mélodie vibrante légère
Récit – raconté, créé, re-créé, dé-créé.
Puis re-créé et transmis, retransmis. Raconté encore et puis oublié et puis revenu, retrouvé. Recréé encore… Et flottant dans les mémoires de-ci de-là en cet Univers.
C’est le Récit de la Cérémonie des Vœux Sublimes.
Cérémonie qui fut, il y a si longtemps que l’on ne sait plus, donnée.
Mais qui encore aujourd’hui reste vivante
Et se perpétue, au loin et au près.
Parfois dans le silence des Cœurs.
Parfois dans le chant tonitruant des Éléments.
Parfois dans les grondements de l’Océan
Parfois dans les chants éclatants de certains oiseaux
Parfois encore dans le bruissement des ruisseaux
Ou le murmure des herbes sous le vent.
Cérémonie des Vœux Sublimes…mais lesquels?
Nous le saurons car ce récit semble fait pour le raconter.
musique vibrante délicate
A l’aube de ce récit était un Roi.
Roi puissant et généreux, comme les véritables Rois.
Roi sage, aimant ceux dont il avait la Charge.
Roi de plusieurs régions en cet Univers, et non pas spécialement sur notre planète la Terre, Ni non plus spécialement sur cette Planète éloignée dont moi je vous parle
Moi Enoulat Sogainat Jatoowan
Qui ai rassemblé un jour, jouant dans le sable au bord de l’eau, ces mémoires offertes palpitantes à moi, dans la contemplation de la course des nuages
Et d’une aube encore rose, qui me ravissaient et m’informaient de tout Cela.
Je le savais. Mais comme je vous l’ai dit, c’était oublié.
Cela m’est donc revenu.
une mélodie vibrante et délicate accompagne et rythme les paroles :
Le Roi dont je vous parle, je ne connais pas son nom – je l’appelle “le Roi” si cela vous va.
…Il y a également une Reine dans cette histoire.
C’était la tendre épouse très aimée de ce Roi-là.
Elle était également sage et généreuse comme il se devait.
Et cependant, non seulement il ne lui venait pas d’enfant, mais il semblait que tout se conjuguait pour empêcher qu’une telle bénédiction se produise…
Ce Roi, certes, aurait pu produire autant d’héritiers qu’il le voulait avec toute autre femme qui lui aurait plu et qui aurait accepté d’être cela pour lui.
Mais il importait à ce Roi et à cette Reine que cela ne se passe pas ainsi.
Car cette Reine savait depuis toujours que l’Enfant qu’elle porterait serait exceptionnel
– Un dieu peut-être !…Ou bien un héros attendu, indispensable –
Et que cela ne pouvait pas ne pas être réalisé
Car non seulement elle en serait morte de chagrin, mais le Roi également en aurait conçu une tristesse absolument incoercible et la dévastation peut-être se serait abattue sur le Royaume dont il aimait tant ses sujets …
Et qu’il n’était pas envisageable qu’une chose pareille se produise pour eux – en sus de ce qui se produirait pour lui-même !
Cette situation délicate et intimement douloureuse se prolongeait
Depuis plusieurs années déjà.
…Je ne vous détaillerai pas les empêchements qui avaient lieu car cela ferait une longue énumération, qui n’est pas véritablement l’objet de ce récit.
Mais sachez que certains de ces empêchements étaient tout à fait incroyables.
Car il ne semblait pas que ni le Roi ni la Reine fussent stériles.
des notes ponctuent les paroles
Il y avait (pour tout vous dire) quelques avortements spontanés dans cet enchaînement d’évènements – ce qui prouvait bien qu’il n’y avait pas d’impossibilités, en ce Couple Royal, à engendrer.
Il semblait donc qu’un destin étrange se soit mis en œuvre
Et pourtant les auspices n’étaient pas défavorables.
Le Roi assurait le bien-être de ses sujets.
La Reine également se comportait avec la Sagesse, la Beauté, la Simplicité également
Qui faisaient qu’elle était reconnue comme une véritable Reine de confiance et de beauté.
