Marie-Isis du 24 janvier


écouter Marie Isis

Le chant très mélodieux et incessant d’un oiseau au dehors accompagne toute cette intervention…

Que joie et innocence, mes Très Aimés, habitent vos Coeurs et vos Êtres…De même cet oiseau qui chante, alors que l’hiver est encore là ! Réjouissons-nous, simplement, ensemble vous et moi, d’être, de demeurer en cet instant, Instant qui n’est qu’un instant, et qui est l’Instant. Joie parfaite, innocence, simplicité absolue, perfection de l’Instant.

silence vibrant

Je suis Marie-Isis… et ensemble nous portons cet Instant. Observez-le comme un Instant d’Unité, de cette Unité qui est à votre portée en sa simplicité, son innocence, sa complétude,  sa perfection…

silence vibrant

Observez, ressentez, mes Très Aimés, l’état, la vibration simple et dense qu’est cette Unité en cet Instant. Observez-le en votre corps… Observez-le en votre coeur… Observez-le en l’espace qui vous entoure…

silence vibrant

Nous sommes, vous et moi, parfaitement unis. Nous sommes, en cet Instant de perfection, parfaitement Un.

…Observez en toute quiétude la plénitude de cet Instant, de cet état, sa parfaite complétude, sa parfaite entièreté.

…Nous sommes au sein d’un Instant qui n’a pas de limites, qui exclut la perception du temps que vous avez coutume de connaître. Nous sommes dans un Instant qui n’est que cet Instant, et qui n’a pas besoin d’autre signification, ni d’aucune analyse de son passé, de sa forme, de son pourquoi, de son comment… Il n’est que cet Instant qui nous unit, vous et moi, moi et vous : vous, tous, Un.

Puissiez-vous porter en votre coeur, indéfectiblement, l’état et la mémoire de cet Instant, car il vous appartient de continuer à le vivre, de vous rappeler qu’il est, et qu’il ne peut cesser dès lors que vous sauriez y demeurer. Et si vous en sortez – car je sais bien que bon nombre d’entre vous croirons devoir en sortir pour vaquer à leurs occupations -, eh bien vous avez la faculté d’y revenir, d’y être..

…Vous pourriez considérer, mes Très Aimés, que cet Instant d’Unité se poursuit en parallèle de ce que vous faites, de ce que vous avez à faire, de vos tâches, voire de vos agitations. Considérez qu’il est une partie de vous qui n’a pas à quitter cet Instant et ne le quitte pas. Et c’est là votre vraie nature, c’est là que la vérité de votre Être s’épanouit, se ressemble, se connaît, se vit… Vous n’êtes donc en vérité jamais séparés de cet Instant, de cet état. Et si vous croyez l’être, cela n’est que l’un des chatoiements, dirais-je, parfois difficiles de l’illusion qui encore s’accroche, de par vos habitudes et certaines nécessités que vous avez à traverser – pour le maintien de la survie, dirais-je, de vos corps dans votre environnement.

Cet Instant et cet état sont donc – considérez-le avec soin et avec bienveillance vis-à-vis de vous-mêmes – le seul véritable état, la seule véritable continuité, la seule authentique réalité. Et vous savez y demeurer, quelle que soit votre perception limitée de ne pas y demeurer.

Et non seulement vous savez y demeurer, mais je confierai que cet Instant, nous l’avons créé ensemble. Vous savez donc non seulement y demeurer mais le créer, en permanence.

silence vibrant

Rappelez-vous, donc, la joie de cet Instant. Rappelez-vous que vous savez y demeurer, même si – et je le sais – un désagréable voire douloureux sentiment de séparation peut se manifester, dans votre vie quotidienne qui vous parait de plus en plus vide, de sens, de désir, de but, d’épaisseur, de certitudes… Cette séparation n’est autre que celle de ce que vous avez à laisser – d’avec ce que vous êtes réellement et qui se situe dans ce plan de la simplicité, de l’Unité, de la perfection sans forme, que nous observons ensemble dans la pérennité de cet Instant qui ne cesse, et ne peut cesser d’être, puisqu’il est sans temps et sans limites; à la différence de la vie – ce que vous appelez la vie – ordinaire, quotidienne, qui est entre-tissée par les contraintes et les limites du temps qui s’écoule, et des structures illusoires qui donnent forme à bien des nécessités que vous aimeriez voir s’effacer, n’est-ce-pas ?

