Eloha n°2 + Dauphins de Sirius





Le canal établit le contact en faisant vibrer des sons…

 

Que la voix de ce canal se fasse la
route que j’emprunterai au travers des sons.

 

Je danse les sons. Eloha je suis,
danseuse tournante et paisible, immobile, tournante, relevante… Les mots de ma
danse n’appartiennent pas au lexique que vous employez et j’en suis, non pas
ennuyée, car je ne connais pas ce mot, j’en suis étonnée et mon étonnement est
un rire.

Que les perles de mon rire viennent
jouer à vos oreilles. Ainsi se fait la création des sons. J’égrène les perles
que ma bouche chante et danse dans l’infinité des mouvements qui se jouent et
se dansent autour de moi, par moi.

 

Aujourd’hui, je ne suis que jeu et
perles.

Je vous lance mes perles. Attrapez-les, ou ne les attrapez pas, mais
jouez avec moi.

Les perles dont je vous parle dépassent en beauté ce que vous
pouvez concevoir dans les représentations qui constituent votre dictionnaire d’images
et de sensations. Ne vous arrêtez pas à ces limitations et jouez avec moi, car
notre jeu est tout-puissant.

Ainsi se crée ce que nous avons à créer vous et
moi.

Riez, dansez, allumez vos lampes, chantez les fluides qui sont en vous et
autour de vous.

Créez les fluides en les chantant : ainsi se propagent les
sons comme l’eau se propage, disséminant la vie. Ainsi vous pouvez disséminer
par le rire et les chants ces eaux si légères et rieuses que je vous instille
dans notre jeu.

Sachez que je suis la plus grande joueuse de sons, de formes,
de matrices neuves et embryonnaires, sans cesse en mouvement. Je ne m’arrête
pas.

 

Vous êtes, vous êtes la joie de mes
perles, vous êtes ceux pour qui parfois je les fais rouler. Je suis votre
diseuse de perles et vous êtes ceux qui disent, ceux qui perlent. Et je vous
retourne car je joue, ne l’oubliez pas. Je vous fais rouler dans mes paroles
aujourd’hui, en ce jour : cela est le jeu de cet instant.

Dansez. Que dansent en vous les
perles, les sons, les joies et les fluides, les petits jeux que j’invente à
votre intention ou bien à celle d’un autre univers.


Ne croyez pas que je sois
futile : mon jeu n’est que service. Je remplis ma fonction, je réalise ce
que je suis. La joie de ma tâche est sans fin, ses possibilités également.

Néanmoins,
je ne vis que dans la simplicité et l’humilité au regard de ce que j’accomplis.
En cela, appelez-moi une travailleuse, bien que ce mot ne puisse que me faire
rire : il appartient à la vision si étriquée que, encore aujourd’hui, vous
avez à partager dans cette matrice malheureusement si limitée depuis si
longtemps.

 

Sachez que mes perles, celles que
je fais rouler, celles que j’engendre, ont pour matière et seule matière l’Amour,
qui est aussi Lumière et Vérité. Viennent également les éléments avec lesquels
j’interagis.

Ainsi il y a ce que vous appelez Terre, il y a Eau, il y a l’Air
et le Feu, il y a la vibration que vous intitulez parfois Ether. Nous jouons
beaucoup ensemble – alleluiah ! – ainsi que je vous ai vues jouer au bord
de la rivière il y a si peu de temps, en ce jour.

Réjouissez-vous de la danse
des éléments, par exemple dans cet orage qui s’approche de vous dans l’instant
et le lieu où vous êtes. Dans cette danse des éléments, puisez l’énergie de
votre part créatrice.


Ainsi nous jouons vous et moi.

 

…Nouveaux
sons vibrés par le canal…

 

Ne vous intéressez plus à l’adulte
que vous êtes. Quittez-le comme une vieille enveloppe. Ne l’utilisez que pour
certaines tâches, si vous tenez à le maintenir encore, dans un petit jeu. Mais
soyez les grands joueurs que vous êtes.

