Bien-Aimés, c’est une grande joie de venir m’adresser à vous. Que ce soit une Fête pour nous ! Et le mot est bien en deçà de celui que j’aimerais pouvoir entendre à ce sujet.
Je me nomme Oreon-Esh’ta. Je suis un Elohim, disons de nature féminine. J’ai contemplé au fil du temps et des mois écoulés ce qu’il est advenu de vous, non seulement à travers les interventions et les relations des autres Elohim qui se sont adressés à vous et vous ont guidés, mais également de par mes propres capacités de vous observer en longueur.
Si c’est moi aujourd’hui qui prends la parole, c’est bien pour vous inviter à engrammer cette notion de Fête, de grande Fête, de joyeuse et immense Fête, car l’état d’esprit semble être un petit peu aux catastrophes chez l’ensemble de l’humanité, à part ceux qui savent se réjouir d’être dans ce processus d’ascension. Mais, même chez ceux-ci dont, je suppose, vous faites partie, le sentiment d’une Fête a besoin de se faire jour.
Quand je parle de Fête, j’emploie un mot qui convient à votre vocabulaire. Ainsi que je l’ai dit, il est bien en deçà de ce que je souhaite signifier. Sachez donc que cette signification véritable implique l’immensité d’une réjouissance festive, totale, joyeuse, irrévérencieuse de certains aspects que je détaillerai plus tard. Cela implique une musique éclatante, inventive mais harmonieuse, une création disons “en plein boum” – “boum” non pas au sens dévastateur du terme, mais au sens d’une explosion et d’une acmée d’énergie dans la Joie et la Lumière – Lumière de l’Un, évidemment, car nous ne sommes qu’à son Service et exclusivement.
Cette Fête est un festin, est un festoiement et un chatoiement, un chapiteau éclairé, un temple illuminé, où toutes les danses, les chants, les réjouissances et les festins se déploient dans la grâce, le plaisir pur de l’instant, du partage, de la fraternité et de la splendeur des coeurs réunis. Je ne fais donc pas allusion à une sorte de beuverie, ou à ce en quoi certaines fêtes comportent des excès qui se mettent à “tirer vers le bas”, comme vous dites, vibratoirement. Il n’y a là, peut-être, que ce que certains d’entre vous tentent – via un mot qui est le mot de paradis – de concevoir, mais votre notion du paradis est généralement très moralisatrice, se référant d’emblée aux notions du bien et du mal et de la récompense, ce qui n’est pas le cas. Il n’y a pas de dualité à la base de cette Fête-là : il y a Unité ; il n’y a pas un paradis dont certains seraient exclus parce qu’ils n’en sont pas dignes. Il y a certes une Fête à laquelle certains ne savent pas encore accéder parce qu’ils n’ont pas accepté d’abandonner encore suffisamment leur être à leur propre Lumière. Mais cette Fête est absolument non exclusive en sa nature, sa forme, sa vérité, sa splendeur et son but.
Je sens que certains d’entre vous vont encore être mentalement un peu surpris et sur la défensive par rapport à cette irruption que je fais en parlant de Fête, et que certains encore vont dire : “mais qu’est-ce que ça vient faire ?”… Vous savez bien que nous, les Elohim, avons ce côté abruptement facétieux -du moins en apparence- car cela fait partie de ce qui détruit les rigidités pour pouvoir créer en toute liberté. (Mais là n’est pas mon propos.)
Pourquoi donc vous parler de Fête aujourd’hui ?… Parce que Fête il doit y avoir.
Vous êtes en train, vous Peuples de la Terre, ainsi que votre planète elle-même, de faire votre entrée, votre Retour immensément festif, joyeux, plein de grâce, dans votre Lumière éclatante -si vous l’acceptez- à votre véritable place au sein des multidimensions et de ce cosmos que vous appelez Univers, et dont vos consciences limitées ont été séparées, brimées (et je m’arrêterai à ces mots-là!..) pendant un certain nombre de millénaires de votre temps tel que vous le mesurez. Admettez donc qu’il y a de quoi non seulement se réjouir intérieurement, mais se joindre à une immense Fête de retrouvailles, de célébrations : c’est une sorte de noce, n’est-ce-pas – sauf qu’il n’y a pas véritablement une mariée et un marié, mais que chacun fait son entrée dans l’Unité…Vous êtes donc tous, chacun et chacune, en train d’épouser votre propre Être, et de ré-épouser l’Unité : n’est-ce-pas là matière à une immense Fête ?!