Je vous invite donc, mes Très Aimés – moi, Marie-Isis qui suis Mère Incarnante, et qui ne cesse d’être près de vous, en vous, parmi vous, au même titre que vous – à vous rappeler de moi… Car même si je ne suis pas réellement extérieure à vous, j’ai néanmoins cette liberté de ne pas oublier qui nous sommes, de ne pas oublier que cet Instant est la seule réalité, et je peux donc vous accueillir en tout instant de votre temps ordinaire dans la pérennité absolue de cet Instant-là, sans limites et de toute perfection. Je peux vous ouvrir mes bras, mon Manteau, pour vous rappeler que tout simplement vous y êtes avec moi, et tous ensemble, mais chacun et chacune avec moi tout autant. Rappelez-vous donc cela. Servez-vous de moi.

C’est, pourrait-on dire, une façon de “rentrer à la Maison”. Et moi, je serai celle qui tient la Maison toujours là, ouverte, accueillante, chaude. C’est là qu’on se sent véritablement chez Soi et véritablement Soi-même. C’est qu’on est heureux d’être, tant avec Soi-même qu’avec tous. Je vous offre cela.

au dehors, le chant de l’oiseau s’amplifie

L’oiseau chante alors que l’hiver n’est pas fini, car il sait que le temps n’est plus qu’illusoire. Il est entré dans l’Instant Infini, et il peut chanter sa joie, son innocence, la beauté de ce qui l’habite dans cet Instant. Sachez que vous avez la même faculté, sachez que vous avez la capacité de vous extraire de l’illusion du temps, de l’illusion de ce qui ne se peut pas et de ce qui se pourrait…Vous êtes vous-mêmes sans limites, vous êtes vous-mêmes en pleine possession de votre Chant. Vous pouvez rentrer à la Maison, vous pouvez y être, vous, toi, moi, nous, l’Un. Dans cette Maison, il n’est que l’Un, et c’est cela qui la rend si parfaitement accueillante, enveloppante, illimitée tout autant. C’est en cela que votre Chant peut s’épanouir sans limites, sans contraintes.

chant de l’oiseau

…Cet oiseau qui chante, mon Aimé, c’est toi. Et lorsque l’oiseau parle, je me tais… La mère est heureuse d’entendre chanter son enfant…

chant de l’oiseau

Ecoute comme l’oiseau s’essaye, à tous les niveaux de sa voix, et comme il joue… (on entend l’oiseau changer de registres), …comment il apprend à reconnaître tout ce qu’il sait faire et comment il découvre tout ce qu’il ne savait pas encore qu’il savait faire. Ainsi est la beauté de cet Instant. Ainsi est ce qui a lieu à la Maison.

Ecoute battre ton coeur, mon Enfant, écoute ce qui en toi ne peut cesser d’être, de croire, d’être Un. Tu peux recréer cet Instant à tout instant, tu peux ne jamais sortir de cet Instant, tu peux ne jamais être autre que qui Tu es véritablement, tu peux ne jamais être séparé de Toi.

Tu peux accepter que cette fausse séparation n’est que le chemin vers la vérité stable et entière de ta propre Lumière, pleine, intégrale, chantante, dans l’éternité de cet Instant. Instant d’Unité, Instant de Perfection, Instant d’Être, qui est la seule véritable Vérité, qui est le seul véritable état, qui est le seul véritable espace-temps, pour nous.

Je vous aime à l’Infini. Je tiens la Maison ouverte. Je vous accueille à tout moment dans cet Instant, qui ne cesse d’être et qui vous appartient, qui t’appartient, à Toi, à tous, dans l’Unité parfaite.

Soyons !

Marie-Isis – Je garde la Maison ouverte.

Alleluiah

 

 

via Christine Anne K. le 24 janvier 2012

ces messages sont faits pour être partagés, à condition toutefois -et nous vous en remercions- que leur contenu et leur forme soient intégralement respectés, et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.fr

 

 

Marie-Isis du 13 novembre

 

-lien pour écoute  : http://vimeo.com/32214779


 

Enfants de la Terre, Bien-Aimés, Alleluiah ! Vous êtes arrivés au point où vous pouvez regarder derrière vous, et devant vous.