Jouer, me dit-on, signifie créer, et
non pas passer le temps de façon futile.

Jouer est une énergie fluide dans
laquelle n’intervient pas le moindre calcul, ni la moindre tergiversation.
Abandonnez les tergiversations, ainsi que votre manteau usagé d’adulte fatigué.

 

Je suis Eloha, un octave ou deux
au-dessus de Marie, bien qu’il n’y ait ni dessus ni dessous, ni avant ni après,
ni plus ni moins. J’interviens – ainsi que je l’ai déjà dit – dans la
préfiguration des formes par les sons et les jeux de Lumière, de Joie, des
éléments, et du plaisir de la Source à se déployer en ses innombrables,
infiniment multiples facettes, éclats, gouttes et manifestations.

 

Je vous salue.

 

Vous aurez la visite d’Eshtananda d’ici
deux jours, comme vous le savez. N’attendez pas d’autres visites de nous, les
Elohim, en ces jours qui viennent.

 

 

Les
Dauphins de Sirius se présentent :

 

…Vous avez le salut des Dauphins de
Sirius, qui se réjouissent du temps que vous traversez… si bref à présent.

 

Ne vous méprenez pas sur ce que
vous avez à faire ou à ne pas faire.

Soyez simplement et jouez, ainsi qu’Eloha
vous l’a proposé.

Soyez légers, ne vous attardez pas à penser que vous avez des
affaires à régler. Cela est de fort peu d’importance et n’appartient qu’aux
ultimes jeux que vous avez si savamment élaborés dans votre dimension. Soyez
donc les joueurs joyeux, libérés de votre manteau d’illusions.

 

Acceptez que vos corps se
réduisent, si l’on peut dire, à de simples jouets. Ainsi serez-vous allégés, et
consacrez-vous – ainsi qu’il vous l’a déjà été dit à de maintes reprises – à la
Joie intérieure qui vous envahit de plus en plus et à la certitude de cette Joie,
qui est la seule réalité qui ne s’évanouira pas – du moins en ce qui concerne
ce que vous appelez réalité encore aujourd’hui.

 

Que la perfection de cet instant ne
vous quitte pas. Qu’il en soit ainsi.

 

 

(Une
session de questions/réponses nous est ensuite proposée)

 

J’accepterai de répondre à une ou
deux questions si jamais il y en avait…

 

Je
suis la proie depuis quelque temps d’une agitation sans objet, d’une incapacité
à me centrer, à méditer, à retrouver cette joie, cette paix, qui s’habitent
pourtant de plus en plus souvent. Merci de m’éclairer.

 

Sœur terrienne, tu parles de la
joie et la paix qui t’habitent de plus en plus souvent, donc où et ta question ?

 

C’est
que je les ai perdues, que je ne comprends pas pourquoi et que je ne parviens pas
à les rétablir, à retrouver ce centre…

 

Nous te dirions volontiers, sœur :
« Allonge-toi et fais le dauphin. » C’est ce que nous savons faire.
Le dauphin agite et fait onduler son corps et rit. Le dauphin est sage, le
dauphin est relié à la Source, le dauphin n’administre pas les affaires. Retrouve
le jeu dans ce que tu fais, guide-toi sur la dimension du jeu, en espérant que
cet avis, bien lointain, puisse t’aider.

 

Chère sœur, tu as tout notre Amour
et notre Joie. Nous nous rions de toi, car tu sais bien que tu n’as pas perdu
le contact.

 

Pourquoi
je ressens autant de difficulté à me relier à la Source ?

 

Quel est la part de ton mental,
chère sœur, dans la pensée de cette difficulté ? Est-ce que la Source te
semble si lointaine, toi qui pourtant semble aussi outillée de conscience ?
Peut-être t’es-tu en quelque sorte égarée dans divers plans de conscience à
travers lesquels tu es amenée à voyager pour remplir les tâches qui te sont
allouées… Il importe que l’axe de ta reliance à la Source fasse l’objet par toi
d’une sorte d’élagage, afin qu’il apparaisse et soit maintenu visible, lisible,
perceptible et audible. Tu peux t’accorder un peu de temps pour cela. Il ne
nous appartient pas de te conseiller sur la méthode car de nombreuses méthodes
existent et en même temps la seule voie passe par votre cœur.

