introduction en musique vibrante, légère
Le Récit des quatre Lois Existantes et incontournables
de cet Univers et de plusieurs autres,
sera conté par moi, Sendje 0g’z Adatet Yuent.
Ce Récit est multi-multi-multi-plus-que-millénaire.
Et prend d’innombrables formes, selon qui le conte,
Ainsi que qui l’écoute.
… notes de musique…
Ces quatre Lois -qui sont comme quatre piliers formant une base ferme- autour de laquelle s’orchestrent mille et mille Formes, Architectures et Histoires,
Mille et mille petites et grandes Vies
Mille et mille Lieux, Planètes, Trous noirs, séquences d’Etoiles,
Mille et mille chants, sons, symphonies, séries numériques…
Ces quatre Lois donc, ont cependant une Histoire
Car elles ont été soigneusement construites.
Le premier constructeur s’appelait Toyo’L Izzneke.
Il travaillait dans le Feu, et ne connaissait pratiquement que le Feu.
Il écoutait cependant le Chant des Sphères, et savait qu’il était relié à bien d’autres formes de vie… Il possédait plusieurs outils : avec lesquels il façonnait des pensées, des systèmes, des lois.
Ce n’était d’abord que pour jouer… Puis lorsqu’il fut devenu habile à ses propres jeux, il fut reconnu comme un habile Façonneur – et même comme un Artisan unique.
C’est ainsi qu’un jour il décida de rencontrer Ceux qui dans l’Univers étaient les Gardiens des Grandes Lois et il leur dit : « Je sais façonner des systèmes, des jeux, des lois. Donnez-moi un travail à faire. ».
Il était attendu.
Car les Gardiens des Grandes Lois n’avaient pas pour autant le Pouvoir, eux, de Les mettre en Forme d’une façon suffisamment répandable, lisible, compréhensible et applicable avec connaissance de cause par l’ensemble des Etres, des Peuples et des Formes de Vie concernés…
Ils gardaient donc ces Lois, avec le plus grand dévouement à leur Service, mais ne savaient pas comment, exactement Les faire connaître. Et même si Elles étaient véritablement en fonctionnement, Elles n’étaient pas reconnaissables.
..Ainsi donc notre Artisan – reconnu, habile – était fort attendu, et il lui fut confié d’abord une Loi.
…Il ébaucha donc avec ses outils et tout son savoir-faire les différents aspects, les facettes, la structure et le polissage nécessaires à rendre cette Loi connaissable et visible.
Il s’agissait de la Loi des Nombres – et il eut beaucoup de travail car la quantité des nombres dépassait son entendement.
Cependant il parvint à lui donner Forme et Consistance et il fut remercié.
…la musique ponctue discrètement les mots en fond sonore :
Il retourna quelques temps chez lui pour voir sa famille et se reposer, avant de poursuivre son Service et sa Mission. Et comme il avait quelques élèves il fut content de les retrouver également.
Et l’un d’eux, qui venait de loin -il se nommait Uss-Sutch- lui demanda ce qu’il était allé faire. Et il le lui dit… Il lui expliqua alors le principal de ce qu’il avait fait.
Et Uss-Sutch connaissait bien les outils et les façons de faire de son Maître. Il était donc fort passionné par ce récit , et cette quantité de Potentiels qu’il découvrait en ce savoir-faire qu’il avait appris.
Il demanda alors à être celui qui retournerait assurer la suite.
Et son Maître, en rêve, sut que cela était juste.
…Il entreprit alors de finir la formation de son élève, du mieux qu’il put.
Et avec tout le dévouement qu’il avait à son Service et à l’Idéal du façonnage de ces Lois, qu’il avait véritablement intégré dans son cœur…
– Vint alors le jour où son élève partit rejoindre les Gardiens des Grandes Lois, pour à son tour accomplir la suite de ce travail…
Il lui fut confié, dès son arrivée, l’examen des données – nombreuses et chatoyantes – de la Loi de l’Harmonie.
Celle-ci, vous vous en doutez, ne pouvait être construite avant qu’ait été construite la Loi des Nombres – et cependant elle la dépassait…
C’est ainsi que le jeune Uss-Sutch se mit au travail avec beaucoup d’ardeur et d’intelligence.
Et il dut d’abord reconnaitre et comprendre toutes les formes d’Harmonie qui pouvaient référer à cette Loi.
Et il dut harmoniser ses propres outils les uns avec les autres. Et par conséquent, il dut refaire un certain nombre d’outils pour que tout autant le Son de leur travail, que leur Forme, que le Chant de leur utilisation et que la Joie de les utiliser soient parfaitement harmonisés les uns avec les autres, et à tout instant, en fonction de ces Lois encore éparses – mais qu’il devait façonner en une Forme suffisamment cohérente et compréhensible pour que tous les Univers concernés puissent en faire usage en connaissance de cause.