Je suis Marie-Isis, la Mère Terrestre Incarnante, Incarnatrice, et je vous suis pas à pas de par ce que je suis. Nous sommes vous et moi, je vous l’ai déjà dit, liés, inséparables.

Ainsi donc nous voilà, moi avec vous, arrivés en ce point où l’on peut se retourner et voir ce qui est écoulé, car cela n’est plus. Vous avez quitté, mes Très Chers, les régions de l’aveuglement, de l’opacité, de la non-clarté, de la non-compréhension ou de la compréhension erronée. Il vous reste certes quelques lambeaux de croyances et d’attachements à l’illusion, que vous ne sauriez garder longtemps, car il va s’imposer à vous qu’ils doivent être laissés derrière et qu’ils ne peuvent être emportés de l’avant.

Ce qui est devant (et non pas ce qui est derrière) est – pourriez-vous dire si l’on pensait à un paysage – baigné de Lumière, et les contours ne sont pas très définis à vos yeux. Mais c’est une vaste étendue pleine de promesses qui vous appelle, et dont la vibration n’est que paisible, heureuse, créatrice, et vide de tout encombrement. Cela n’est pas pour autant un désert aride, car il n’appartient qu’à vous d’y faire croître tout ce que vous désirez, tout ce que vous savez être, tout ce que l’Amour et l’Unité peuvent vous faire créer ensemble.

De ce fait, c’est là que vous comprendrez que vous pouvez abandonner tous les vieux bagages que vous avez encore cru bon d’emporter jusqu’à cet instant, mais qui vont vous paraître si usagés, sans valeur et périmés lorsque vous regarderez ce qui est devant, que vous ne ressentirez plus aucune nécessité de les emporter ou de les conserver.

Je me réjouis bien évidemment de partager ces instants avec vous. Et tel le ferait toute mère comme moi, j’essaye de vous faire voir et de vous faire regarder ce qui est devant, car, peut-être -de vos yeux un petit peu embués ou tournés vers ce qui est derrière- vous ne savez pas regarder comme il le faudrait, et comme je l’espère, ce qui se trouve à présent au devant.

Vous avez un monde à créer, mes Très Chers, mes Très Aimés, si vous l’acceptez. Car si vous ne l’acceptez pas, vous pourriez bien sûr choisir de rester à garder les bagages, là où vous êtes et sans aller plus loin. Cela se peut, mais quelle utilité et quel bénéfice tireriez-vous d’une telle posture et d’un tel choix? (si ce n’est la justification de la paresse, qui n’est pas bien intéressante.)

 silence, vibration

…Laissez pénétrer en vous, à cet instant, la vibration de Grâce qui s’étend et qui ne peut que vous pénétrer intégralement, cellule par cellule, gène par gène, si vous ne lui bloquez pas le passage par une peur quelconque.

silence, vibration

…Vous pouvez tout abandonner de ce qui n’est plus, vous pouvez lâcher les encombrants bagages, les fardeaux, les objets inutiles, les masques, les croyances. Et je souhaiterais vous voir vous élancer joyeux, rieurs, comme de vrais enfants, vers ce qui s’étend, lumineux, vierge, éclatant, face à nous, à nous ensemble – moi avec vous, vous avec moi, même si vous n’avez pas tant besoin que je vous encadre – mes Très Chers, mes Très Aimés… Je suis simplement là, dans mon Amour.

La Grâce est puissante, la Grâce est dévastatrice par la puissance de ce qu’elle consume.

La Grâce vous porte, la Grâce vous absout de tout ce qui a été.

Il n’y a plus à être ce qui vous a semblé nécessaire de continuer à être lorsque vous étiez de l’autre côté.

Il n’y a plus à maintenir ce que vous avez cru devoir maintenir, et bien souvent au détriment de votre joie profonde.