Vous pouvez donc abandonner vos vieux vêtements et vous présenter dans votre nudité de Lumière qui est votre Vêtement le plus magnifique et le plus éclatant, votre vêtement blanc. Vous pouvez donc abandonner vos masques et vos maquillages pour apparaître et vous joindre à cette Fête avec votre véritable visage, si beau, si parfait, si séduisant -bien qu’aucune séduction ne soit au programme, je vous rassure, car la séduction n’appartient qu’à la dualité- …J’emploie ce mot pour vous séduire, justement, et vous faire venir dans ma Fête : ne craignons pas le paradoxe… Car je sais que beaucoup d’entre vous ont encore cette crainte de ne pas être assez parfaits, cette petite peur de déplaire ou de ne pas être assez beau pour entrer dans ce Monde et dans cette Fête. Je vous rassure donc encore une fois en vous disant que vous êtes tous beaux, qu’aucun de vous ne sera regardé de travers, car de toute façon, vos masques, vous ne pourrez pas les apporter : vous allez même les jeter avec horreur – et avec soulagement bien plus qu’avec horreur !
Imaginez donc que dans cette Fête, vous allez rejoindre par exemple d’immenses danses en groupes, où votre place sera merveilleusement la vôtre et où vos partenaires seront merveilleusement ceux que vous attendiez, que votre joie de danser sera infiniment multipliée par rapport à toute joie de danser terrestre que vous avez pu connaître, car il y aura une plénitude, une harmonie, une simplicité, une vérité de l’instant dans toute sa beauté qui surpassera infiniment tout ce à quoi vous pourriez le comparer dans votre expérience terrestre – qui cependant a toute sa valeur : car sachez bien que nous honorons grandement la qualité de vos expériences, qui en quelque sorte est unique..
J’en profite pour faire une petite parenthèse pour dire que vos expériences terrestres, qui certes sont empreintes de dualité et de confusion – ce qui vous a été abondamment développé par un certain nombre d’intervenants – sont malgré tout d’une grande qualité et que nous les respectons en tant que telles car elles vous ont énormément enrichis et ont donné à votre Lumière une teinte, une texture et un éclat très particuliers qui vous appartiennent, et dont nous bénéficierons – et dont nous bénéficions déjà lorsque nous dansons ensemble ou lorsque nous oeuvrons ensemble ou, simplement, lorsque nous nous rencontrons. Lorsque je dis nous, je parle non seulement au nom des Êtres de mon peuple, mais de tous les Êtres de toutes dimensions et tous systèmes stellaires qui font partie de ce Peuple de l’Unité dont vous faites partie – ce en quoi nous sommes tous Un, comme il vous l’a été dit et comme je vous le rappelle.
Je reviens à cette Fête dont je vous parlais. Imaginez que cette Fête, à la différence de celles que vous connaissez, qui ont une fin, et une tristesse de cette fin plus ou moins lourde selon ce qui a pu s’y passer, cette Fête n’a pas de fin. Ce n’est pas qu’il s’agit d’une Fête interminable : c’est une Fête de l’instant, mais de chaque instant. C’est une Fête qui sans cesse se poursuit à l’intérieur de vous et entre vous, au sein des formations, des structures, des architectures, des géométries et des symphonies auxquelles vous appartenez, sans cesse et indéfectiblement.