Cela lui prit, vous vous en doutez, beaucoup de temps…
Mais il ne cessa jamais de se passionner et de travailler à façonner la Forme de cette Loi.
Il en vibrait jour et nuit lui-même.
Il était devenu, au fil de ce temps, lui-même un Ensemble harmonique absolument impeccable et chantant.
…percussions légères et vibrantes …
C’est ainsi qu’un jour finalement -alors que ses cheveux avaient déjà un petit peu blanchi- il put très fièrement et avec beaucoup de joie, présenter son œuvre au Collège des Gardiens des Lois, qui le remercièrent et le félicitèrent de son travail.
Uss-Sutch leur dit :
« Avant de poursuivre, j’aimerais avoir un fils ou une fille. Je demande donc à rentrer quelque temps chez moi et je reviendrai continuer ma tâche. ».
…la musique se mêle aux mots…
C’est ce qu’il fit.
Et de retour chez lui, il apprit que son vieux Maître était sur le point de quitter cette vie, et fut immensément heureux de pouvoir aller lui conter qu’il avait achevé son travail et comment il l’avait achevé.
Son vieux Maître était, à vrai dire, devenu un peu sourd.
Mais de nombreux élèves et de nombreux enfants étaient assis autour d’eux et écoutèrent, avec une grande joie et beaucoup de passion, son récit sur la Loi de l’Harmonie et son façonnage, qui lui avait pris tant de travail et de temps et l’avait rendu lui-même si vibrant.
Parmi les enfants qui étaient présents se trouvaient, sans qu’il le sache, son fils et sa fille.
Car, lors de son départ, il ignorait encore qu’il les avait conçus -dans une nuit de joie pleine et entière- avec la plus belle Bien-Aimée qu’il n’avait même pas osé approcher, mais qui de son grand sourire l’avait accepté de tout son Cœur.
– Ainsi ses enfants étaient devenu grands : car combien de temps était-il parti, n’est-ce pas ? Il ne le savait même pas lui-même…-
…percussions légères…
…Il fut très étonné d’apprendre qu’ils avaient décidé de rester des enfants tant qu’il ne serait pas revenu.
Car ils savaient tous deux que ce retour était important.
Tout heureux donc de se retrouver père, et de retrouver également cette magnifique Bien-Aimée dont le sourire n’avait pas changé, et qui était la mère de ses deux enfants –qui à présent acceptaient de grandir !–
Il vécut quelque temps auprès d’eux…Et leur retransmit tous les détails de son Œuvre.
Car il ne cessait d’avoir un grand plaisir à La reprendre dans ses pensées et dans ses gestes et à développer toutes Ses harmonies.
Il n’eut pas d’autre enfant.
Et sa Bien-Aimée était tellement chère à son cœur qu’il reculait sans cesse, malgré son envie de retourner à la tâche, la décision de la quitter. Car elle ne pouvait pas (pour une raison que nous ignorons) l’accompagner jusqu’aux Gardiens des Lois.
…Sa Place à elle, sans doute, était ailleurs.
Un jour son fils et sa fille dirent à leur père : “Reste. Nous irons à ta place tous les deux !”
Cela fit l’objet d’une discussion assez longue.
Il craignait, Uss-Sutch, que les Gardiens des Lois ne soient pas satisfaits.
Puis il rêva, et sa Bien-aimée également rêva.
Et leurs rêves se complétaient…
Les Gardiens des Lois attendaient précisément deux êtres de sexes complémentaires pour réaliser la suite de l’Œuvre.
Ainsi le frère et la sœur -dont nous ne connaissons pas les noms à cet instant, mais qui reçurent un nom plus tard- s’en allèrent à leur tour auprès des Gardiens des Grandes Lois pour continuer l’Œuvre en cours.
…Tandis que leur père restait à entretenir le feu de l’Amour – et à transmettre son Art également à quelques élèves épris d’Harmonie et de Lois, ainsi que de bien d’autres constructions.
Le frère et la sœur arrivés près des Gardiens des Lois se virent confier deux Lois simultanées : il y avait la Loi des Polarités et la Loi des Contraires.
Et il leur appartenait, non pas de les réunir, mais de les façonner simultanément car ces deux Lois sont complémentaires.
Et si elles sont issues de la Loi de l’Harmonie,
qui elle-même est issue de la Loi des Nombres,
elles ne peuvent être ni séparées, ni mélangées.
Le frère et la sœur n’avaient pas les mêmes compétences.