Elle aimait à se promener dans le très beau jardin de roses qui appartenait aux à-côtés de leur palais, et elle y rencontrait de nombreux petits enfants. Car ce jardin n’était pas clôturé et les jeunes mères du voisinage parfois venaient s’y promener avec leur bambins.
Il arriva un jour que la Reine
Encore sous le choc émotionnel accepté par elle d’une grossesse non menée à terme, vint se promener, une fois de plus… – car elle ne s’en lassait pas, de la beauté de ce jardin qui était en pleine effervescence de ses parfums et de ses floraisons-
…Et qu’elle rencontra un petit Enfant, qui marchait tout seul au détour d’une des tonnelles sous lesquelles elle aimait à s’asseoir.
Ce petit Enfant était beau.
Il était encore très petit mais capable de parler
Et son Regard témoignait d’une vive présence, et d’un Amour considérable.
Il vint donc jouer aux pieds de la Reine avec des petits cailloux
Et la Reine se mit à lui chanter, elle, un chant qu’elle improvisa pour lui.
– Car parmi les dons et les beautés de cette Reine il y avait aussi la joie de chanter : juste comme ça parfois, pour son propre plaisir mais également pour celui de ceux qui étaient près d’elle – et elle n’en tirait aucune sorte de vanité et n’attendait aucune forme de flatterie à ce sujet…-
Voici donc, peut-être, un aperçu de ce qu’elle chanta à cet Enfant:
chant doux et enveloppant
…Elle s’interrompit. Car l’Enfant pendant qu’elle chantait, avec les petits cailloux qui étaient sur le sol, avait rassemblé ceux-ci en forme de cercle.
Puis il était allé chercher un peu d’eau à la fontaine qui était juste à côté, pour verser celle-là dans ce qu’il avait construit
Mais il joua aussi à mettre de l’eau sur le pied de la Reine.
Elle s’interrompit donc et le regarda, étonnée.
Mais l’Enfant lui dit : “J’ai mouillé ton pied car tu dois faire un vœu.”
Comment un tout petit enfant pouvait-il parler d’un vœu? Comment savait-il ce que c’était? …Je ne peux pas vous l’expliquer mais c’est bien ce qu’il lui dit.
La Reine était mélancolique car il n’y avait qu’un seul vœu auquel elle puisse penser, mais elle n’osait plus le formuler
Car en cet instant la tristesse créait des encombrements à l’espoir dans son cœur.
notes vibrantes
L’Enfant se mit alors à taper sur le pied de la Reine de sa petite main en lui disant :
“Fais un vœu…fais un vœu…fais un vœu !”
Et la Reine amusée demanda : “C’est quoi un vœu?”
L’Enfant répondit : “C’est ce que tu veux. C’est ce que tu sais que tu veux mais que tu n’oses pas demander.”
Et il retourna chercher de l’eau à la fontaine car tout en parlant il continuait à construire avec les petits cailloux un deuxième cercle autour du premier et il souhaitait manifestement y ajouter encore de l’eau.
La Reine alors posa son pied nu au centre du cercle et lui dit :
“Arrose-moi encore le pied !”.
L’Enfant lui dit : “Est-ce que c’est ça ton vœu?”
La Reine fut surprise et répondit après une hésitation :
“Non! Ça c’est juste pour jouer.”
Et l’enfant lui arrosa le pied soigneusement. Il retourna même chercher une deuxième fois de l’eau car ses petites mains la laissait échapper, comme vous vous en doutez.
La Reine laissa son pied posé au centre de ce cercle – mouillé.
Et reprit, de son envie de chanter : ceci (ou à peu près)…
chant mélodieux
Et elle regarda l’Enfant en souriant.
L’enfant l’avait écoutée avec attention et il lui dit : “C’est ça ton vœu?”
Elle lui dit : “Tu as compris?”
Il lui répondit :” Je ne crois pas.”
Il y eut je crois un silence…
La Reine écoutait chanter les oiseaux.