Il se pourrait que ta reliance à la
Source n’ait pas d’autre forme que le fait de ton corps, de ta voix, aussi étrange
cela puisse-t-il paraître.

Si c’est à un niveau subtil que tu ne touches pas ta
reliance à la Source, sache que cela est temporaire. En effet, il semble que
ton travail t’oblige à certains renoncements par moments. Mais ne perds pas
espoir ni confiance, et ton amie ici présente, par la voix de laquelle nous
parlons, peut t’apporter parfois, comme tu le sais ainsi que d’autres
personnes, le réconfort et la reliance lorsque tu t’en sens privée.

Nous te saluons car il nous apparaît
que ce travail que tu réalises te demande beaucoup de sacrifices en ce domaine,
et nous observons la qualité de l’être qui effectue ces multiples tâches. Sache
que tu peux te relier à nous afin d’échanger, de recevoir et de rire un petit
peu. Amen

 

Je
vois de plus en plus souvent dans ma vision intérieure les dauphins…Je me
rends compte que cela n’est pas une question…

 

Chère sœur, cela n’est pas une
question. Réjouis-toi, comme nous nous réjouissons, de ton passage lorsque tu
voyages entre les dimensions, car tu sais que c’est une étape dans les
ascensions ou les translations qu’il t’arrive de réaliser pour toi. Bien-aimée,
comme d’habitude, notre monde n’est pas celui que tu habites. Néanmoins, tu y
es accueillie comme tu le sais, avec beaucoup d’attention et de fraternité et
nous te remercions de tes visites. Sache également que tu peux t’adresser à
nous en certaines occasions, justement lorsque tu souhaites voyager, car notre
monde est une porte pour toi, ainsi que pour d’autres.

 

Quel
est ce lien d’Amour qui me relie à vous ?

 

Cette question est très “humaine” : vous projetez du personnel dans vos questions!

Néanmoins, il est clair que
certaines résonances se font entre certains êtres. Nous nous réjouissons que tu
te sentes en résonance avec nous, et toute notre amitié et notre fraternité
sont à ta disposition. Nous observons ta vie et ton travail. Il nous arrive de
te procurer des informations car nous sommes des relais. Peut-être est-ce là la
nature du lien.

 

Nous vous saluons, avec tout notre
Amour.

Mitakuye oyasin, comme
disent certains de vos peuples.

 


via
Christine Anne K. le 13/06/2010

Ces
messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce
dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient
intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée :
http://voixdelumiere.canalblog.com.

 

 

Eloha n°1

… Le canal fait vibrer des notes chantées pour que la
communication s’établisse…

 

 


Bien-aimés… je n’ai pas
de paroles… Je cultive, j’ensemence les vibrations multi-sonores, je crée
des mondes. La Lumière est mon champ de
résonances.

J’orchestre des formes
qui naissent par le passage des sons.

Je vous informe (le canal se met à chanter deux ou trois
notes tenues).

 

Laissez-vous glisser, si
vous voulez m’entendre, dans le canal des sons, dans les textures et les
tessitures de ce que cette voix tente d’introduire en vous.

 

Il y a tourbillonnance des
sons, que votre canal entrevoit mais ne sait pas chanter. Des architectures
grandioses se font et se défont harmonieusement, tels certains mouvements de
nuages que parfois vous pouvez observer lorsqu’ils tourbillonnent
gracieusement, se font, se défont, apparaissent et fondent.

Recueillez les sons qui
vous sont envoyés. Certains ne vous sont pas audibles : mettez-vous donc
en état de réception.

