci n’est pas pour vous
inviter à retrouver vos egos – ne vous méprenez pas – car ce chemin ne peut se
faire que dans l’humilité et la simplicité, et la Joie pure qui en découle. Je
ne vous invite pas à vous enfermer dans une forteresse personnelle qui
refuserait d’écouter, de voir et d’accueillir la présence des autres : je vous
invite simplement à être vous-mêmes.
De
nombreuses voies actuellement vous sont proposées, permettant de structurer et
d’éclairer votre chemin d’ascension. N’oubliez jamais qu’aucune de ces voies ne
prédomine sur une autre, mais que simplement elles s’adressent à vos
différences et à vos besoins. Ainsi, laissez-vous porter par la vague qui vous
emporte et ne vous accrochez pas à la vague qui vous retient. Ne vous accrochez
pas à la vague dans laquelle vous ne surnagez pas. Vous êtes la vague.
Je
vous aime infiniment et je ne cesse jamais de me réjouir en mon cœur de chacun
d’entre vous, pour chacun et chacune sans exception. Sachez que mon cœur est
immense, et il n’y a pas d’encombrement dans mon cœur : chacun est reçu et
aimé pour lui-même, avec tout l’espace, et l’attention, et l’Amour qui lui sont
dévolus. Que celui ou celle qui se sentirait tout petit, et caché derrière les
autres, sache que mon regard et mon cœur ne le voient ni tout petit ni caché,
bien au contraire. Chacun de vous est un joyau et mon cœur s’élargit sans cesse
de par l’immensité du nombre de ces joyaux qui l’illuminent.
Je
vous aime à l’infini et je vous invite à magnifier votre chemin, à magnifier
votre Être dans toutes ses Lumières. Abandonnez toute croyance que votre
Lumière soit faible, ou que votre Lumière soit imparfaite, ou que tel ou tel
aurait plus de Lumière que vous. Vous êtes Pleine Lumière. Tu es, toi et toi,
Pleine Lumière, et c’est de cette Pleine Lumière que nous vivons. La Lumière
est créée par nous tous, par vous tous, par tous les êtres qui peuplent les
univers, et elle ne cesse de se créer à tout instant. Vous êtes, tu es,
co-créateur de la Lumière, de par ta Lumière. Sache-le mon Enfant. Il n’est
plus temps d’être en position de recevoir la Lumière extérieure. Tu la reçois,
mais aussi tu la crées. Entendez cela, mes Enfants. Ne vous sentez pas comme
des assistés des Peuples Célestes et des Forces Galactiques : vous êtes Pleine
Lumière et vous êtes co-créateurs de ce qui se joue. Rien ne peut se faire sans
vous; vous n’êtes pas là pour être libérés, vous êtes là pour vous
libérer.
A
présent que vous avez retrouvé toute votre Lumière, sachez l’utiliser. Elle
n’est pas cachée derrière vous ni dans une valise. Cette Lumière est simplement
la Lumière de votre cœur, la Lumière de votre Être, la Lumière de la Source qui
existe en chacun de vous. Et par le filtre de ce que vous êtes chacun, dans votre
unicité, cette Lumière qui est en vous et que vous émanez est la vôtre et vous
la redonnez à la Lumière. Ainsi, sans arrêt, se co-crée la Lumière.
Au
cours de mes interventions quotidiennes par la voie de ce canal telles qu’elles
se sont déroulées en vos mois de juillet, août et septembre, je n’ai cessé de
vous inviter à comprendre, à regarder et à être votre Lumière. Il n’y a pas
d’autre but. Et la période de trois jours qui a clôturé ces interventions et
qui vous a renvoyés – un peu brutalement pour certains – à votre obscurité
intérieure, ou à certains aspects de votre obscurité intérieure, n’a pas eu
d’autre but que de vous faire rencontrer votre véritable Lumière, à vous et à
nul autre. Cela était le but.
Ainsi,
aujourd’hui, en cette nouvelle lune, un nouveau cycle de lumière lunaire va se
déployer. Ainsi, si vous le désirez et si cela peut vous aider, prenez exemple
sur la lune pour déployer, travailler, faire chanter votre Lumière. Prenez
exemple sur la vague du cycle lunaire pour être la vague de Lumière que vous
êtes. La vague ne s’arrête jamais, la vague avance puis se repose, la vague
participe du mouvement de l’océan de toutes les autres vagues qui ne s’arrête
jamais, et qui est l’expression même de l’Unité.
Je
vous bénis, mes Enfants, je vous aime, je vous chéris.
J’observe
avec la plus grande Joie votre merveilleuse croissance d’Êtres de Lumière.
N’hésitez pas à danser votre Lumière, n’hésitez pas à la chanter, n’hésitez pas
à l’être. Que votre silence soit Lumière, que votre parole soit Lumière, que
vos actes soient Lumière et que vos repos soient Lumière.
Vous
n’avez rien à vouloir, vous n’avez qu’à être.
Soyez.
Je
vous retrouverai dans quelque temps par la voie de ce canal, dont à présent je
me retire avec tout mon Amour.
Mes
Enfants, je suis Mère des Mères à l’infini et dans la Grâce de votre présence.
Amen
via
Christine Anne K. le 8/10/2010
Ces
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