Elle retournait encore en elle-même et dans ses pensées la mélancolie qu’elle cachait au fond d’elle-même…
Puis elle revint à sa présence auprès de l’Enfant et le regarda dans les yeux, et elle lui dit : “Tu veux que je te dise?”
L’Enfant lui dit : “Oui!”
Et elle lui dit : ” Je veux avoir un petit enfant avec mon Roi…Voilà ce que je veux.”
L’Enfant se mit à rire
Et il se mit à courir en riant autour du petit cercle qu’il avait formé – double-cercle.
Il regarda la Reine quelques instants et il lui dit :
jeu-vocalise de l’Enfant
“…C’est facile d’avoir un petit enfant ! Regarde…tu me vois? Je suis un petit enfant. Ça n’est pas compliqué!”
carillon mélodieux vibrant
Suite à cela ils partirent se promener tous les deux dans le jardin, main dans la main, pas très loin – et ils eurent une longue conversation.
le carillon continue
Rien d’exceptionnel à tout cela, me direz-vous – car, n’est-ce pas, la Reine rencontrait souvent des enfants dans ce jardin, nous l’avons dit.
Mais pourtant que se passait-il?
percussions douces et régulières
L’Enfant demanda à la Reine de mettre ses deux pieds dans la fontaine
Ses deux pieds à elle, car il lui dit :
“Tu dois faire cela pour que je te donne le caillou qui sera pour toi la réalisation de ton voeu.”
La Reine mit ses deux pieds dans la fontaine.
Elle aimait bien être avec cet Enfant car il lui faisait non seulement oublier ses pensées mélancoliques mais elle aimait sa compagnie.
L’Enfant -une fois qu’elle eut mis ses pieds dans la fontaine- souffla sur chacun de ses pieds puis il posa un petit caillou sur chaque pied.
Il était content.
Il dit à la Reine :
“Voilà…Tu auras ce que tu veux ! Tu vois, c’est pas compliqué. Tu as fais ce que je t’ai demandé : c’est comme ça qu’on fait !”
Le vent se mit à souffler à ce moment-là.
Il y eut même une grosse bourrasque et des pétales de roses s’envolèrent, s’éparpillèrent !
La Reine était un peu décoiffée.
Elle se demandait où était la mère de cet Enfant, d’ailleurs.
Elle lui dit : “Ta Maman ne te cherche pas?”
L’Enfant la regarda un peu interloqué.
Il ne répondit pas.
Tout d’un coup il s’en alla en courant !
La Reine regardait ses deux pieds posés dans l’eau avec des petits cailloux posés dessus, et elle ne souhaitait pas encore les retirer car elle aimait ce qui c’était passé.
Elle pensa au Roi, son tendre Roi très aimé et très sage.
Et elle pensa qu’elle n’avait jamais encore fait un voeu avant ce jour-là, d’une façon aussi exemplaire…
L’Enfant revint, il tenait un fruit qu’il était en train de manger.
Il apportait également une sorte de petit bâton avec lequel il se mit à gratter le sol pour tracer des sortes de dessins.
Il dit à la Reine : “Tu vois, je te dessine un petit enfant, un papa, un bateau et une cérémonie.”
L’Enfant bien sûr ne savait pas véritablement dessiner au sens où nous l’entendons, nous les adultes. Mais à la surprise de la Reine, le dessin qu’il fit était parfaitement compréhensible et elle en ressentait toute la Vérité et l’importance.
musique : notes légères, rapides, régulières
Elle dit à l’Enfant : “Montre-moi la Cérémonie ?” – car elle n’était pas sûre.
Il lui montra ce qui dans le dessin constituait la Cérémonie
Et du coup il lui expliqua que pour réaliser une telle Cérémonie il fallait faire un certain nombre de choses.
“Bien” lui dit la Reine, de nouveau mélancolique, “…Tu crois que je dois le faire?”
L’Enfant la regarda courroucé et lui dit :
“Mais oui, bien sûr ! Pourquoi tu crois que je t’explique tout ça?”
Puis l’Enfant s’éloigna à nouveau et ne revint pas.