 

Ainsi vous êtes informés,
votre matière est informée, votre esprit est informé, votre cœur est nourri.
Les nouveaux codes qui vous sont nécessaires sont en train de vous arriver.
Mettez votre cœur en écoute, mais non pas – ainsi qu’il vous l’est dit à
maintes reprises – en filtrant cette écoute par votre mental. Bien au contraire,
c’est une occasion de vous abreuver directement aux musiques célestes,
universelles, extra-universelles, ultra-cosmiques, qui vibrent en résonance
avec la Source, notre chère Source.

 

Je suis une source de
sons. La subtilité de ces sons dépasse, bien sûr, votre expérience – si fine
soit-elle – des sons dans votre monde où la matière a tant de densité. Il vous
est cependant donné de les engrammer, par la volonté de la Source et par le
détramage des voiles qui ainsi laissent circuler ce qui auparavant ne pouvait
circuler.

 

Vous êtes choisis, vous
êtes reconnus, pour, en quelque sorte, vous considérer comme des antennes
vivantes, individuelles de la transmission (bien que silencieuse) de ces gammes
de sons qui se déversent largement, ainsi que des orbs se déversent sur votre
planète.

Sachez, si cela peut être utile à certains d’entre vous, que les
points lumineux, cristallins, subtils que vous désignez comme orbs,
participent de ce déversement d’informations, dont vous êtes pour certains
d’entre vous, témoins et retransmetteurs. Ainsi se déroule le Plan.

 

Je suis la voix d’Eloha,
infiniment créatrice de votre univers. Je vous invite à cultiver votre état de
réception avec un immense bonheur, car ainsi vous êtes vous-mêmes joués par les
cordes de ma harpe et votre bonheur peut en être incommensurable.

Soyez bénis,
soyez en joie.

Cultivez le cristal de votre cœur qui à présent accumule
certains éléments de silice qui nous permettent d’affiner votre réception
vibratoire et de modifier vos structures. Imaginez que vos ADN résonnent comme
des arcs-en-ciel cristallins au déversement des sons de ma harpe. Ainsi la
nouvelle humanité se déploiera, s’engramme, se déroule comme des volutes
sonores.

 

Je vous invite à être
dépouillés de toute erreur, nus comme un cristal dressé dans la lumière et la
rosée du matin, en train de recevoir par toutes les directions à la fois la
symphonie que je ne cesse de créer pour vous, en vous, en votre terre.

 

… Le canal se met à faire vibrer des notes tenues…

 

Recevez ma joie. Je vous
quitte. (Je ne sais pas répondre à des questions).



via
Christine Anne K. le 12/05/2010

Ces
messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce
dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient
intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée :
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Eloha/Marie – n°4

Après qu’Eloha se
soit “exprimée” presque exclusivement en silence, vibratoirement,

 Marie, qui reprend la parole, nous
enjoint de lire si nous pouvons tous ces messages à haute voix de
préférence,
en raison de leur portée vibratoire, qui par la voix
surpasse la portée mentale des mots et des images, et qui contribue entre
autres à notre “régénération” et notre “mutation”… 
 



Nous sommes dans la vibration


d’Eloha


en silence.


La densité des mots est difficile… (c’est là Eloha qui a parlé)

 

….. Je suis Marie, je peux vous parler. Je
connais votre langage.


Ce que je pourrais vous dire d’Eloha – en la laissant
s’exprimer à travers moi – ne prend pas la forme des mots. Son verbe est fait
de Lumière délicate – vous diriez enfantine en ce sens d’une grande pureté et d’une
infinie, incommensurable innocence, si l’on peut employer ce mot qui appartient
au langage de la densité et qui ne convient pas réellement.

 

Vous pouvez avoir une notion d‘un
aspect d’Eloha comme une joueuse de harpe, une harpe qui module une infinité,
non seulement de sons, mais de silences, de lumières, de couleurs. Ce ne sont
pas des couleurs telles que votre densité les conçoit. Il n’y a que
transparence, joie, création infinie.