Il n’y a plus à faire perdurer les illusions et les croyances nombreuses qui ont étayé votre façon de penser et de structurer votre vie.

silence, vibration


Ce paysage, bien sûr, que j’ai évoqué, est intérieur bien avant d’être extérieur. Ne vous fiez pas, mes Très Aimés, à ce que vos yeux continuent de voir et d’observer, et aux repères que le monde extérieur illusoire leur donne, croyant ainsi vous fournir la fermeté, la réalité, la vérité. Cela n’est pas ce dont je vous parle : cela n’est que l’enveloppe de ce qui fut et qui n’est plus. Et cette enveloppe elle-même est appelée à ne plus être ce qu’elle fut.

silence

Nous cheminons, n’est-ce-pas ? Nous découvrons ces nouvelles étendues où tout nous est possible, vous et moi, moi avec vous. Et la Joie pure qui nous envahit ne peut être niée, ne peut être négligée. Nous ne pouvons que la vivre, nous ne pouvons que par elle remplacer intégralement tout ce que nous avons connu auparavant.

Ne vous fiez pas, encore une fois, aux apparences de ce qui vous entoure dans vos lieux de vie, de travail et de circulation ordinaire, car ces apparences ne peuvent s’effacer en un tour de magie. Néanmoins, elles n’ont plus de valeur, elles n’ont plus d’épaisseur, elles n’ont plus de fermeté au regard de ce qui en vous et parmi vous – car cela est partagé, ne l’oubliez pas – se déploie, s’étend, se propose, vous invitant et nous invitant à la création d’un nouvel extérieur, aussi bien qu’à celle d’un nouvel intérieur… Il n’y a pas à proprement parler de nouvel intérieur car celui-là est déjà là : il n’est pas absent, il a toujours été, simplement masqué, voilé voire étouffé parfois, par l’illusion qui avait pu envahir votre intérieur également. Celle-ci à présent, je vous le répète, n’est qu’un vieux bagage auquel il serait bien faux de vous cramponner. Et ainsi, croyez-moi : ce qui est extérieur deviendra semblable à ce qui est intérieur, à savoir cette étendue de possibles, vierge de tout encombrement, de toute fausseté, de tout bagage.

C’est cela qui importe, dans l’instant, car il n’y a mes Très Chers qu’instant. N’attendez pas après un futur qui vous apporterait sur un plateau ce que vous désirez, ce que vous croyez attendre. L’instant est là, et c’est ce qui compte. Quels que soient les événements pouvant se produire, maintenant ou ensuite, c’est cet instant de maintenant qui vous appartient et dont vous avez à tirer la Grâce.

silence


Ainsi lorsque vous aurez pleinement pénétré la qualité de cet espace neuf, libre, cet espace de Grâce, de Possibles et de Création, tout pourra se produire. Et quels que soient alors les événements ou les bouleversements qui pourraient survenir, aussi bien dans cette Planète que de par l’extérieur de cette Planète, cela s’inscrira simplement dans la Pérennité de cet espace qui à présent – encore une fois, et je vous invite encore à le regarder Mes Enfants – s’offre, est là, et ne nécessite plus d’attendre, ni de regarder en arrière.

Jouez donc avec ce qui est, soyez dans la Grâce. Découvrez s’il en était encore besoin ce que vous êtes, à l’infini de ce que vous êtes et pouvez être. Que vos coeurs unis chantent et dansent ce que vous êtes. Rappelez-vous sans cesse qu’il n’y a pas de séparation entre vous, entre nous.

Que cet instant s’étende, s’affermisse.

Que votre Joie soit simple et entière, mes Enfants.

Je vous invite à présent à m’accompagner dans ce nouveau monde, qui pourtant déjà était inscrit en nous, mais qui à présent se révèle dans toute son unicité, son évidence, sa plénitude, sa véritable réalité.

Soyez sans crainte d’abandonner donc quelques bagages à l’orée de ce chemin que je vous invite à emprunter, tous, et moi avec vous. Car je suis avec vous, en toute Humilité et en tout Amour, moi, Mère Incarnante et Incarnatrice, Marie-Isis, avec vous et en vous. Alleluiah

 

 

 

via Christine Anne K. le 13/11/2011 

Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.canalblog.com.


Sri Aurobindo – n°2

NB : Ce message d’Aurobindo s’enchaîne avec le message suivant (complémentaire) du Sans Nom, puis les questions-réponses (n°7) concernant la notion du Désir de l’Unité, et une pratique.

Tout cela constitue une continuité, canalisée en 3 phases au cours d’une seule et même séance.