La Reine entendait des voix un peu plus loin et comprit qu’il y avait quelques personnes – sa mère probablement ou peut-être quelques amies à elle et d’autres enfants, avec lesquels il allait repartir ou du moins rester.
Elle regarda bien le dessin
Puis prit les deux petits cailloux qui étaient posés sur ses pieds, les mit dans sa poche, remit ses pieds sur le sol
Et alla chercher quelqu’un pour recopier le dessin sur un parchemin – ou un papyrus, ou une tablette d’argile, que sais-je?…Je ne sais pas ce qui était employé dans ce palais-là par ces gens-là.
Et cela fut fait.
La Reine montra ce dessin au Roi
Et le Roi le montra à ses mages – car le Roi avait quelques mages à sa disposition lorsqu’il en avait besoin. Les mages émirent des avis différents sur ce dessin.
Le Roi, après réflexion, décida de ne pas écouter ce qui chez les mages était d’ordre critique, et alla s’enquérir de qui était cet Enfant.
Car il avait toute confiance dans la certitude qu’avait la Reine que l’Enfant avait donné les éléments d’une possible Solution à cette situation qui les désespérait tous les deux.
des notes vibrantes rythment et ponctuent les paroles :
Quelques messagers furent donc dépêchés -messagers et messagères- pour essayer de savoir qui était cet Enfant si doué, si impressionnant…
Car la Reine avait bien expliqué au Roi que jamais elle n’avait rencontré un tel Enfant.
Quelques temps se passèrent…
La Reine avait bien sûr soigneusement mis de côté le dessin reporté d’après ce que l’enfant avait dessiné, et elle n’avait pas oublié les explications. Celles-ci étaient gravées dans sa mémoire…
Vint un jour une petite fille qui se présenta au palais disant :
“Je viens apporter la date de la Cérémonie pour la Reine.”
Lorsque la Reine apprit cela, elle la fit entrer et lui demanda qui elle était.
La petite fille -qui avait peut-être entre six et douze ans, dans votre représentation terrienne de la vie d’un enfant- dit à la Reine qu’elle était la sœur du petit Enfant qui lui avait fait un dessin dans le jardin de roses, et que son petit frère lui avait demandé de venir donner cette date à la Reine car il était temps qu’elle n’oublie pas son vœu et qu’elle fasse ce qu’il fallait.
La Reine demanda à la fillette :
“Mais…Qui es-tu? Quel est ton nom ? Où est-ce que tu habites ? Qui sont tes parents? Comment s’appelle ton petit frère? Où est-il? Explique-moi ! »
La petite fille avait des yeux très profonds et elle répondit à la Reine :
“Je peux te dire tout ça…Mais quelle importance ? Ce n’est pas ça qui te permettra de réaliser ton vœu n’est-ce pas? Ce qui te permettra de réaliser ton vœu c’est de faire ce qui est bon pour le réaliser.”
Et elle dit à la Reine qu’elle s’appelait elle-même Soula.
Puis elle demanda à rentrer chez elle.
Lorsque la Reine fit part au Roi de cette visite et de la date qui avait été indiquée, le Roi décida de réaliser une très belle Cérémonie. Car il aimait tellement sa femme que cela lui semblait une évidence joyeuse, et il sentait la beauté de l’espoir qui pouvait se profiler à travers tout cet enchaînement de faits.
Il eut également l’avis d’un ou deux mages qui confirmèrent que la date ne leur paraissait pas défavorable en termes d’astrologie, de numérologie – de différentes “-ologies”, dont ils avaient la science.
La Reine aurait aimé inviter les enfants à cette Cérémonie mais elle avait en quelque sorte promis de ne pas savoir vraiment comment les retrouver…
Dois-je vous raconter en quoi consista cette Cérémonie ?
Je sais -car je la vois- que la lune était pleine
Que les jardins embaumaient
Que les palmiers bruissaient
Qu’il y avait un grand espace
Qu’il y avait des lignes tracées sur le sol, reproduisant celles du dessin fait par l’enfant, Qu’à la jonction de ces lignes furent posés des cristaux
Car les cristaux abondaient en ce pays-là.