Vous pouvez également penser à la pureté
d’un ruisseau où se mêlent les sons chantants et les chatoiements de la lumière
qui se joue dans la transparence de l’eau.


Cela est une image extrêmement réduite
qui n’est faite que pour vous aider à comprendre que vous ne pouvez pas – tant
que votre mental est dans la limitation de la densité – vous représenter mieux
ce que vous aimeriez connaître d’elle et de sa forme.

 

Le cristal est également quelque chose
qui peut vous permette de vous représenter certains aspects de cette pureté, de
cette transparence, de cet alignement, de certaines fulgurances, bien que ceci
soit également un mot appartenant à votre densité.

 

Ne vous effrayez pas de cela et de ce
qui peut encore se dire. La réalité que vous connaissez aussi belle
puisse-t-elle vous paraître, n’offre que fort peu de points de comparaison avec
ce que peut-être vous découvrirez prochainement, petit à petit, et si vous le
souhaitez.

 

Sachez que la harpe d’Eloha (le mot « harpe » n’est lui aussi qu’une représentation limitée que je vous
offre), comporte de très nombreuses gammes. Il ne s’agit pas d’une musique
désordonnée. Le tissage des harmonies est immensément subtil et cependant
totalement libre. Il répond spontanément à des règles d’harmonie, de géométrie,
de fréquence, d’ordre de hiérarchie, de joie, qui font toutes partie de ce qui
construit les univers.


Cela n’est qu’un faible aperçu mais il vous suffit.
Sachez que c’est dans votre cœur que vous pouvez avoir la meilleure approche
des images que je viens de vous donner, et non pas par les méandres
intellectuels de votre mental. Cela est important. Nous ne vous rabâchons pas
ces lois du cœur en vain : nous tentons petit à petit de vous les faire
intégrer, ce qui est différent.

 

Restons en silence, à l’écoute dans
votre cœur d’Eloha, qu’elle soit pour vous harpe, ruisseau, lumière cristalilne,
fréquence colorée ou simplement rayon de soleil…

 

Sachez que vous êtes ainsi en création
permanente et que les modulations infiniment subtiles que j’ai tenté de vous
évoquer interviennent au plus profond de la matière qui vous constitue, et de
ce que vous appelez le « subtil » qui vous constitue… L’œuvre étant
constante génération en dépit de vos certitudes et de vos croyances d’être des
êtres finis dans un monde fini.

 

Je m’incline moi-même, Marie,
tendrement, face à cette Création, face à cette Créatrice, bien qu’elle n’ait
pas de face au sens où vous l’entendez.

 

Je suis venue aujourd’hui ainsi que je
l’avais souhaité à la veille de la Nouvelle Lune, car c’est un temps de
germination et d’introspection qui pour moi est propice en ces temps pour me
glisser dans la voix qui vous parle. Je suis venue donc vous parler aujourd’hui
non seulement de la Créatrice, mais de vous.

 

Apprenez que votre nature est en pleine
mutation et se doit d’être cette mutation, pour autant que vous puissiez en
être conscients. Il vous a été demandé d’être des enfants ou plus exactement de
le redevenir. Cela est la mise en forme de cette mutation.


Laissez-moi vous
expliquer encore mieux si je le peux, ce qu’est l’enfance dans ce contexte.
Remplaçons le mot « contexte » pour commencer, car il appartient au
langage du mental, par une image de la nature ou d’un jardin, mais disons d’un
jardin cosmique. Un jardin cosmique signifie qu’on ne regarde pas seulement
vers la terre mais vers le ciel, et qu’on se tourne vers l’intérieur tout en
accomplissant le travail de ses mains. Dans ce jardin, l’enfance a sa place
tout naturellement. Il n’y aurait même rien à expliquer : l’enfance fait
partie du jardin, elle en vit et elle le fait vivre.


L’enfance dont je parle
n’est pas immaturité mais sagesse, mais cette sagesse prend sa source
directement dans l’innocence et la profondeur du cœur. Pour l’enfance, chaque
tâche entreprise est un jeu et une création. Ainsi se déroule la joie qui
préside à l’élaboration de cette œuvre digne d’exister.

