Marie, Isis, Eloha – n°3




Je suis Marie.

Je parle dans votre cœur. C’est la place où je m’exprime.
Je suis votre Mère. Je parle en vous qui êtes mes bien-aimés.


Ecoutez votre
cœur. Dans votre cœur, écoutez le soleil qui est en vous.


Je suis Isis,
porteuse du soleil et servante de vos cœurs.

Je suis la Créatrice, mes
bien-aimés, et en cela je m’appelle Eloha.

 

Il y a bien longtemps que j’ai joué ce rôle. La création par les Elohim
est très ancienne, infiniment reculée aujourd’hui dans ce qu’est votre temps.

Néanmoins, je suis toujours là et je ne porte pas la marque du temps. Sachez
que votre cœur ne portera plus, d’ici peu, lui non plus, la marque du temps.


Ecoutez-vous en votre intimité, là où nul autre que vous ne pénètre. Il y a en
vous un lieu d’innocence, un lieu de Lumière enfantine où nul ne pénètre, si ce
n’est votre Lumière. En ce lieu j’ai posé à tout jamais ce qui en vous est le
lien indéfectible à ce que vous nommez Source et qui n’est autre que vous en ce
lieu.


Votre mental ne peut concevoir ce que je viens de dire. Je vous demande
donc de simplement l’entendre, le laisser être, le reconnaître, le laisser
résonner.

Vous êtes résonance. Je suis le son qui vous a portés dans la matière.

 

Je n’ai aucun pouvoir sur vous. Je vous aime.

L’Amour n’est pas pouvoir,
l’Amour est don. L’Amour est entier. L’Amour est humble et puissant. L’Amour ne
s’achète pas. L’Amour ne se vole pas et il ne se perd pas.

En ce lieu intime
qui est votre Source et votre innocence, l’Amour est indestructible. Il est ce
qui ultimement vous informe, c’est-à-dire vous donne forme, et parfois vous
transforme lorsque vous vous êtes détournés.


Vous êtes, non pas mes enfants;
mais vous êtes néanmoins mes enfants , dans votre langage. Je ne vous ai pas
portés comme une mère terrestre, néanmoins je vous ai enfantés par mon Amour –
la vibration modulée, créante du Verbe et de ma voix.

 

Je vous ai désirés parfaits dans cette Création. Je vous ai désirés beaux.
Je vous ai laissé me surprendre par votre beauté, vos inventions, votre
capacité à créer vous-mêmes tout ce qui a fait votre vie en ces lieux que vous
habitez.

Je désire à présent que vous puissiez retrouver cette joie et cette
innocence de créateurs, que vous êtes pour vos propres vies et dans vos propres
vies.


Vos vies sont la musique déployée des sons que j’ai portés de ma voix
pour vous enfanter.


Les harmonies, parfois, se sont dévoyées, ont perdu leurs
chants les plus purs, mais ce n’était qu’une forme d’expérience que vous et moi
avons traversée dans cette Création.

A présent, je souhaite vous encourager à comprendre que vous pouvez
recréer ces harmonies et votre beauté.


Il ne s’agit pas nécessairement de
retourner à la beauté des origines.

Il s’agit que la beauté de maintenant soit.
Cette beauté déployée ne peut qu’être enrichie de toutes les expériences que
cette humanité a bien voulu traverser sous mon regard, mon regard attentif et
respectueux de vos erreurs, ainsi qu’une mère accorde à son enfant la liberté
de trébucher, lorsqu’il s’essaye à se déplacer en lui lâchant la main et en
courant.

 

Ne revenez pas en arrière. C’est devant que vous me trouverez.

Je suis
devant et derrière.

Je ne vous demande pas de retourner vers moi. Je suis.

Mon
regard et mon Amour ne cessent de vous accompagner. J’accepte tout ce que vous
faites, tout ce que vous êtes. Je m’émerveille de vos réussites, ainsi que de
la beauté de certains de vos échecs.