Et les cristaux chantaient… Il s’avéra que la disposition proposée par ce dessin fit chanter les cristaux d’une manière encore inédite et de toute splendeur…
La Reine et le Roi étaient joyeux !
Il y avait des bassins d’eau, dans lesquels de nombreux poissons avaient été ajoutés.
Il y avaient de nombreux oiseaux, et des rossignols.
Il y avait de nombreux musiciens installés à toutes les extrémités de la forme donnée par le dessin de l’enfant.
…Il y eut un grand Oeuf de Lumière -c’est ce que raconte l’histoire- qui se créa quelques instants, mais que tout le monde put voir et entendre car cet Oeuf chantait lui aussi.
silence vibrant
La Reine et le Roi se tenaient les mains.
Ils étaient pénétrés de l’importance de ce qui était
Et alors la Reine dit à voix haute :
“Je souhaite que cet Enfant que j’attends soit donné à notre Peuple
Soit donné à notre Terre,
Soit donné à nos Arbres, à nos Oiseaux, à nos Palais, à nos Villes.
Je souhaite que cet Enfant accepte de devenir ce qui est attendu
Et ne craigne pas de prendre chair et forme pour cela.
Je souhaite que tous les poissons des rivières soient à l’écoute de mon souhait.
Que toutes les étoiles, les fleurs, les grains de sable, les lézards cachés dans les pierres, les insectes qui chantent le jour et ceux qui chantent la nuit
Soient également à l’écoute de mon souhait.
Je souhaite que soit reçue et reconnue la Vérité de cet Enfant
Que nous attendons depuis si longtemps.
Je souhaite que la Lune et le Soleil acceptent ce que nous désirons
Et l’illuminent de leurs courses.
Je souhaite que mon Roi accepte d’être le père et le grand-père et l’arrière-grand-père de la lignée que cet Enfant engendrera.”
Puis elle se mit à pleurer et un grand silence se fit.
Les oiseaux cessèrent de chanter,
Les cristaux également.
Les musiciens se turent.
Le Roi respirait à peine…
On vit alors arriver, émergeant de l’obscurité,
Le petit Enfant, sa sœur et son grand frère.
…Qui apportait un petit œuf peint, multicolore, et qui vint le poser aux pieds de la Reine.
Il reprit deux petits cailloux sur le sol et les posa sur les pieds de la Reine.
Il ne parlait pas
Car il respectait les pleurs de celle-ci.
Les cristaux se remirent alors à chanter…
mélodie douce, vibrante et cristalline
La Reine cessa de pleurer.
Le Roi la prit dans ses bras.
Le petit enfant et sa sœur et son grand-frère mangèrent quelques gâteaux – car il y avait, je ne l’ai pas dit, beaucoup de gâteaux pour les invités !
La Reine rangea le petit œuf multicolore entre ses deux seins, avec un grand sourire…
Et c’est ainsi que quelques temps après son ventre s’arrondit.
Elle mit au monde sans problème, sans histoire, sans douleur,
Deux magnifiques petits jumeaux : un garçon et une fille.
Et ils devinrent tous les deux, vous vous en doutez, ce qu’ils devaient devenir.
Le Roi mourut de vieillesse aimé par son peuple
Et la Reine eut la joie de voir sa descendance nombreuse avant de mourir à son tour.
Le petit Enfant qui avait donné à la Reine la possibilité de réaliser son souhait
Devint un cordonnier, tout simplement.
Mais dans son regard brillait la Sagesse profonde des étoiles et il était content.
Les nuages filent…L’aube n’est plus rose.
Les sables du bord de la rivière ont acceptés tous mes jeux…
Cette histoire doit être perpétrée car, même si elle est simple, elle contient un Trésor.
La Cérémonie des Vœux appartient en effet à ce que les Enfants savent transmettre :
Ne négligez pas cela et ce Trésor.
Je vous salue.
Je vais dormir car il en est ainsi.
Je vais rêver…
Prenez soin de ce Trésor !
Alleluia
via Christine Anne K. le 22 janvier 2014
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