C’est pourquoi encore une fois le mot “fête” que nous employons est très limité, car ce mot “fête” implique dans votre langage une notion d’excès, d’exception et de réjouissance exceptionnelle qui donc a une fin et se situe en dehors de la vie ordinaire. Abandonnons donc ces limitations dans ce que je vous invite à comprendre aujourd’hui par l’imagination d’abord; mais aussi par le fait qu’en ce message, précisément, je vous donne moi aussi à ma manière ce qui va vous permettre d’y entrer, d’y être, de la co-créer sans attendre davantage, si vous êtes prêts – et je sais qu’un certain nombre sont prêts. Je peux vous dire que plus le nombre que vous êtes, vous, Êtres de la Terre, à pouvoir vous insérer dans cette Fête est grand, plus vous allez pouvoir y inviter vos amis, vos Frères, vos Soeurs, et même vos ennemis, si vous en aviez encore… N’est-ce-pas magnifique ? N’est-ce-pas joyeux, merveilleux, éclatant ?
silence
…Je vous invite, dans un temps de silence, à découvrir en vous ou dans les lointains qui vous entourent, les rumeurs rythmées, éclatantes, joyeuses, pleines d’Amour et de Joie, de cette Fête. Cela est, dirions-nous, votre ticket d’entrée… Quelle image grotesque, n’est-ce-pas, de parler de ticket : je m’amuse un peu et cela vous aide à comprendre…
silence
…Encore un tour de valse ? Encore un verre de champagne ? Encore une mélodie ? Encore un festival d’éclats de couleurs ? Encore une de ces innombrables belles rencontres ? Encore une musique jouée à quelques-uns dans la féérie d’un instant ? Encore quelques brasses dans l’eau colorée, tiède, parfumée, la plus merveilleuse que vous ayez jamais rencontrée ?…
Je ne cherche pas à vous séduire avec ces images, je vous taquine! Ces images ne sont qu’illusions : je vous ai tendu un petit piège…
La Fête dont je vous parle n’a rien d’illusoire et, justement n’y appliquez pas vos images d’illusion, vos images paradisiaques. C’est là toute la difficulté de mon propos : je vous parle de quelque chose qui est réel, mais qui suscite immédiatement vos mécanismes d’illusion ! Apprenez donc, si vous ne le savez déjà, que dans le monde dont je vous parle et où vous êtes invités, toutes ces formes n’existent plus ! Il n’y a que des vibrations. Et les formes qui néanmoins existent n’ont rien de commun avec le type d’images que je viens de vous servir. Soyez donc très attentifs en vous-même à débusquer toutes ces illusions, car le travail n’appartient qu’à vous-même et c’est un travail parfois de chaque instant. Ces illusions font partie de ce que j’ai nommé vos masques, vos maquillages et vos vieux vêtements, qui non seulement ne vous sont d’aucune utilité, mais ne vous permettent pas d’accéder à votre ticket d’entrée convenablement.
silence
Je sais que lorsque vous êtes dans le silence, au bout d’un temps variable, votre mental se met à échafauder des images ou des pensées. Même si votre mental est considérablement effacé aujourd’hui, cela se produit encore. Eh bien, soyez attentifs à ce que malgré vous vous produisez, et sachez le voir, avec bienveillance, comme de l’illusion. Il ne vous est pas demandé de le supprimer, cela n’est pas si sain; et si vous l’observez avec bienveillance et clarté, cela est suffisant.
Ainsi ces images de Fête que vous avez pu élaborer au travers de mon propos doivent être soigneusement passées au crible de cette observation – ceci étant dit, bien sûr, avec tout mon Amour, ma bienveillance, mon humour, ma joie, ma légèreté, et mon sérieux.
Pour conclure avant de me retirer, j’insisterai (après vous avoir un peu déstabilisés) sur le fait que cette Fête existe bien évidemment -ainsi que dans le début de mon intervention je vous l’ai dit, expliqué et fait entrevoir- et sur le fait que vous êtes prêts, pour beaucoup d’entre vous, à y être, à y participer, à y être actifs. Et je vous redis que votre ticket d’entrée est disponible, généreusement offert par vous-même, avec notre joie et notre bienveillance à tous. Alleluiah
Je suis Oreon-Esh’ta, Elohim, et je me réjouis de vous avoir ainsi parlé. Soyez en Paix, soyez en Joie, et venez. Qu’il en soit ainsi.
via Christine Anne K. le 2/06/2011
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