 

Laissez votre cœur s’expanser à présent.


Acceptez d’oublier tout ce que
vous êtes, ou plutôt ce que vous croyez être; car ce que vous êtes réellement
est sans commune mesure avec ce que vous croyez être.

Ce que vous êtes
réellement, vous pouvez, dans ce lieu du cœur innocent, intime, dont je vous ai
parlé, vous pouvez l’être, là, avant de le porter à l’extérieur. Il vous est
indiqué par là une sorte de remise à zéro, un abrasement de toute construction
préalable de votre personnalité, de vos réalisations personnelles, un
éclatement dans la Lumière, si l’on peut dire.

Cet éclatement n’est pas
destruction, cet éclatement est joie.

Il s’agit de faire danser votre réalité
vraie. Il ne s’agit pas de briser quoi que ce soit, du moins quoi que ce soit
d’important. Ce qui se brisera n’est que l’enveloppe usée, poussiéreuse,
désormais inutile, comme une gangue usée par le temps, par le temps de la gestation.

Vous avez la possibilité à présent de vous extraire comme un être neuf de cette
gangue d’illusions qui constituait ce que vous croyiez être. C’est l’Amour qui
peut vous aider à vous extraire, l’amour de vous-même et l’Amour qui résonne
avec celui que je vous porte.

Il ne s’agit pas de vous soumettre à un effort
douloureux qui vous briserait le cœur. Seul votre ego peut se briser ;
vous n’en souffrirez pas.

Ainsi l’a dit Celui que l’on nomme le Maître de la
Rectitude, le Fils de l’Homme, Christ en vous.

 

Je suis Isis, et depuis des éons, le domaine où j’interviens est immense
et je suis ce domaine. Je suis la Mère, j’appartiens à ce qui engendre la
forme. Je suis la Matrice de la forme.

Eloha : le son.

Isis : la forme
se manifeste.

Marie est dans l’incarnation.

Marie, c’est votre Mère à chacun
dans l’incarnation. C’est le canal entre l’Amour divin et la manifestation
humaine de l’Amour. Je suis ce canal d’Amour lorsque je suis Marie.


Ne vous tournez
pas vers moi avec un regard de détresse, mais portez votre détresse comme un
flambeau pour allumer votre cœur, car ainsi le cœur de l’humanité s’embrase un
peu plus.

Ne croyez pas que la détresse qui vous entoure soit un obstacle au
Plan divin que vous aimeriez vivre en toute limpidité et en toute joie.
Acceptez ces contradictions et laissez-vous portez dans l’abandon et
l’innocence du petit enfant. Ne cherchez pas à comprendre, ne cherchez pas à
maîtriser par l’intellect ce qui semble se passer. Ce sont des expériences qui
permettent le passage, l’enfantement.

Refusez certaines fausses évidences. Il y
en a qui se manifestent comme si l’ombre était une évidence. L’ombre n’est
qu’une création, elle n’existe pas si vous cessez de lui accorder l’existence.

La douleur fait partie de l’ombre, la maladie aussi. La détresse qui peut en
résulter n’a pas lieu d’être, dès lors que vous vous tournez intérieurement et
que vous acceptez de quitter cette gangue dont il vous a été parlé.

 

Je vous ai dit que vous étiez des créateurs. Usez de cette faculté. Je
vous ai indiqué le lieu en vous qui vous permets de la solliciter, de la mettre
en œuvre.

Il vous appartient à présent de créer ce que vous désirez et non plus
de subir ce que, par erreur, vous avez créé dans l’ombre.

C’est extrêmement
simple, et si vous croyez que cela ne l’est pas, c’est simplement l’illusion
qui voile encore votre véritable compréhension.

Cette véritable compréhension
siège dans votre cœur. Il y a donc retour et même retournement, retour vers l’innocence,
retour vers votre cœur, retour vers votre Source intérieure.