Amis
aimés, je m’adresse à vous en ce jour du 24 mai. Je suis Aurobindo. J’utilise
la voix de ce canal pour des raisons particulières, et non pas pour redoubler
ce qui se dit également en d’autres lieux par moi.

 

Il
importe qu’à présent vous soyez dans le Désir de l’Unité, que ce Désir émane en
toute sincérité de vos cœurs afin que la Lumière de ce Désir puisse accroître
la flamme et le Feu qui se sont installés en vous. Vous avez à présent un choix :
celui de vous élever. Il n’y a pas d’autre choix, car si vous choisissiez de
rester là où vous êtes, vous n’en tireriez aucun profit. Il importe donc que ce
Désir participe à votre mouvement, qui en sera ainsi facilité, car vous avez
encore, bien-aimés, des résistances. Et certaines de ces résistances parfois se
font tenaces, juste avant le moment où elles pourront s’abandonner. Ainsi en est-il
des résistances.

 

Vous n’êtes
pas conscients de toutes vos résistances, mais votre cœur est votre espace de
sérénité, de paix, de conscience, de simplicité, et en cela il vous est un
refuge vis-à-vis de vos résistances qui ne sauraient l’empêcher d’être ce qu’il
est. Nous ne sommes pas en train de juger vos résistances, car cela fait partie
du processus qu’il vous est donné de traverser. Néanmoins, nous attirons votre
attention sur cet état , qui nous semble crucial aujourd’hui.

 

Sachez
que nous vous félicitons grandement de toute l’évolution que vous avez su
accomplir tous ces derniers mois, individuellement et collectivement. Les
résistances dont il s’agit aujourd’hui sont peut-être les dernières (pour
certains d’entre vous) et nous les respectons. Mais il est temps que votre Désir
puisse les consumer à sa manière, en se conjuguant avec le Feu de l’Amour et de
la Vérité, ainsi que le Feu de l’instant présent, qui brûle tout ce qui n’est
pas cet instant présent. Sachez l’utiliser. Dans tout instant présent, vous
pouvez retourner en conscience vers votre cœur pour y être dans la Joie, quelles
que soient les circonstances et quel que soit le contexte de l’instant présent
en question. Apprenez à faire cela , car il importe que vous vous détachiez des
circonstances.

 

Dorénavant
et à présent, il vous sera donné de pouvoir être ce que vous avez depuis des
temps immémoriaux souhaité être, et qu’actuellement vos résistances parfois
vous font oublier…Certains d’entre vous peuvent croire qu’ils sont déjà
arrivés à ce qu’ils doivent être. Sachez que cela peut être une résistance de l’ego,
par laquelle vous vous cramponnez à un état qui est encore illusoire, croyant
que vous avez atteint parfaitement votre Etreté, ce qui n’est pas nécessairement
le cas. Ne voyez là encore une fois aucun jugement de notre part.

 

Il
importe donc que vous utilisiez votre Désir. Qu’est-ce que le Désir ? Le
Désir est pureté, le Désir est mouvement. Le Désir est un mouvement vers la
Joie, qui trouve sa source également dans la Joie. Ne croyez pas que le Désir
soit difficile. Si l’enfant que vous avez su cultiver en vous est capable de s’exprimer,
c’est lui qui est le porteur le plus sûr de ce Désir, car lui ne s’encombre ni
de peurs ni de considérations par le mental, -car le mental va comparer des états
passés, des attachements, des représentations du futur qu’il a forgées pour se
rassurer et va tenter de conserver le contrôle de vos mouvements-. Or le
mouvement du Désir doit être infiniment pur. Il n’a pas à être « mis au
carré » par votre mental. Soyez donc humbles devant votre Désir, car il
pourra vous surprendre par sa beauté et sa puissance, par sa Joie, par son
énergie.


Ainsi en est-il de votre état actuel, mes aimés. Nous vous adressons
tout notre Amour. Sachez que votre Désir éveillera le Désir d’autres personnes,
car sa force rendra possible la conscience de ces autres Désirs. Et sachez que
vos Désirs ne font qu’un, puisque l’ultime pointe de vos Désirs se dirige vers
l’Unité, que vous le sachiez ou non.

 

Je suis
Aurobindo et je vous salue. Je me retire de ce canal.

Recevez
toute la Joie des salutations que nous vous adressons.



via
Christine Anne K. le 24/05/2010

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