( Car n’est-ce pas, l’approche du garçon et l’approche de la fille ne sont pas les mêmes en bien des occasions !)
Et par ailleurs, leur sens à chacun de l’habileté, et leur intelligence à chacun prenaient des chemins un peu différents pour aller chercher une solution ou un résultat.
…oiseau chanteur…
Ils avaient donc tous les deux la capacité d’interagir d’une façon qui leur était propre – car depuis leurs jeux de petits enfants, leurs jeux d’enfants, leurs jeux d’adolescents, leur apprentissage du métier, et leur confiance réciproque l’un dans l’autre, ils avaient acquis une très longue et riche expérience dans la maîtrise de ces interactions !
… notes de musique…
Il y eut donc de nouveau un temps, long et fructueux, au cours duquel ils essayèrent quelques formes différentes, pour arriver finalement, après un travail très conséquent – et plus complexe du fait que ces deux Lois devaient être simultanées et se compléter sans se mêler… Ils purent donc présenter aux Gardiens des Lois leur Oeuvre partagée.
Il y eut alors… une certaine surprise : car ils avaient oublié un détail.
Et ce détail (dont cependant nous ne connaissons pas le nom) créait la possibilité de voir naître Quelque Chose.
silence vibrant
De ce fait, les Gardiens des Lois décidèrent d’observer ce “Quelque Chose”, et de conférer avec les Créateurs.
Et le frère et la sœur furent remerciés de leur travail.
Et il leur fut proposé de retourner passer quelque temps chez eux.
…percussions légères…
Notre histoire pourrait s’arrêter là n’est-ce pas ?
Car il y eu bien quatre Lois, quatre Grandes Lois ainsi façonnées comme nous l’avions annoncé.
Néanmoins, je poursuivrai mon récit ainsi :
Lorsque le frère et la sœur furent rentrés, leur père leur dit qu’il avait entretemps travaillé d’une tout autre façon qu’auparavant
Et qu’il avait découvert lui-même qu’au-delà et en-deçà de toutes ces Lois
Il ne pouvait qu’y avoir une Loi Unique, Absolue…
Qui cumulait, faisait danser ensemble et chatoyer, comme Un seul corps, l’ensemble de toutes les Lois Cosmiques et Universelles, au-delà de ces quatre Lois et de bien d’autres.
…un oiseau chanteur accompagne les paroles…
Et le père tenta d’exposer à son fils et à sa fille, ainsi qu’à quelques élèves et à sa femme, la nature et la forme, et l’intérieur de Ce sur quoi il avait travaillé.
Il décida alors –une fois son récit et ses explications achevés, du moins dans l’instant où cela était– de chercher un Nom pour cette Forme si simple et unifiée. Il s’endormit.
…Son sommeil dura si longtemps que personne ne sut quand il se réveillerait.
Et cependant il continuait à dormir – il était vivant.
Les Gardiens des Lois eux-mêmes étaient avertis de ce fait extraordinaire, et décidèrent d’attendre pour comprendre si Ce que Uss-Sutch avait créé à sa manière était bien Ce que Eux avaient identifié, et dont ils avaient reporté le fait aux Créateurs…
…notes de musique…
silence vibrant
…Il y avait donc dans le Sommeil fécond de Uss-Sutch
Le Secret de Ce qui fait fusionner ce qui a été déployé.
Le Secret de Ce qui unifie ce qui a été déployé également et mis en ordre et séparé.
…la cloche de l’église sonne au loin…
Il y avait dans le Sommeil d’Uss-Sutch la Vibration de l’Un.
Et Ce que dans son état éveillé Uss-Sutch avait réalisé ne put être véritablement compris et exploité – par non seulement ses enfants, mais ses élèves.
Car il leur manquait le Nom.
…percussions légères…
C’est une étrange histoire, n’est-ce pas – car ce Nom je ne saurais vous le révéler…
Mais l’ensemble des Lois Cosmiques et Universelles est porté par l’Unicité de ce Nom
Que nous n’avons pas le pouvoir de révéler et qui est précieusement gardé par le Sommeil de Uss-Sutch,
Qui ainsi maintient la Cohérence de tout ce qui est, de tout ce qui bouge, de tout ce qui vit, de tout ce qui s’organise, de tout ce qui chante, s’harmonise, s’oppose, révolutionne, se pense, se dit, se détruit, naît et meurt, et change de forme…
Ainsi s’achève cet étrange Récit du façonnage des Lois et j’espère, mes très Aimés, qu’il vous a plu.
Gardez en vous, à votre tour, le Secret de ce Sommeil.
Et faites-en bon usage.
Alleluia
.
via Christine Anne K. le 5 juillet 2013
Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.fr