Ce retour est un
retournement, si l’on veut, car il y a pour vous ou du moins pour beaucoup
d’entre vous, il y a un basculement indispensable dans ce geste, un basculement
auquel plus vous vous abandonnerez, plus il sera simple, évident, naturel,
lumineux.

Plus vous chercherez à le contrôler avec votre mental, à vouloir le
comprendre ou le maîtriser, plus vous vous mettrez les bâtons dans les roues
pour le réaliser. Et ainsi, vous mettant les bâtons dans les roues, vous
maintiendrez cette dualité et toutes les illusions créées par vous qui vous
font souffrir.

 

Je suis votre Créatrice, qui vous aime infiniment, et je vous observe avec
joie, dans vos balbutiements, vos réussites, vos beautés, vos échecs qui n’en
sont pas. Mais à présent, je vous demande d’opérer ce retour vers vous. Je ne
peux vous y obliger, ce n’est pas mon rôle. Mon Amour ne me permet pas de vous
y contraindre, mais sachez que mon Amour vous porte à le faire et que, comme
l’enfant qui court à la rencontre de sa mère après lui avoir tourné le dos,
vous êtes les bienvenus dans ce retour.

 

Je vais à présent vous laisser la possibilité de demander des
éclaircissements qui vous sont nécessaires dans la perspective de ce que je
vous ai indiqué et je vous souhaite de toute ma joie de Créatrice, de Matrice
et de Mère, la plus grande beauté dans vos actes de création.

Qu’il en soit ainsi.

 

Je vous écoute.

 

Marie, pourriez-vous nous
donner des précisions ou des outils pour utiliser notre pouvoir de
création ? Il y a des méthodes proposées comme par exemple l’utilisation
du Verbe au moyen d’affirmations que l’on répète, dont on sature son mental et
sa conscience. Ces approches, faites dans le cœur, sont-elles aujourd’hui
toujours pertinentes, efficientes ?

 

Mon aimée, ta demande est parfaitement légitime. Mais il vous appartient
en grande partie de créer vous-mêmes ces outils. Néanmoins, je te rappelle ce
qui a été dit par Orionis récemment :  qu’il y a un fil du cœur qui doit guider vos
actes. Dorénavant, ce fil du cœur est également celui qui valide, si l’on peut
dire, l’énergie vitale de vos créations.


Lorsque tu parles de répéter des
affirmations, il me semble que cette méthode utilise des procédés mentaux dont
certains contiennent encore des bribes de falsification. Je veux dire que le
cœur n’a pas besoin de ces falsifications par le mental. Le cœur est simple, le
mental complique. L’énergie créatrice vient du cœur, comme une eau qui jaillit
ou une plante qui se développe. Elle s’auto-génère, à partir du moment où c’est
le cœur qui la nourrit. Il n’y a pas à penser au sens où vous l’entendez
habituellement. Il n’y a pas à supputer, il n’y a pas à analyser, il n’y a pas
à questionner, il n’y a pas à projeter des étapes que vous ne connaissez pas.
Il y a à être.

 

De nombreux outils de création, néanmoins, sont disponibles au travers de
toute la spontanéité qui a pu se maintenir dans les démarches que vous dites
artistiques, là ou ces dernières ne sont pas guidées par l’égo mais simplement
par la joie. Il importe de faire un tri entre ces deux formes de démarches.


Des
outils sont également proposés par un certain nombre d’enseignements du cœur
aujourd’hui, mais il importe que vous soyez très attentifs à ce que ces
enseignements soient des enseignements du cœur et non pas des enseignements
filtrés par trop de mental. Là encore, il est extrêmement difficile de faire le
tri si vous utilisez le mental pour le faire : car vous allez à nouveau vous
questionner, vous allez à nouveau supputer, tourner en rond, hésiter, douter,
décider à tort et à travers. Il importe donc, là encore, d’aller chercher dans
votre cœur la simplicité et l’évidence.