 

Il y a de la perfection dans l’enfance,
mais cette perfection n’est pas finitude puisque l’enfance par nature est un
état de changement, d’évolution, de découverte et d’abandon. Ne vous méprenez
pas sur le mot « abandon ». Il s’agit de l’abandon joyeux et
confiant, insouciant, du petit enfant qui se couche sur la terre pour humer son
odeur, toucher sa vibration, entendre le soleil vibrer dans celle-ci et
recontacter ce que certains d’entre vous appellent leur « terre intérieure ».
L’abandon est également la confiance de l’enfant qui ignore l’anxiété, la peur
et le manque et dont la nourriture vient toujours lorsqu’il en a besoin, et
pour qui l’amour est toujours présent lorsqu’il va rejoindre ses parents, ses
frères, son Créateur.

 

Vous pourriez être surpris que je parle
de Créateur alors que j’ai parlé de Créatrice… Ne vous attachez pas, ce ne sont
que des mots. Le mot « créateur » appartient à votre langage ;
ainsi, par facilité, je l’ai employé – facilité pour vous.


Soyez donc les
enfants que vous attendez de pouvoir être depuis si longtemps. Il ne s’agit pas
de vous faire fuir vos responsabilités, ne vous méprenez pas. Il s’agit de
puiser dans votre cœur les ressources qui vous les feront aborder avec
légèreté, avec confiance, avec abandon. Comment peut-on parler d’abandon
lorsqu’il s’agit de responsabilité, direz-vous ? Ne vous questionnez
pas : soyez. Cela est le chemin de la libération, cela vous fait retrouver
la résonance avec les sons purs de la harpe d’Eloha, de votre Créatrice ou de
votre Créateur, comme il vous plaira de le dire.

 

Sachez que la Création est un principe
féminin. Au regard de cela, le principe masculin serait plutôt constructeur,
parfois stabilisateur, déployant. Je vous ai décrit le principe créateur
lorsque je vous ai, avec vos mots, donné quelques images pour vous représenter
votre Créatrice au début de cette réunion. Je ne m’adresse pas à votre intellect,
ne vous leurrez pas, ne cherchez pas à décortiquer mes propos. Il vous est
demandé de les entendre et de les recevoir, et le travail d’intégration se
déroule au mieux de votre capacité d’abandon et de votre joie à l’entendre.

 

Pour beaucoup d’entre vous, ces paroles
se présentent sous forme de textes à lire. Je vous recommande de les lire à
haute voix
, si vous en avez le désir et la patience, car ainsi la vibration
aura toute son ampleur et participera au mieux à ce que peut régénérer votre
être dans ces temps de mutation. Qu’il en soit ainsi.

 

Sachez que ces interventions utilisent
votre langage de mots, de concepts, de syntaxe, et s’insère ainsi dans les circuits
de votre intelligence et de votre pensée pour pouvoir accéder à votre désir.
Néanmoins, la vraie nature de ces messages est vibratoire. Les mots, bien qu’ils
aient un sens et que ce qu’ils vous disent transportent également le message,
ne sont qu’un véhicule. La vibration que ces mots véhiculent ne s’adresse pas
aux circuits complexes de votre mental qui ne peut l’appréhender et ne peut
dans certains cas que l’opacifier, du moins en partie.

 

Ne voyez pas de sévérité dans ces
propos. Vous avez tout mon Amour et l’immensité de cet Amour dépasse à l’infini
ce que vous pourriez croire ou imaginer.


Soyez reconnus dans ce que vous êtes,
enfants merveilleux, en devenir dans la loi de l’Un et du Christ qui ressuscite
en chacun de vous, ainsi qu’il vous l’a été annoncé en votre jour de Pâques.
Amen

 

 

 

 

via
Christine Anne K. le 13/04/2010

Ces
messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce
dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient
intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée :
http://voixdelumiere.canalblog.com.