 

 

Parfois, nous sommes
obligés d’avoir des relations sociales. Nous sommes donc dans une attitude qui
n’est pas toujours forcément l’attitude de méditation, d’écoute intérieure pour
être guidés, et nous nous laissons influencer par l’attitude des autres, et
nous sentons la déviance. Est-ce seulement lorsqu’on se retrouve seul que l’on trouve
le comportement juste, ou y arrive-t-on malgré les relations, la vie
sociale ?

 

Bien-aimé, ta question est humaine et je t’en remercie. Vous êtes
actuellement tous soumis à ce test, en vous-mêmes. Vous êtes en progression,
votre conscience évolue et se raffine. Vous êtes en train de percevoir, chacun
en vous-même, les moindres dissonances et de mieux en mieux. C’est ainsi que
vous vous guidez, c’est ainsi que le chemin se fait, c’est ainsi qu’un jour
votre attitude intérieure et votre attitude extérieure ne feront plus qu’un.

 

Tu parles d’influence : il s’agit d’écouter ton coeur. C’est un
apprentissage qui, pour certains, est plus avancé que pour d’autres, ce qui n’a
pas d’importance en soi. Tu n’as pas à te laisser influencer par les autres,
car c’est ton cœur uniquement qui doit t’apporter les réponses. La réponse qui
est valable pour celui qui est en face de toi n’est pas forcément celle qui te
convient.

Bien évidemment, lorsqu’il il y a une action commune, il y a un
accord qui doit se faire, mais ce sont les synchronicités, de plus en plus fréquentes,
qui permettent la fluidité des actions entreprises ensemble et des relations.
Si ces synchronicités sont absentes dans une action commune, il vaut mieux la
remettre en question, et se tourner vers ce qui porte la simplicité et la joie.
Cela bien évidemment t’oblige, sans doute, à renoncer à certaines choses, et
là, je te renvoie, bien-aimé, à ce qui a été dit précédemment au sujet de ce
dont vous devez vous défaire.

 

Je voudrais te dire aussi que tu différencies l’état de méditation et la
vie courante, mais ce n’est qu’une étape. Vous allez bientôt arriver à un stade
de votre évolution où il n’y aura plus cette séparation, ce qui ne signifie pas
que vous cesserez toute action pour méditer, bien au contraire. Chacune de vos
actions sera joie et, par là-même, ne portera pas de différence avec ce que
vous appelez méditation. Amen

 

…Je vous invite à me poser encore une ou deux questions.

 

C’est se laisser guider
en permanence par le choix du cœur qui est la règle de conduite ?

 

Exactement, et c’est d’une simplicité inégalable. Cela va bien sûr à
l’encontre de ce que vous appelez la logique, dans certaines situations. Il
faut le savoir. Mais cela n’est qu’une étape.

 

Un choix du cœur juste
peut-il entraîner de la souffrance ? La souffrance est-elle bien le signe
que l’on fait un choix faux, provoqué ou en soi ?

 

Je te rappelle qu’une souffrance peut être illusoire. Par conséquent un
choix juste, si jamais il te semble déclencher une souffrance, il peut s’agir
d’une simple souffrance de ton ego ou bien de la souffrance illusoire
consistant à abandonner une croyance, par exemple, à laquelle tu étais attaché.

Un choix du cœur ne peut entraîner la souffrance au sens du malheur. Il peut occasionner
du détachement et certains détachements vous sont difficiles et par là-même,
souffrants, comme vous dites.

 

 

Si vous n’avez plus de questions, je vous invite à rester en présence. Ne
laissez pas votre mental vous éloigner de cette présence.

 

Je suis la colombe. Je suis, comme vous dites, celle qui est bénie entre
toutes les femmes, la Mère, La Créatrice, la Matrice, la forme : Marie,
Isis, Eloha.

Je vous aime.

Je vais me retirer. Recevez tout mon Amour et portez en vous
les germes de ce qui vous a été donné. Soyez les créateurs de la beauté de vos
vies. Soyez les enfants de l’Un.

 


via Christine Anne K. le 14/03/2010

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